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Déclenchez la Gratitude

Mon précédent article (l’agneau et le loup) a fait un bel effet. Je vous propose de continuer sur la même lancée :

Je vous expliquais que Jean de La Fontaine, ou du moins la façon de banaliser sont enseignement, pouvait programmer l’esprit, et lui insuffler des codes de conduite inadaptés. Si vous voulez atteindre une certaine performance (c’est le but d’un coaching), il convient de reprogrammer tout ça… Et il y a du boulot, car vous avez répété ces morales des centaines de fois. Elles sont ancrées en vous.

Prenez par exemple, «rien ne sert de courir, il faut partir à point !»… Le paradigme qui en résulte casse le moral de nombreux entrepreneurs qui CROIENT dur comme fer, que si la concurrence a une longueur d’avance, il n’y a plus aucune chance de tirer son épingle du jeu. Si vous connaissez quelques règles sur l’innovation, vous savez que c’est faux ! Chaque innovation pose les bases d’un nouveau départ et d’une nouvelle ligne d’arrivée, de la même façon qu’un nouvel élément dans un procès peut relancer l’enquête et inverser la tendance.

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler du redoutable :

Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute

Que de non-dits, de conflits, de malentendus, de découragements… à cause de deux animaux qui manquent de savoir-vivre ! Les inconditionnels de la Gratitude sont outrés par cette morale :

Imaginez par exemple un entrepreneur (que nous appellerons Etienne). Il trouve sur le site excelabo.net une information qui lui permet de s’épargner 3 heures par semaine de dur labeur (soit l’équivalent de 20 jours de travail par an). L’information est tellement utile, qu’il se rend sur le livre d’or du site, prêt à laisser ce témoignage :

Vous venez de me sauver des jours et des jours de travail compliqué ! Je suis ébloui par vos connaissances et votre capacité à les communiquer. Au nom de toute ma famille, à laquelle vous venez d’offrir un mois de vacances avec moi, je vous adresse toute ma Gratitude.

Ce serait super de pouvoir le faire ! Pourtant, Etienne ne le fera pas. Il va se mettre à réfléchir…

– Si j’écris ça, la personne qui recevra mon message va croire que je la flatte. Et donc elle va se dire que je cherche à vivre à ses dépens… Ce qui n’est pas le cas, donc il vaut mieux éviter de trop en faire. Nous ne sommes pas à la cour des miracles. Tout ceci reste ordinaire…

De «donc en donc», Etienne va rétablir une «communication en surface» en évitant de se mettre en danger le jour de l’ouverture de la chasse au renard. Il écrira ceci :

Informations fort utiles. Travail plus que correct, comparativement à d’autres sites. Dommage que la charte graphique ne soit pas à la hauteur du contenu…

Vous allez me dire que c’est très symapthique comme critique. Mais justement, c’est là qu’est l’os :

C’EST UNE CRITIQUE !

Le père de famille ému par le temps qui vient de lui être offert avec les siens, se transforme en «évaluateur de sites internet»… Pourquoi, bon sang ?! Parce que ça évite la flatterie. Etienne a appris ça à l’école à l’âge de raison, et il a grandi avec cette morale. Depuis, il l’a entendue des centaines de fois à différentes occasions. Comment voulez-vous qu’il exprime sa Gratitude ? C’est impossible ! C’est interdit ! Il se mettrait en échec scolaire !

Non… Etienne va juste soumettre sa critique, puis il entrera chez lui rejoindre son fils de 7 ans qui lui dira :

– Papa, j’ai une récitation à apprendre pour demain, et je ne comprends rien ! Tu peux m’aider ? C’est «le corbeau et le renard».

Et Etienne lui répondra :

– Mais bien sûr que je peux t’aider, je la connais par-cœur !

Notre champion va la réciter à son fils, de mémoire, et il en sera fier. Encouragé par son modèle, le petit garçon va apprendre la fable 3 fois plus vite. Ensuite ils se feront une joie de la répéter en famille.

Le lendemain, un client d’Etienne va lui envoyer un e-mail pour le remercier chaleureusement d’un travail remis une semaine plus tôt :

Vous avez fait un travail d’orfèvre ! Quelle précision ! A chaque fois que je vous confie une mission, je me sens serein, car je sais que vous y mettrez tout votre talent, et vous en avez ! Pour ce travail, pour tous ceux qui ont précédés, ainsi que pour vos missions futures, je vous exprime toute ma Gratitude.

Etienne a bien envie de répondre ceci :

J’ai eu 2 mentors qui m’ont formé et qui m’ont montré la voie. Votre message me touche, car à travers moi, vous gratifiez ceux qui m’ont permis de Devenir… Grâce à vous, je commence ma journée en pensant à eux. C’est donc une belle journée. Gratitude…

Mais Etienne a été à l’école : on ne la lui fait pas ! Ce client le flatte : c’est un renard. Il va certainement demander une réduction la prochaine fois ! Aussi, restons sur nos gardes.

Etienne répondra ceci :

Merci pour ces compliments que j’apprécie, mais je n’ai fait que mon travail.

Ainsi va la vie d’Etienne…

Des siècles de culture anti-gratitude

Vous pensez peut-être que j’exagère… Tout le monde sait qu’il s’agit de fables. Tout le monde sait que les animaux ne parlent pas. Pourquoi prétendre que ces morales s’inscrivent aussi profondément dans nos esprits ?

Avant de poursuivre, j’aimerais vous rappeler que vous avez tout à fait le droit de ne pas être d’accord avec moi. Dans cet article, je voulais juste attirer votre attentions sur le fait que si vous participiez à un jeu-concours et on vous demandait de compléter ces 2 mots :

  • Tout flatteur…

Vous trouveriez la suite immédiatement, sans réfléchir ! Mais si on vous demandait de compléter ces 4 mots :

  • La gratitude peut transformer…

Vous aurez besoin de Google pour trouver la suite, et il est même possible que vous la trouviez étrange. En tout cas «décalée». En d’autres termes, la plupart des gens trouvent beaucoup plus facilement dans leur esprit des phrases anti-gratitude, que des phrases pro-gratitude. Lorsqu’on sait qu’en français, on appelle ça du «par-cœur», la question mérite d’être posée dans le cadre d’un auto-coaching, car en matière de performance et de réussite, les affaires de cœur sont des affaires sensibles.

Il est évident que votre façon de communiquer influence vos résultats. Communiquer positivement sous forme de valeurs et d’émotions va élever le niveau.

Faux ennemi

Jean de La Fontaine n’est pas responsable de la situation ! Un homme qui a écrit ceci ne peut pas être mauvais :

  • Rien n’a d’empire sur l’amour, L’amour en a sur toutes choses
  • La plus belle victoire est de vaincre son cœur
  • Quand l’eau courbe un bâton, ma raison le redresse
  • Aide-toi, le ciel t’aidera

La Fontaine l’a expliqué «Je me sers des animaux pour instruire les hommes». Ce qui signifie que sa poésie a une portée philosophique et spirituelle profonde. L’erreur est de prendre des phrases sorties de leur contexte métaphorique et d’en faire des expressions populaires, puis des règles de conduite. Je ne pense pas que La Fontaine voulait ça…

Recadrage

Vous avez là une fable qui raconte l’histoire de deux escrocs : le premier est un charognard, le second est un fourbe qui ruine les honnêtes gens (à l’époque, le renard n’était pas une espèce protégée, mais une menace qui empêchait de dormir). Celui qui tient l’objet du désir (le fromage) ne l’a pas fabriqué, il l’a volé quelque part : c’est donc l’histoire d’un voleur qui se fait voler par un autre voleur, et ils sont qualifiés tous les deux de «Maître». D’entrée de jeu le milieu est sournois, mafieux, plein de faux semblants… Evidemment que dans ce milieu là, tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ! La Fontaine n’a pas décrit une colombe et un Saint-Bernard s’échangeant une grappe de raisins, pour illustrer son paradigme…

Avant de vous servir de cette morale et de voir l’univers tout entier sous son prisme, autorisez-vous à vous poser une question : est-ce que j’évolue sur le même territoire ?

Vos croyances et vos valeurs créent une certaine perception du monde. Vos pensées sont canalisées par cette perception. Tout démarre de là. Vos pensées génèrent des émotions, et vos émotions vous poussent à l’action (ou pas). C’est ainsi que vous obtenez vos résultats.

D’où viennent ces croyances et vos valeurs ? Qu’est-ce qui ringardise la Gratitude, au point d’en faire un vieux cliché ? Qu’est-ce qui empêche des millions de personnes de communiquer leur joie et leur bonheur en utilisant de beaux mots aux multiples parfums ?

Si ce questionnement vous apporte quelques réponses, le recadrage est en train de se faire en vous. Vous pourrez remonter de la croyance à la pensée, de la pensée à l’émotion, de l’émotion à l’action et de l’action au résultat.

Sans rancune !

L’Education Nationale, comme tout le monde le sait, a besoin de quelques remaniements. La plupart des enseignants aimeraient transmettre autrement, changer les programmes, passionner les élèves davantage, s’intéresser aux «cancres», innover pédagogiquement, tester des méthodes, échanger avec leurs pairs, ajouter de la profondeur à certaines matières ou certains thèmes.

C’est le système qui est fermé… Mais les hommes et les femmes qui accueillent nos enfants tous les jours ont du mérite. Je sais qu’il y a toujours des exceptions, mais la plupart des enseignants sont AU SERVICE de nos enfants.

Cette fin de semaine, beaucoup de parents vont offrir un cadeau aux instituteurs et institutrices qui ont accompagnés leurs enfants. Le cadeau est un message de Gratitude. Pensez-y au moment d’offrir, afin que le geste ne soit pas qu’un simple rituel, mais un élan émotionnel.

Si vous n’avez pas les moyens d’offrir un cadeau, un petit message gentil en quelques mots, juste des mots choisis contenant l’étincelant «Merci» ou le lumineux «Gratitude», aura la valeur d’un cadeau rare… Il peut encourager une carrière, il peut confirmer à ceux qui prennent des initiatives qu’ils sont sur la bonne voie. C’est motivant ! Ca renforce !

L’impact que ce cadeau aura sur l’enseignant(e) est prévisible. Mais ce que je vous propose d’observer une fois l’intention initiale accomplie, c’est l’impact que l’expression de la Gratitude aura sur vous…

Bonnes découvertes,

Stéphane SOLOMON

Pour aller plus loin :

  • La peau de banane : Auto-coaching d’éveil sur la proactivité (gratuit)
  • PENSEE++ : La pensée positive au service de vos actions (20€)
  • RICHE-ATTITUDE : Recadrages à propos du rapport à l’argent (20€)
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Déborah
Déborah
10 années il y a

Bonjour Stéphane,
Je prends souvent le temps de lire vos messages car je connais leur intérêt. Celui-ci m’a particulièrement plu. Un espèce de gourou béninois m’a dit un jour “toi tu réussiras en étant gentille”. C’est effectivement dans ma nature, je pense, mais longtemps je me suis méfiée des autres et ai plutôt adopté une attitude revêche (sans doute parce que ma gentillesse naturelle m’avait exposée à des déceptions). Jusqu’au jour où j’ai compris qu’il fallait doser ma gentillesse; J’ai alors pris conscience de l’intérêt de la gratitude et du soutien mutuel. Quelle libération ! Sourire, faire des compliments (sincères bien sûr), être attentif et empathique, c’est mettre toutes les chances de son côté, tout simplement. Je ne dis pas qu’il faille être faible dans des situations de négociation ou de compétition, pas du tout.
Mais il faut savoir faire la part des choses entre les véritables ennemis et les alliés potentiels.
Quant au recadrage sur les fables de la Fontaine, merci mille fois ! Combien d’incompréhension et de conflits pourrions-nous éviter si nous reconsidérions régulièrement nos idées préconçues.

Donc : MERCI !

Bruno Da Sylva
Bruno Da Sylva
10 années il y a

Sans vouloir vous flatter… c’est une superbe analyse. Je vous tire mon chapeau.

agelasto
agelasto
10 années il y a

Encore une fois merci Stéphane de ces messages edifiants et très pédagogiques.
Je les lis toujours avec attention et suis toujours épatée de leur originalité et profondeur.
A très vite.
Catherine

Suzanne
Suzanne
10 années il y a

Bonjour Stéphane,

Le texte d’aujourd’hui est plus facile à lire que celui d’hier, non pas que la compréhension en était difficile mais la charge émotionnelle y fut au plus haut!
J’avais écrit un long message de gratitude et d’investigation dans mon passé et puis j’ai fait une fausse manoeuvre et le texte a disparu!
Heureusement, personne de ce groupe n’en sera lésé et tout se passe comme si je m’étais écrit à moi-même; l’impact en est encore très fort, alors merci Stéphane.
Cet endroit est parfait pour exprimer sa gratitude, sa reconnaissance en toute sécurité.

Votre message d’aujourd’hui illustre parfaitement la fonction du recadrage. C’est juste ce dont j’ai besoin MAINTENANT pour avancer encore un peu sur mon chemin de vie.
Pour prendre du recul dans certaines situations, je m’imagine monter en montgolfière, ça marche assez bien pour mettre de la distance entre des impacts émotionnels perturbants et les réactions pures qu’ils pourraient déclencher; cela me permet, parfois, d’avoir une action raisonnée plutôt qu’une réaction épidermique.

Ici, vous nous offrez un autre outil, genre loupe ou microscope qui permette de regarder de plus près ce que l’on croît connaître. La montgolfière élargit le champ de perception, le microscope agrandit les détails et fait percevoir ce qui jusque là était invisible, l’un comme l’autre permettent de changer de point de vue.

Reste à ne pas oublier le contact avec soi-même, alors merci et gratitude pour la belle chute de votre texte:
“ce que je vous propose d’observer … c’est l’impact que l’expression de la Gratitude aura sur vous…”.

Suzanne
PS: “Amour et gratitude” c’est aussi ce que je dis aux plantes dont je cueille les fruits…

Merci
Merci
10 années il y a

Ce message est exceptionnel, le loup et l’agneau ne m’avais qu’à moitié convaincu mais là je suis scotché. Je pensais beaucoup à ces deux fables ces derniers temps. Votre analyse donne une nouvelle profondeur et une nouvelle luminosité à ma réflection.

Didier
Didier
10 années il y a

Bonjour
Depuis queques temps, un certain cheminement personnel a fait que je me laisse maintenant très facilement aller à la Gratitude. J”exprime facilement des remerciements, ma satisfaction, ma reconnaissance. Je vais donc le faire ici, pour une chose toute particulière : je souhaite vous remercier pour ce que vous écrivez dans ce message à propos des enseignants. Je partage ce que vous en dites, et je crois très nécessaire que leur mission et leur engagement soient mieux valorisés. Merci à vous, donc, pour ce “merci” aux enseignants, auquel je me permets de m’associer pleinement.
Bien cordialement

Marine
Marine
10 années il y a

J’ai adoré cet article!
Si je regarde la progression de mes émotions à chaque étape de ma lecture, j’ai trouvé en premier lieu original et provocateur de s’attaquer à la critique et l’analyse des fables de JDL. Ensuite, j’étais plutôt curieuse de connaître la profondeur de votre réflexion et en dernier lieu, j’ai été charmée par l’optimisme et la beauté de votre conclusion et préconisation.
Et je remarque objectivement que vous m’apportez souvent énormément de plaisir lorsque je vous lis..
MERCI

Benoit CONSIGNY
Benoit CONSIGNY
10 années il y a

Bonjour !
Felicitations pour l’analyse des deux “morales” et de leurs pièges.

Pour ma part, ca ne m’empêche pas d’abonder dans le sens des principes, qui ont en fait deux dimensions.

1/ L’analyse plutot “terre a terre”
“Rien ne sert de courir, il faut partir à point”. Cela est parfaitement vrai. Si je mets tous les jours 20 minutes pour conduite ma fille à l’ecole, le jour où je pars à 8h20, il n’y a AUCUNE CHANCE pour que j’arrive à 8h30 à destination. Sauf à enfreindre gravement le code de la route et prendre des risques inconsidérés, et ça je refuse! De même pour les chefs d’entreprises dépassés par la concurrence: s’ils décident “d’y aller quand même, on verra bien”, ils vont tête baissée dans le mur ! Le principe du lièvre et la tortue est incontournable… Sauf si on croit aux miracles (la tortue peut se casser la jambe avant la ligne d’arrivée…) ou si on utilise un moyen peu recommandable (le lièvre sort son six-coups).

Pour la deuxième morale, c’est pareil. Si vous vous laissez emberlificoter par un “vendeur de bonheur” douteux, vous allez vous faire avoir… Il n’en manque pas, sur internet et ailleurs.

Cette analyse a du bon: elle nous évite de foncer tête baissée dans le mur, en refusant de voir la réalité en face. Mais elle ne suffit pas.

2/ L’analyse “élevée”
Einstein nous l’explique très bien : si vous restez au même niveau d’analyse que le problème lui-même, vous ne trouverez pas de solution nouvelle (il a formulé ça mieux que moi !)

Revenons à ma voiture. Ma fille est angoissée à l’idée de se faire réprimander pour son retard. Il est 8h20… Si je fonce, je serai en retard. C’est mathématique. Que faire ??? Changer de niveau de raisonnement. Trouver des solutions nouvelles: 1/ téléphoner à l’école et prévenir du retard (à l”époque des portables, c’est devenu possible; je peux même dire que c’est ma faute, ce qui est parfois le cas). 2/ Demander à un taxi qui a le droit d’utiliser des voies spéciales plus rapides. Ca coûte plus cher, tout dépend de l’enjeu (ma fille a un examen, par ex). Comme on le voit, je suis SORTI DES SENTIERS BATTUS.
Le chef d’entreprise en fait autant, quand il cherche à innover ! Il ne remet pas en cause la fable, il la contourne!

Et pour la gratitude? Et bien la aussi, cela demande un effort mental de notre part ! Les inconditionnels de la gratitude ont tort de hurler contre le principe énoncé dans la fable. Celui-ci reste tres vrai ! Pour moi, la flatterie n’a rien à voir avec la gratitude! Le renard avait bien l’intention de piquer le fromage au corbeau. De même nous aurions tort de nous faire avoir par les flatteurs, qui ne cherchent pas du tout notre bien.

Il convient donc: 1/ de distinguer la flatterie de la vraie gratitude. C’est loin d’être aisé, j’en conviens… 2/ Dans une situation comme Etienne, regarder le problème à un autre niveau. Comment apporter un vrai “plus” à son client ou à ceux qui l’ont aidé? Comment se démarquer et ne pas envoyer un email laconique et sans âme, comme la plupart des gens font? La réponse est peut-être: “oser la gratitude”. Aujourd’hui ce n’est pas si simple, il faut en avoir le courage. Mais c’est une réponse qui nous élève…

Et oui, être des humains et pas des bêtes, c’est gratifiant… mais qu’est ce que c’est difficile !!!

A bientôt,
Benoit CONSIGNY

Benoit CONSIGNY
Benoit CONSIGNY
10 années il y a

Pour ceux qui lisent les co

Benoit CONSIGNY
Benoit CONSIGNY
10 années il y a

Pour ceux qui lisent les commentaires jusqu’au bout, j’ai un petit cadeau a vous offrir: le corbeau et le renard en argot. Ames sensibles s’abstenir…

Un pignouf de corbak, sur un touffu planquet
Se collait par le pif un coulant baraquet
Un pignouf de goupil qu’était mârle et qu’avait point d’pitance
Se ram’na près d’sa fraise et lui tint cette jactance :
« Eh ! Dis donc, beau canari, si tu gueules aussi bien qu’t’es nippé,
T’es vraiment l’marabout des becquetants du bocteau ! »
A ces mots le corbak ne se sent plus pisser,
Il pousse une vache de gueulante et laisse fraler l’claquot.
Moralité : « mefie toi des mecs a la r’dresse
Qui t’balancent des bobards a la gomme ! »

Benoit CONSIGNY

Florence
Florence
10 années il y a

Toute ma gratitude Stéphane pour ce texte et pour m’avoir incitée à aller chercher dans google la suite de
“La gratitude peut transformer… ”
L’auteur (William Arthur Ward) est moins connu que La Fontaine en France mais le fait est que j’ai beau chercher, je ne trouve pas spontanément de citation avec le mot gratitude.

Du coup je suis allée chercher sur Dicocitations. Le mot gratitude y est bien référencé.
http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=Gratitude
Mais aucune des phrases citées ne fait partie de celles qu’on m’a demandé d’ apprendre par cœur quand j’étais petite 🙁
Et aucune n’est aussi lumineuse je trouve que celle de Ward.

Que dire de phrases comme “quand on se croit obligé d’exprimer sa gratitude on perd la moitié de sa joie” (Barjavel) ou encore de ce cher Jean de la Fontaine : “aucune faveur ne peut gagner la gratitude d’un chat” ? (j’ai trouvé la citation sur google mais je n’ai pas réussi à retrouver de quel poème ou fable elle est extraite).

Pascale Zebrowski
Pascale Zebrowski
10 années il y a

Merci Stéphane,
c’est un réel bonheur effectivement de recevoir ces excellents messages et une véritable chance d’être dans cet espace de générosité et de bienveillance permanente que vous nous offrez. Encore mille merciiiiiiii
et très bon week-end,
😉
Pascale Z.

Annette
Annette
10 années il y a

Cher Stéphane,
La gratitude, c’est ce que je ressens lorsque je vous lis, jour après jour, pour le magnifique être humain que vous êtes. J’ai suivi parallèlement votre module OBJECTIFS-COACH mais j’ai fait une sortie de piste, faute de maîtriser mon temps. Je suis une grand-mère très, trop demandée par une fille seule avec deux enfants en bas-âge. Malgré ça, je continue à chercher ma route en cheminant silencieusement à vos côtés. J’ai aimé votre rayonnement sur mes journées, même s’il m’a fallu parfois lire trois jours en un seul et supporter la frustration de ne pas aller plus loin que le premier exercice SMART des buts et des objectifs. Comme je vous sais généreux, je vous solliciterai certainement pour refaire le tour de ce module quand je retrouverai ma liberté. J’ai découvert avec une certaine stupeur, depuis la naissance du deuxième bébé de ma fille, que je ne pouvais pas échapper à mon devoir de soutien. Jusque là j’avais construit une petite carrière artistique qui ne demandait qu’à s’épanouir. Vous avez insufflé en moi la croyance que toute peau de banane a son utilité. Merci encore et certainement à bientôt.

Maigrot
Maigrot
10 années il y a

Merci de votre aide pour ce petit paragraphe :

Vous avez fait un travail d’orfèvre ! Quelle précision ! A chaque fois que je vous confie une mission, je me sens serein, car je sais que vous y mettrez tout votre talent, et vous en avez ! Pour ce travail, pour tous ceux qui ont précédés, ainsi que pour vos missions futures, je vous exprime toute ma Gratitude.

Je remercie régulièrement les travailleurs indépendants (je travaille dans la communication audiovisuelle) avec qui je travaille toute l’année et je les encourage naturellement.
Cette fois-ci avant qu’ils partent en congés je vais utiliser ce paragraphe (en le personnalisant).
Cela me rappelle aussi la lecture de Krishnamurti qui fonctionne, entre autre, sur le fait de se servir et d’analyser ses réussites plutôt que d’analyser ses échecs comme nous le faisons souvent dans notre société occidentale.
Je suis également en accord avec vos propos concernant les enseignants, je les ai trouvés, particulièrement dans le primaire, merveilleux.

Bien à vous,
Alain

Jean Vaysse
Jean Vaysse
10 années il y a

Un bel article si ce n’était la faute d’orthographe à la 3ème ligne…
Comme vous le voyez, Stéphane, j’ai “tout compris”…
Plaisanterie mise à part, ce texte après tant d’autres qui m’ont réveillé les idées, titillé les méninges mais surtout gonflé et regonflé le cœur, me parle encore davantage que de coutume. Il me donne l’envie de faire votre connaissance “en vrai”. Je n’ai ressenti une telle force d’inspiration positive quant aux thématiques que vous abordez récemment que chez Erich Fromm, l’auteur d’un Art d’Aimer qui bat en brèche quelques paradigmes fortement ancrés dans la conscience (ou l’inconscience ?) de nos contemporains. M’autorisez-vous, Stéphane, à citer quelques uns de vos textes sur mon blog? J’en serais ravi.
Bien à Vous
JV

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