Gare au gorille ! C’est le titre que j’aurais pu donner à la vidéo de vendredi dernier. Mais je ne pouvais pas le faire puisque ça vous aurait mis sur la voie, et l’expérience aurait été moins riche… J’ai donc préféré l’intituler «30 secondes de concentration». Mais le nom «Gare au Gorille !» lui va mieux. Qu’en pensez-vous ?
Au moment où j’écris cet article, 1083 personnes ont vu cette vidéo et 50 lecteurs l’ont commentée. Si je ne suis pas intervenu, c’est parce que j’ai prévu une réponse globale, et aussi parce que je souhaitais attendre que celles et ceux qui se sont sentis piégés, trahis, blessés, humiliés par cette expérience puissent prendre la sortie de secours. Car il est évident que si cette vidéo provoque un tel ressenti, il est préférable d’éviter tout processus de coaching.
Par contre, si malgré une «piètre performance», l’expérience vous a paru intéressante, on peut continuer : j’ai tant à partager avec ceux qui ont «survécu» au test. Quel qu’en soit le résultat.
Quelques statistiques
Cette vidéo a fait l’objet de différentes études avec des publics variés. Les commentaires que vous pouvez lire sous mon article, concordent globalement avec les statistiques relevées :
- Environ 8 personnes sur 10 se focalisent sur le nombre de passes (normal : c’est la directive) et ne voient pas le gorille passer !
- Que le gorille soit remarqué ou pas, environ 50% des spectateurs se trompent dans le comptage : on trouve des résultats allant de 12 à 18 échanges !
- A peine 2% des spectateurs arrivent à cumuler le double-exploit de compter 15 passes ET de remarquer le gorille. Ce taux a tendance à augmenter jusqu’à 7%, si le public se doute qu’il y a «quelque chose de plus à voir».
Donc si vous n’avez pas vu le gorille et si vous n’avez pas compté 15 échanges, rassurez-vous : c’est normal ! Il suffit de lire les commentaires de notre petit groupe pour s’en convaincre. Ceux qui ont vu le gorille sont plus performants. Ils ont une perception plus aiguisée, et à moins d’être dans la compétence inconsciente, ils ont certainement une explication.
Par exemple, je sais que l’un des lecteurs qui a eu «tout bon» pratique la méditation quotidiennement. Ce pourrait être l’explication. Beaucoup plus bas, un autre lecteur dit qu’il était arbitre de basket, et qu’il a tout de suite vu l’intrus, tout en continuant à compter les passes. Si vous voulez savoir comment font ceux qui réussissent, demandez-leur ! Je suis sûr qu’ils partageront avec plaisir…
Les gorilles et les chasseurs de gorilles
Comme d’accoutumée, je vous propose de porter votre réflexion au-delà de cette vidéo. Je vais vous aider :
Le «Gorille» peut représenter une opportunité, un plan B, une idée qui flotte dans l’air, une solution à un problème, une action salvatrice ou correctrice, etc. Mais les deux équipes qui s’agitent autour de l’animal représentent des «chasseurs de gorille» : ces chasseurs vous empêchent de voir ce que vous devriez voir.
Les chasseurs de Gorille sont vos peurs, vos aprioris, vos principes, vos pensées négatives, vos habitudes, etc. Tout ce qui est préprogrammé en vous et qui paraît aussi innocent que des gosses qui jouent au ballon. Ils n’ont ni filet ni fusil, et lorsqu’on observe la vidéo, on voit bien qu’ils n’agressent pas le gorille. Leur fonction se limite à le rendre imperceptible…
La base du Développement Personnel se trouve dans ce petit film. Lorsque je l’ai découvert, j’y ai vu un résumé de tout ce que j’ai étudié et expérimenté durant des décennies. Je n’ai pas eu de révélation, j’ai eu une preuve ! Cette fameuse preuve que tout le monde réclame avant de CROIRE en un quelque chose :
La solution est en vous et autour de vous ! Elle s’affiche clairement, mais pour différentes raisons, vous ne pourrez pas la voir. La colère, la méfiance et la culpabilité sont à placer au premier rang des chasseurs : vous vous concentrez sur l’Energie que ces émotions déploient, et le gorille passe inaperçu.
La question n’est donc pas de savoir s’il y a une solution à votre problème. Il n’y a aucun doute là-dessus. Le véritable défi consiste à identifier le vrai problème (qui n’est pas forcément celui que vous observez), et ensuite, de vous mettre en condition pour que vous puissiez remarquer le Gorille qui vous a échappé. Le coaching ne vous livre pas un Gorille. Il exploite votre potentiel pour vous aider à percevoir VOTRE GORILLE : celui qui passe devant vos yeux régulièrement. En ce sens, un coaching peut sembler humiliant, car ces deux défis sonnent comme des reproches :
- Vous ne ciblez pas le bon problème !
- Vous ne voyez pas ce qu’il y a à voir !
C’est dur, n’est-ce pas ? Ça signifie que lorsque vous entrez dans un coaching, vous devez vous autoriser à accepter ces deux affirmations avec un sentiment non-coupable : c’est NORMAL ! C’est humain ! C’est la raison pour laquelle il existe des techniques et des outils pour aiguiser sa perception, et avancer…
Remplacez la culpabilité par la responsabilité : vous n’avez pas fait ce qu’il convient de faire jusqu’à présent ? Et alors ??? Si vous voulez enrichir votre vie, vous pouvez vous lancer à partir de MAINTENANT !
Vous acceptez ça ? Alors BRAVO ! Bienvenue dans le monde de ceux qui peuvent percevoir plusieurs visions d’un même monde, et qui savent choisir la vision qui leur permet de DEVENIR.
Tout est une question de regard. Sur quoi allez-vous porter votre regard ? Saurez-vous allez au-delà des apparences, ou allez-vous vous limiter aux directives ? Directives qui, je vous le rappelle, ne sont pas toujours données : dans la majorité des cas, c’est vous qui fixez les attentes, en fonction de votre état mental et émotionnel.
Hier j’ai reçu un e-mail, dont voici un extrait :
[…]Concernant le PWYW je trouve l’idée plutôt bonne. Mais vos messages se sont multipliés rapidement et sonnaient quelque peu désespérés. Je me suis demandé si votre boutique ne faisait pas faillite ou si vous n’étiez pas au bord de la dépression…
Je suis dans une mauvaise passe financière et j ‘espère redresser cela rapidement, auquel cas je ferai un versement via le PWYW ou autre […].
Ce message ne pouvait mieux tomber ! Ce lecteur me dit qu’il a perçu cette profusion d’articles comme un appel au secours : «j’ai besoin d’argent ! Vite !!! Mais qu’est-ce que vous attendez ? combien de fois faudra-t-il vous le répéter ???».
Il précise bien que ce n’est pas ce que j’ai écrit, mais que «ça sonne comme ça» à ses oreilles… Puis il écrit une chose très intéressante : il est lui-même dans une mauvaise passe financière !
Son état émotionnel vis à vis de l’argent a chassé le Gorille…
Ouf ! J’ai cru que le problème venait de moi !
Exercice créatif
Mais quel est donc le Gorille dont je parle et qui a visiblement été occulté par le PWYW ?De même que «30 secondes de concentration» est devenu «Gare au Gorille», quel nouveau nom pourrais-je donner à «Opération PWYW» pour que vous puissiez poser le bon regard sur cette multiplication de messages ?
J’attends vos propositions.
A++
Stéphane SOLOMON
votre gorille, je l’ai VU, mais n’ai pas réussi à bien compter les passes … car abandonné en route
explications (pour moi)
1. je me fous du sport de balles
2. je sais que je suis attentive
qu’en penses-tu ???
L’objectif défini était de compter. Le défi consiste à voir le gorille malgré le comptage. Mais est-ce une raison pour abandonner l’objectif.
Parmi les personnes qui voient le gorille, il y a beaucoup d’abandons d’objectif. Le comptage ayant cessé quelques secondes, on se dit que de toute façon on a perdu le fil.
Or on a vu que 50% des personnes qui restent concentrées au point de ne pas voir le gorille font quand-même des erreurs de comptage. On a donc tout intérêt à reprendre le fil, car on reste en compétition…
Le jeu est un peu faussé par le fait qu’on peut revoir la vidéo si on a raté quelque chose. En formation ou en conférence, il ne suffit pas de SAVOIR qu’on est attentif. On fait ce qu’on SAIT faire, car on ne peut pas arrêter le cours de l’exposé.
Donc, d’après ce que tu dis, je pense qu’en situation réelle, tu aurais réussi.
A++ Lalou,
Stéphane
Stéphane,
En complément de votre premier message très éclairant, voici le lien vers un article intéressant apportant un éclairage complémentaire; il s’agit d’une analyse du psychiatre Jean-Paul Mialet qui porte sur l’ignorance d’Anne Sinclair:
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/04/23/31003-20140423ARTFIG00079-anne-sinclair-l-amour-rend-il-aveugle.php
Pour ceux qui n’ont pas le temps, le passage le plus important:
“Le célèbre psychologue Jean Piaget expliquait que face à des faits nouveaux, un double mouvement s’opère: un mouvement d’assimilation qui les transforme en notre propre matière, et un mouvement d’accommodation par lequel notre structure se transforme pour les accueillir. Ceux qui tiennent à leur histoire sont surtout des assimilateurs. Ils n’absorbent que ce qui ne demande pas d’accommodation et oublient le reste.”
Enfin, pour prendre au pied de la lettre ce que vous avez dit, il serait en effet intéressant de rebaptiser l'”Opération PWYW”!
Bien à vous,
Frédéric
Bonjour Frédéric,
l’assimilation/accomodation de Piaget au service d’Anne Sinclair : c’est rigolo…
Ce concept psychologique est très complexe (beaucoup plus complexe que ce qui est décrit dans l’article), mais on peut le simplifier en une phrase :
– Je vois ce que je crois !
Alors OUI… Bien sûr que l’Amour rend aveugle !
A++
Stéphane
Dans le théâtre et les concerts, on appelle cela : participation au chapeau.
A la fin de la représentation, les spectateurs mettent dans un chapeau la somme qu’ils veulent pour dire merci aux artistes.
(En outre, dans ce cas, comme ce n’est pas une billetterie traditionnelle, je crois que le spectacle est considéré comme une représentation privée et gratuite, sans rémunération et donc sans recettes ni impôts. Ce dernier point reste à vérifier.
Participation au chapeau. = pwyw
Le chapeau correspond à un chiffre d’affaires anecdotique. C’est pour la vie de bohème. La participation de type PWYW peut atteindre des millions.
Si je voulais présenter un chapeau, je retournerais sur les planches (je connais encore 4 ou 5 classiques par-coeur, et des amis qui sont restés dans le milieu).
Le PWYW, c’est du sérieux : certains albums vendus en téléchargement et payés avec ce modèle ont dépassé les 250.000 euros, et ça continue… Vous trouverez des avocats et des dentistes qui acceptent certains dossiers en PWYW, et ils ne le regrettent jamais…
Le PWYW n’est pas marginal et n’est pas fait uniquement pour arrondir les fins de mois. Il y a des factures, une TVA (si applicable), une compta, des charges et des impôts.
En tout cas, en ce qui me concerne, si je dois continuer le PWYW doit faire recette.
En tout cas, je n’ai pas une ambition “chapeau”… Otez-vous ça de la tête 😉
A++
Stéphane
Bonjour Stéphane,
Je ne sais pas comment j’ai fait pour avoir “tout bon” comme vous dites, mais si je dois chercher une explication, je la trouverais peut-être du fait que de temps en temps je pratique ce que j’appelle “la double attention”.
Pendant un acte, comme celui d’écrire ce message par exemple, je m’exerce à avoir une attention portée vers l’intérieur de moi-même (observation de mes émotions, des énergies qui sont mises en œuvre) et une attention vers l’extérieur, attention à mon acte. (Ici : tâcher de ne pas faire trop de fautes d’orthografffe).
Pour le “pwyw”, j’utiliserais ce que j’appelle le principe du “Kytahotan”.
Quitte à choisir une dénomination obscure, autant qu’elle contienne la piste d’une compréhension et d’un mouvement. C’est pour cela que je vous propose : “Payez ce que vous valez.”
J’aurais mis un sacré bout de temps à me rappeler que donner et recevoir sont les deux composants d’un même monde de bienfaits… Il me faut parfois beaucoup de temps pour comprendre les choses simples.
Et pour mettre en accord mes propos avec mes actes, je file chercher ma nouvelle carte bleue !
Bonne journée à tous !
En fait, je crois qu’il y a méprise. Je ne vous demande pas de renommer le PWYW. Il porte déjà un nom depuis des années, et ce n’est pas à moi de changer quoi que ce soit. Autant renommer les mois de l’année…
Ne faites pas comme si j’ai inventé le concept et que je peux en faire ce que je veux. Je vous assure que c’est un terme officiel. A ce niveau, je n’ai rien fait d’original, il faut sortir un peu…
Ce que je vous demande c’est de renommes l’OPERATION PWYW. C’est à dire la série de messages que vous avez reçue en mars-avril. Il y avait autre chose dans ces messages que «payez !» : une thématique forte.
Le PWYW est un chasseur de gorille. L’exercice consisteà observer le Gorille qu’il cache, et lui attribuer un nom.
A++
Stéphane
Bonjour,
A lire tous les commentaires, j’en viens à une conclusion.. Nous ne voyons pas tous les gorilles qui passent devant nous et nous ajoutons aussi des gorilles qui n’existent pas!!!
à ce que je vois, le gorille n’est vraiment pas une espèce menacé (blague)
Nathalie
Je propose “le juste prix”, càd “payez ce que vous croyez juste”. Rétribution, justice (perçue), croyance : il y a tout ça dans ce titre, et aussi la responsabilité de chacun face à une prise de décision… Euh, je m’embourbe là non ?
Si vous voulez ! Mais ça, c’est plutôt de l’ordre de l’argumentation. renommer PWYW, c’est comme renommer TVA. Ca ne se fait pas ! Je ne vais pas inventer des noms.
Alors soyons plus clairs :
Le PWYW c’est l’équipe blanche de la vidéo. Elle cache un gorille parce que tout le monde s’est focalisé dessus. Ce que je vous demande, c’est le nom du gorille que le PWYW dissimule : observez les messages reçus, et vous verrez que je ne parle pas que d’argent !
Je vous propose juste de me payer sous cette forme. Mais il ne me viendrait pas l’esprit d’écrire 20 articles sur le thème «PAYEZ MAINTENANT».
Qu’est-ce que j’ai diffusé sur fond de PWYW ?
A++
Stéphane
Même si la finalité n’est pas identique, le pwyw me fait penser au crowd founding, c’est un mode de innovant.
Pourquoi pas “Le juste prix”, càd “le prix que vous croyez juste”. Rétribution, justice (perçue), croyance + la responsabilité de chacun face à une prise de décision. Voilà.
Le crowdfunding ne s’adresse pas aux consommateurs, mais aux investisseurs. C’est également un beau modèle, et j’y ai pensé. En général on passe par une plateforme comme http://www.kisskissbankbank.com/ et c’est sacrément bien organisé. Pourquoi pas pour lancer un projet précis…
Le PWYW s’adresse à la clientèle qui achète un produit ou un service. Pas à ceux qui veulent participer à l’affaire (généreusement ou en prenant un intéressement après réussite).
Mais ce n’est pas le propos ! Je ne vous demande pas de me trouver un modèle économique… Je vous propose de relire quelque articles reçus en mars-avril et de ne pas vous focaliser sur le PWYW. Vous verrez un Gorille. Comme sur la vidéo.
Si vous pensez que mon seul but était de vous faire payer, le Gorille ne sera pas remarqué.
Voilou.
A++
Stéphane
ok, j’ai compris ! flûte, je trouvais ça plutôt marrant moi “le juste prix” 😉
De ce que j’ai cru comprendre, l’opération PWYW consistait à nous obliger, par le jeu de la fixation du prix, à déterminer quelle était la valeur du programme, et la piste principale était qu’il fallait considérer pour cela ce que le programme nous avait apporté.
La notion d’urgence et la fixation arbitraire d’une limite temporelle incitait à mettre en pratique “maintenant” et constituait une rupture avec l’ambiance de procrastination qui régnait avec les logos poussiéreux du PWYW et des autres programmes qui, pour avoir acheté l’un d’eux, contenaient des articles dont presque tous les commentaires dataient… des premiers jours de leur premier lancement.
Donc, le gorille est bien au centre d’un programme intitulé ‘time-coach’: la solution est là, à portée de main, avec plein d’outils à disposition. Mais elle n’a de valeur que si on décide de l’utiliser…. maintenant.
Lire la lettre gratuite sans rien faire ni mettre en application (je verrai plus tard pour la mise en pratique), c’est refuser de lui donner sa valeur.
PWYW ne rapportera jamais rien avec des procrastinateurs convaincus.
Si Time-coach peut aider à sortir de la procrastination ceux qui le souhaitent, alors Time-coach peut se rémunérer en PWYW.
A contrario, ceux qui ne peuvent pas imaginer payer en PWYW, considèrent qu’ils ne trouvent pas de valeur à Time-Coach, soit qu’ils ne veuillent pas réellement sortir de la procrastination, soit qu’ils n’ont pas ce type de problème (que font-ils ici ?). Leur départ n’est pas un risque mais une opportunité.
Merci Paul,
Ca va dans le sens du Gorille ! Effectivement l’opération PWYW consistait à auto-évaluer son propre positionnement vis-à-vis de TIME-COACH. En ce sens, ceux qui ont décidé de partir ont trouvé leur place, ailleurs.
C’est un choix que je respecte, d’autant qu’il me permet de faire de la place pour de nouveaux arrivants.
La question reste entière pour ceux qui restent : ils ya ceux qui ont participé aux programmes payants. A présent que ces programmes ont disparu, il y a ceux qui ont contribué au PWYW pour faire durer l’aventure.
Mais que faire de ceux qui restent les bras croisés, tous principes levés en bouclier ? En quoi puis-je leur être utile ? Qu’attendent-t-ils précisément ? Le passage à l’action de désinscription est-il si difficile ? Faut-il que la décision vienne de l’extérieur ?
Leur monde se crée-t-il grâce aux décisions des autres ? Pensent-ils que leur inertie est sans effet sur ce qui les entoure ? Ont-ils conscience que lorsqu’ils sont sollicités, NE RIEN FAIRE est un choix concret qui porte à conséquence au moins dans leur vie ? Que les choses ne se font jamais toutes seules…
Je m’arrête là car on va bientôt toucher le Gorille.
Merci pour ce rapprochement, mais quel nom donner à cette opération pour que le PWYW ne masque plus le gorille lors d’une deuxième lecture ?
– CHOIX++ ?
– VALEURS-COACH ?
– FIN++ ?
Vous avez une partie de l’argumentaire du produit, mais pas encore son nom.
A++
Stéphane
J’adore “A++” !
Le temps, c’est la vie (“Les morts n’ont pas de montre”). L’échéance, c’est la mort.
Terminer, finir, aller se coucher, arriver, finaliser, conclure, fermer, tourner la page et toute les manières d'”avoir fait” sont des formes de mort. Vivre, c’est être et faire. Mourrir, c’est finir ou avoir fait (ne rien faire est une forme d’action).
Toutes, à des degrés divers (le plus souvent si bénins qu’on ne s’en rend pas compte), mettent en jeu un processus de deuil avec ses étapes (déni, colère, marchandage, dépression, acceptation) le plus souvent -heureusement- si rapidement qu’on ne les perçois pas.
La procrastination est donc une forme de peur de la mort (barrer la tâche à faire dans une liste est-elle une forme d’assassinat ?). Finir une tâche la fait disparaître et oblige à faire son deuil. Terminer une maison, obtenir un diplôme, etc. obligent à faire le deuil d’un chantier, d’une vie étudiante, etc.
“A+”, comme “au revoir” est plus facile à accepter que “adieu” qui fait peur en explicitant la fin -la mort- du moment précédent.
“A+” est comme une promesse de réincarnation: la fin d’un chapître comportant la promesse d’un autre qui le suivra. Les lamas tibétains qui enseignent l’Eveil vie après vie sans jamais l’atteindre sont-ils des maîtres en procrastination ?
“A++”, ce serait rien moins que l'”Eveil”, la sortie du cycle des réincarnations, “A+” et autres procrastinations. Bref, le détachement par rapport au choix de l’action, bref: le Nirvana !
“Ha ha++” est bien aussi 😉
Là, il faut que je profite de l’occasion pour raconter pourquoi j’ai adopté le A++ avant de signer mes articles, parce que c’est une belle histoire :
A début, j’écrivais simplement «A bientôt» ou «A+» pour dire «à plus tard»… Ca a bien duré quelques mois.
Le système de notation en cours élémentaire n’est pas fait avec des notes sur 20, mais avec des appréciations. Ma fille avait souvent des TB (Très bien), voire des TB+ en récitation.
TB+, c’est l’excellence !
Un jour nous avons appris une récitation de Victor Hugo ensemble, et lorsqu’elle me l’a récitée, j’ai été tellement ému que je lui ai dit :
– Si j’étais ta maîtresse, je te mettrais un TB++ !
J’ai souri parce que ça me paraissait improbable :TB+, c’est le sommet !
Le lendemain matin, j’ai écrit un article pour TIME-COACH et ce que j’avais dit à ma fille a fait écho. J’ai donc ajouté un +, ce qui a donné :
A++ !
J’ai trouvé ça sympa.
Le soir, ma fille m’a tendu son cahier de poésie pour que je le signe… A ce moment là, je me suis dit :
– Imagine ! Imagine un instant qu’elle ait eu un TB++
Ma fille souriait de plus en plus, comme si elle lisait dans mes pensées.
J’ai ouvert le cahier, et là je me suis rendu compte que son institutrice et moi n’avions pas les mêmes limites !
Il y avait écrit :
TB+++++++++++++++++++++++++ !
Un véritable feu d’artifice !
Depuis, j’ai gardé mon A++ ! Et il a même donné naissance à des noms comme PENSEE++, MOTIVATION++, etc.
Mes enfants sont mes premiers inspirateurs. Ils m’apportent régulièrement des idées d’articles.
A++
Stéphane.
Bonjour Stéphane
Quand j’ai mis un commentaire à fin de l’opération PWYW, j’ai noté ce qui me semble être une incongruence : tu demandes à ce que chacun évalue ce que TC lui a apporté mais en même temps tu imposes un choix parmi des montants prédéterminés, tout en glissant ailleurs qu’on peut les combiner pour contribuer au niveau de son choix (ce qui avoue le n’est guère pratique).
Dans ta réponse à mon commentaire, http://www.auto-coaching.fr/index.php/fin-de-l-operation-pwyw/#comment-5190,
tu as écrit : “Je te promets que j’y réfléchirai à deux fois dès que je ferai une opération PWYW… Je veux dire une vraie opération PWYW.”
Dans une transaction financière (ou autre) il y a deux côtés, celui qui donne ou qui paye et celui qui reçoit ou encaisse. Une VRAIE opération PWYW est faite pour récupérer des sous. Ici le but premier est ailleurs.
Je pense que les passes de basket ici symbolisent la réception et que le gorille c’est le départ. Autrement dit : dans le PWYW ce qui est très visible et perceptible (avec des différences et des biais de perception individuels importants), c’est le bénéfice que tu reçois toi (le “fournisseur”) du PWYW. Ce qui est important dans le fait de participer au PWYW c’est … de participer. Le gorille c’est… celui qui donne, le “client” ! Ce qui est important c’est l’acte, car il dit “oui je reconnais que je ne cible pas le bon problème, que j’ai besoin d’aide pour voir ce qu’il y a à voir”. Accepter l’aide est le premier pas vers une évolution. PWYW c’est affirmer que “je le vaut bien”.
Merci Florence,
Belles comparaisons… Je n’y aurais pas pensé.
Ca mérite réflexion car si le Gorille m’a inspiré cette opération (pour l’illusion), je n’ai pas encore réfléchi à l’en-deçà.
Ce qui est sûr, c’et qu’il y aura un avant-gorille et un après-gorille…
Accepter l’aide est le premier pas vers l’évolution. Ca c’est sûr ! En particulier les aides dites «humiliantes». C’est à dire très simples pour l’aidant et qui font des miracles chez l’aidé… Par contre ce paradigme est soumis à condition : il faut être sûr que tu demandes de l’aide à la bonne personne : qu’elle est capable de t’aider.
Comme je l’ai écrit dans un autre article (il y a bien longtemps), si tu as besoin d’aide pour déménager, assure-toi que les amis que tu appelles ne te feront pas un malaise en portant une armoire. Il ne s’agit pas d’appeler les personnes «disponibles», mais les personnes qui peuvent porter des meubles.
Je sais que je peux aider beaucoup de gens. Mais je sais aussi qu’il y a des milliers de lecteurs que je ne peux pas aider, et qui sont pourtant accrochés à TIME-COACH. Et d’après ce qu’ils disent, c’est uniquement pour le rapport qualité/prix !
(mais comment font-ils pour diviser par zéro ?)
C’est angoissant de les retenir ! Je m’imagine ce qu’ils seraient capables de faire une fois qu’ils auront lâché ma sacro-sainte «générosité», pour enfin se lancer dans leurs projets avec une vraie stratégie, un vrai budget, et une personne qui ne fait pas de cadeaux. Ce n’est pas mon style, mais je comprends que certaines personnes aient besoin de ça pour avancer.
Pour moi, il n’y a rien de pire que de se sentir inutile… Je ne vais pas rester coincé avec des gens qui me disent avec leurs mots «J’aime votre inutilité gratuite, ais ne vous avisez pas à me faire payer CA !».
Et surtout, il est temps que je consacre mon énergie à des gens comme toi. D’une certaine façon, je me suis aussi focalisé sur l’équipe blanche, délaissant mon Gorille. Pourtant, il le vaut bien !
Merci d’exister, Florence.
Stéphane.
Oups j’ai oublié la deuxième partie de question : renommer l’opération
je te propose
Bénéfice++ ou MOI++ ou Je le vaut bien (ce forum n’est pas public, on ne risque rien 🙂 )
Ca c’est drôle ! Juste avant de décider d’arrêter les programmes payants, j’ai pensé à un dernier programme que j’aurais appelé MOI++ (J’ai encore les brouillons) : l’art de parler de soi, la reconnaissance de ses valeurs, les injonctions contradictoires que l’on s’impose et qui nous divisent en 4 ! La révélation du leader intérieur/extérieur, etc;
Et puis je me suis ravisé. Mais finalement, si on efface ou on remplace les paragraphes qui ont trait au PWYW dans mes 20 derniers articles, c’est fait !
MOI++ ! Finalement, je l’ai écrit !
Je me demande combien de lecteurs s’y inscriraient… Surtout si je leur proposais de payer ce qu’ils veulent.
On vient de frôler le Gorille !
Ca ne m’étonne pas de toi !
A++ Florence.
Stéphane
Bonsoir Stéphane, j’ai jeté un œil par curiosité mais je ne voyais aucun intérêt à compter les passes, je m’en moquais éperdument et donc, j’ai vu le gorille. J’ai contribué au PWYW mais aussi à des programmes payants. J’ai trouvé plein de choses intéressantes dans Time Coach. J’ai souvent renoncé à des achats à cause du prix mais je trouve normal de payer Time Coach. Dans mon travail, il m’arrive à tort de ne pas faire payer des petits plus à mes clients et je m’aperçois qu’ils ne m’en sont même pas reconnaissants, ils considèrent que tout leur est du. On n’accorde de la valeur qu’à ce qu’on paye !
Bonjour Stéphane,
Je choisirai la notion de “Responsabilité” sur cette opération 😉
Je souscris ! en ajoutant responsable de mes choix pour moi.
En lisant votre commentaire Pascale je me suis demandée s’il y avait un mot pour “responsable de moi-même”. Je n’ai pas trouvé mais en cherchant j’ai trouvé ce texte de Margaret Paul venant de son livre “Healing Your Aloneness: Finding Love and Wholeness Through Your Inner Child.” Je n’ai pas lu le livre, j’en ai juste trouvé cet extrait que j’ai traduit (et je vais acheter le livre entier !) :
“Certains feraient n’importe quoi pour recevoir l’amour et l’approbation des autres, ou pour éviter leur désapprobation, croyant (à tort) que l’approbation va les rendre heureux et qu’ils peuvent d’une certaine façon contrôler le fait d’être approuvé ou désapprouvé. Vous croyez peut-être qu’il est plus important de recevoir de l’amour que d’en donner, que c’est l’amour et l’approbation des autres qui sont vraiment importants. Beaucoup de gens pensent que leurs meilleures émotions viennent du fait d’obtenir quelque chose de quelqu’un d’autre – connexion, attention, sexe, approbation, compréhension, amour – plutôt que de réaliser que leurs meilleures émotions viennent du fait de donner de l’amour et de la compréhension à eux même et aux autres. Ils pensent que leurs meilleures émotions viennent de l’extérieur d’eux-mêmes plutôt que de l’intérieur. Si vous croyez cela, vous voulez toujours plus et plus de quelqu’un ou de quelque chose: plus de sexe, plus d’affection, plus d’attention, plus d’approbation, plus de temps avec quelqu’un, ou plus de nourriture, de drogues, d’alcool, de possessions matérielles, d’argent ou de pouvoir, et vous pensez que vous n’en n’avez jamais assez.
Cette fausse croyance est au cœur de l’addiction et de la codépendance. Ces personnes pensent à un niveau très profond que leurs meilleures émotions viennent d’une autre personne. Elles ne pensent pas pouvoir générer de tels sentiments par elles-mêmes.
Vous devez décider que c’est votre propre responsabilité de vous connecter profondément et avec amour à votre enfant intérieur et vivre ainsi des émotions qui sont meilleures que celles expérimentées avec une autre personne. Derrière tout ça, ces personnes ont peur d’être responsables de leurs propres émotions, en raison de leurs croyances. Elles pensent qu’elles sont incapables de prendre soin d’elles-mêmes et de se rendre heureuses.
Ces personnes ne se décoincent que quand elles acceptent la responsabilité de leurs émotions malgré leurs peurs et leurs croyances, ce qui en général a peu de chance d’arriver avant que ces personnes ne touchent le fond. Ce genre de personne change rarement avant que leur vie ne s’effondre, avant que leur protection ne marche plus du tout pour elle.”
Dans le PWYW on peut de même avoir deux attitudes : donner pour recevoir l’approbation de Stéphane, et plus largement du “groupe des Time-coachers” ou bien donner pour être responsable de soi-même.
Dans un PWYW classique, on rémunère l’autre. Dans celui que Stéphane propose, on se responsabilise, et d’une certaine façon on se rémunère soi-même en donnant. Enfant, on attend le Père Noël et on est heureux des cadeaux que l’on reçoit. Adulte on a toujours le plaisir de recevoir, mais aussi et surtout celui de donner, et celui de recevoir le plaisir de celui qui donne en plus de son cadeau.
Merci Pascale, grâce à vous j’ai une belle lecture qui m’attend !
Responsable de soi ++
Florence,
La responsabilité de soi-même, c’est la PROACTIVITE ! Tu résumes très bien le concept.
Donc ce serait : PROACTIVITE++ ou PROACTIVITE-COACH.
Ca sonne bien !
Merci !
Pour ce qui est du DONNER POUR RECEVOIR (de moi, des autres, de toi-même), j’aimerais ajouter la notion de solidarité sociale que tu as déjà évoquée, sans la nommer :
– Une personne qui a un petit revenu mais qui attache de l’IMPORTANCE à son Développement Personnel peut contribuer au PWYW à hauteur de 3 euros. C’est beaucoup pour elle, et c’est un geste qui a beaucoup de valeur si elle estime que TIME-COACH lui est utile.
– Une personne qui est plus aisée, et qui a également bénéficié de TIME-COACH peut contribuer à hauteur de 300 euros, parce qu’elle estime avoir gagné davantage. Ce n’est pas une question de concurrence, mais de niveau de vie.
Si pour ma part, je ne fais aucune différence de traitement entre les deux personnes, on se retrouve dans un système solidaire : TIME-COACH peut continuer d’exister, parce que les contributions de plusieurs centaines d’euros assurent les frais nécessaires à son existence (et son évolution), et aussi parce que je saurai que mes articles bénéficient à deux profils. Si les personnes qui peuvent payer 3 euros ne le font pas, je vais considérer que je suis utile à ceux qui font de gros chèques sans grimacer. Ca je le sais ! Mais j’aspire à être utile à davantage de monde. Encore faudrait-il que ceux à qui on s’intéresse ne baissent pas les bras au moment où la question d’argent apparaît.
A++
Stéphane
Bonsoir Stéphane,
” Encore faudrait-il que ceux à qui on s’intéresse ne baissent pas les bras au moment où la question d’argent apparaît.”
Faut-il s’étonner que ceux qui sont à l’aise financièrement soient plus à l’aise avec les questions d’argent ?
Les contributions de petits montants sont-elles seulement le fait de “riches qui ont un problème de trésorerie” ?
Paul,
Je n’ai pas volé le fichier de l’armée du salut, ni piraté le serveur des restos du coeur pour constituer mon fichier. Il serait indécent de ma part d’aller voir des gens qui ont du mal à se payer à manger ou qui ne savent pas où ils vont dormir le soir, pour leur proposer de mieux gérer leur temps.
Les lecteurs de TIME-COACH (en particulier ceux à qui je me suis adressé pendant l’opération PWYW) ont une ordinateur et un accès Internet depuis plusieurs années. S’ils ont un problème de trésorerie à chaque fois que je crée un programme payant, c’est que je leur porte la poisse ! Il est préférable, pour eux, de mettre fin à la relation.
Comprenez par là que les personnes qui n’ont jamais participé aux programmes payants de TIME-COACH ne sont pas des nécessiteux. Si on se penchait sur la gestion de leur argent, on trouverait énormément d’achats non-utiles. Ca ne me pose aucun problème. J’aimerais juste qu’ils prennent conscience que lorsqu’ils me disent «je n’ai pas d’argent», ils devraient simplement ajouter «POUR CA» pour finir leur phrase. Et en le disant, ils pourront comprendre que «CA» ne leur apporte rien, et qu’ils peuvent se délester des «CA» en 2 clics, 3 maximum.
Ils n’entendront plus jamais parler de moi, mes programmes, mes petits jeux, mes gorilles… C’est une liberté à portée de clic, et c’est peut-être leur Gorille…
Les personnes qui ont des difficultés à investir dans leur Développement Personnel (quel que soit leur niveau social), n’ont pas un problème d’argent, mais un problème de proactivité. Elles ont l’impression que leur vie se passe sans elles, et qu’elles n’ont aucune influence sur le monde qui les entoure.
L’opération PWYW est un programme sur la proactivité : ma vie et entre mes mains… Mon monde interne crée mon monde externe. Je n’ai pas de fleurs dans mon jardin, parce qu’à chaque fois que je vais chez Jardiland, je trouve qu’ils abusent avec leurs prix exorbitants, 2 euros pour quelques graines qu’on trouve dans la nature, mais pour qui ils se prennent ?!!!
30 minutes plus tard, vous les trouverez dans une auto-tamponneuse à la foire du trône.
Ca ne me dérange pas ! J’aimes les fleurs et j’aime les auto-tamponneuses. Mais si je devais renoncer à l’un au profit de l’autre, je prendrais ma décision, et il ne me viendrait pas à l’esprit de me plaindre du fait que l’un est accessible et l’autre est hors de prix. C’est de l’estime de soi : je fais un choix et je me respecte…
Les personnes que je souhaite aider sont celles qui n’arrivent pas à faire ce choix avec sérénité. Elles iront à la Foire du Trône, et d retour chez-elles, elles se sentiront coupables (ou honteuses) de ne pas avoir un jardin fleuri.
L’idée c’est de troquer la phrase :
– Jardiland, Gamm vert, Truffaut, et les autres, tous des voleurs qui profitent des gens qui aiment la Nature, et à cause d’eux, je ne peux pas avoir un beau jardin !
par :
– Les fleurs, je m’en tamponne !
Vous n’avez pas idée des progrès que procure ce sentiment de liberté.
L’opération PWYW a permis à beaucoup de lecteurs de me dire : «TIME-COACH, je m’en tamponne !».
Il était temps ! Ils peuvent passer à autre chose, et moi aussi je peux le faire avec ceux que j’intéresse vraiment.
Au fond, vous savez très bien que ce n’est pas une question d’argent, surtout lorsqu’en payant 3 euros, on peut recevoir autant qu’en payant 300, et que la sauvegarde du système est assurée par «les riches».
Tant qu’il y aura des lecteurs «riches» prêts à alimenter le système pour que tout le monde en profite, il convient de remplacer :
– Ils ont du pognon, ils peuvent se permettre de jeter leur argent par la fenêtre !
par
– GRATITUDE…
La Gratitude et un Gorille particulièrement difficile à percevoir.
Je l’affirme : dans ce système, payer 3 euros, c’est faire preuve de Gratitude envers ceux qui payent 300. Les deux sont complémentaires, et c’est essentiel pour continuer à partager.
En dehors de ces deux extrêmes, je peux vous assurer que la plupart des personnes qui participent aux initiatives de TIME-COACH ne roulent pas sur l’or. Elles ont juste fait un choix : renforcer «CA», qui leur réussit.
A++
Stéphane
Intéressant ! Je ne mettais pas cela derrière le mot proactivité et du coup je suis allée “faire mon enquête”. Pour moi (et en fait ceux qui m’entourent), proactif est opposé à réactif : je prends les devant au lieu d’attendre que les choses me tombent dessus pour faire quelque chose. Ta définition va nettement plus loin. Et la mienne d’après wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Proactif) fait partie des interprétations erronées. Difficile quand il s’agit d’un néologisme de se référer à des siècles d’usage et une fois mis au monde, un mot vit souvent sa vie d’une façon que son inventeur n’avait pas imaginé. La version anglophone de wikipédia donne un éclairage complémentaire. on y trouve notamment :
“refers to anticipatory, change-oriented and self-initiated behavior in situations” (se réfère au fait d’anticiper, d’attitude initiée par soi-même et orientée vers le changement).
“acting in advance of a future situation, rather than just reacting. It means taking control and making things happen rather than just adjusting to a situation or waiting for something to happen. Proactive employees generally do not need to be asked to act, nor do they require detailed instructions.” (Agir en anticipant une situation future, plutôt qu’en y réagissant. Signifie prendre le contrôle et faire que les choses adviennent plutôt que de s’ajuster à ce qui est ou d’attendre que les choses arrivent. Les employés proactifs n’ont généralement pas besoin qu’on leur demande d’agir, et n’ont pas besoin d’instructions détaillées). Et enfin : “adaptability is about responding to change, proactivity is about initiating change” (l’adaptabilité se rapporte au fait de répondre au changement, la proactivité au fait d’initier le changement).
Proactivité va donc au delà de la responsabilité de soi-même mais c’est exactement ce que le PWYW (enfin celui de TC !) signifie pour moi. Donc oui Proactivité++ ou Proactive-coach c’est exactement ça.
Voilà une semaine qui commence sous un jour intéressant en tous cas. Merci 🙂
Bonjour Florence,
Je termine un article en ce moment qui sera, dans la prolongation de cette nouvelle ouverture que tu as à propos du mot PROACTIVITE.
Pour se familiariser davantage avec l’en deçà du mot, et les chemins qui nous y mènent.
A++
Stéphane
Génial 🙂 Alors j’attends cet article avec intérêt et plaisir anticipé !
Bonne journée à) toi
Florence
OK Pascale,
Donc pour rester dans mon style, ce serait un programme nommé :
RESPONSABILITE++ ou RESPONSABLILITE-COACH.
Ca me va ! Effectivement, la notion de la responsbilité de sa vie et de ses choix est dominante dans ces 20 articles. Le PWYW sert de fil conducteur, de support, de prétexte… Mais c’est bien un programme complet que vous avez reçu.
A++
Stéphane.
Je ne fais que rarement des commentaires mais je vous lis avec beaucoup d’intéret.
Pour le test du gorille j’ai effectivement vu le gorille mais je me suis trompé dans le comptage, le gorrillem’a fait perdre 2 passes 🙁
Certainement le gorille m’a distrait mais j’ai quand même continué à compter, je pense que dans ce test mes deux atouts ont été le soucis du détail et à la perséverence.
Pour l’opération pwyw, personnellement je l’ai ressenti comme une incitation à prendre une décision, à se bouger.
Je l’ai aussi ressenti comme un message qui dit il ne suffit pas de dire/penser que quelque chose est important pour soi, encore faut-il le montrer et passer à l’action pour le préserver, pour le conserver.
Pour moi, c’est aussi une incitation à faire des choix, les faires tant qu’il est temps et à essayer de se simplifier la vie lors de ces choix.
Alors pour renommer l’opération PWYW je vous propose :
– faites vos choix en fonction de vos valeurs
– qu’est-ce qui est important pour vous ?
– passez à l’action.
J’ai bien aimé l’histoire du A++ et du TB++++++++++
ça me fait penser à un code que j’ai avec ma fille qui un jour avait terminé un mail qu’elle m’envoyait par un <3 (image d'un coeur pour les non initiés), et je lui ai répondu en terminant le mien par 2,999999999, oui je suis un peu matheux sur les bords;-), depuis j'utilise souvent ce code pour lui dire que je l'aime…
Merci Christian,
Oui, la notion de responsabilité, et des choix de vie est très présente dans ces 20 articles.
On peut donc les lire en y trouvant une autre «obsession» que le PWPW…
A++
Stéphane