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Hommage : c’est pas ta faute !

Difficile de ne pas faire le lien entre mon article de la semaine dernière, et cet extrait du film WILL HUNTING.

Même sans connaître l’histoire, la scène est poignante… Je crois qu’au final, c’est ce film qui m’a inspiré la réplique que j’ai répétée à mon fils…

Si vous n’avez pas vu ce chef-d’œuvre (et même si vous l’avez vu), voici l’occasion de rendre hommage à un acteur aux multiples talents qui a marqué ces dernières décennies :

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Brault
Brault
9 années il y a

Bonjour,

Je n’arrive pas à lire la vidéo, peut être ne suis je pas le seul ?
A+

Dot
Dot
9 années il y a
Répondre à  Brault

Non, tu n’es pas le seul. Je ne peux pas la voir non plus.

Véronique O
Véronique O
9 années il y a

Merci pour cette scène, je la prends pour juste cette scène et je n’essaie pas de la mettre dans le contexte du film dont je ne me souviens pas assez.
Immédiatement je me suis sentie happée par une émotion liée à de la vie actuelle avec mon fils (21 ans) et je me pose la question, de comment sortir du Trio Infernal : Victime/Bourreau/Sauveur quand on voit une faute ?
En disant à mon fils “ce n’est pas ta faute”, je détourne de lui une part de responsabilité qu’il pourrait croire devoir porter et si je ne pense pas devoir porter la faute non plus (ou une part minime) vers qui ou quoi diriger la responsabilité et la faute dans le parcours, les attitudes et les actes.
Comment aller vers une situation saine en laissant l’erreur ou la faute en dehors, sans la faire porter à qq’un, entre autre pour ne pas devenir une victime et qu’un sauveur vienne mettre son grain de sable à sa façon ?
Quand on détecte une faute, comment faire pour aider l’autre et soi même à ne pas regarder la situation avec de la culpabilité à faire porter ?
Le livre de Christian Meurois – Le clou que j’ai enfoncé http://www.meurois-givaudan.com/fr/page16.html m’a permis de voir certains sentiments par d’autres angles, n’empêche que c’est un sujet très difficile à dépasser et à traiter avec mes enfants.
Bien à vous tous
Véronique

Veronique ROBAGLIA
Veronique ROBAGLIA
9 années il y a

Merci Stéphane ,

Cette scène est magnifique et résonne avec mon vécu actuel qui a besoin d’entendre ces mots d’Amour inconditionnel .

Bien à vous,
Véronique

Jacques
Jacques
9 années il y a

Super scène, super film, supers acteurs, magnifiques de courage et de lâcher prise, merci Stéphane pour ce moment intense.
Jacques

Olivier J
Olivier J
9 années il y a

Bonjour à toutes et à tous. J’étais absent du net depuis plus de deux mois. C’est ma faute, j’ai pris mes premières vacances depuis neuf ans et qu’est-ce que j’ai aimé ça ! Les doigts de pieds en éventail avec ma copine et les bains de mer sous le soleil, j’ai adoré. Mon absence sur internet, c’est simplement ma faute. Et puis ensuite, et ce n’est pas ma faute, j’ai reçu mes deux frères, leurs femmes et leurs enfants et nous avons tellement discuté pendant ces deux semaines que je n’ai pas eu le temps de me connecter. Je vous assure que ce n’était pas de ma faute.
Vous avez déjà compris où je veux en venir. C’est ma faute, ce n’est pas ma faute, c’est de ma faute ou bien ce n’est pas de ma faute, tout cela n’est qu’un sous produit de notre éducation. Une sorte de formatage.
J’ai cru longtemps qu’une dichotomie entre le bien et le mal était à l’origine de notre morale judéo-chrétienne, mais je me suis rendu compte que ce sentiment d’être coupable, ce sentiment de culpabilité (exprimé chez nous par exemple par la faute directe et les expressions « c’est ma faute » et « ce n’est pas ma faute ») est la source de nos faiblesses. Etre coupable, être à l’origine de la faute, c’est accepter de porter les causes d’un déséquilibre. Et que ne ferait-on pas pour réparer, quitte à accepter la rédemption que nous propose la morale en réparation de notre faute ? Et puis j’ai vu aussi que ce culpabilisme existe aussi , sous des formes différentes, dans les cultures musulmanes et bouddhistes. (Les autres, je ne sais pas)
Pour moi, dire « c’est de ta faute » ou bien dire « ce n’est pas de ta faute », c’est participer à ce culpabilisme qui nous empoisonne la vie. Après tout, lorsqu’on perd des données, lorsqu’on perd un parent, lorsqu’un proche perd sa santé, c’est la faute de qui ? On perd, c’est tout et il n’y a aucune justice, aucun coupable. Ce sont les choix que l’on fait ensuite qui importent, pas les larmes que l’on verse pour la perte. Facile à dire, pas facile à réaliser…
Le père défunt d’un vieux camarade d’école avait l’habitude de dire : « Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ».
Cette phrase m’a aidé, même si je préfère aujourd’hui concevoir que l’équilibre de ma vie n’est fait que de choix.
Au fond, faire des choix, c’est aussi accepter de perdre ce que l’on n’a pas choisi.
Ce n’est la faute de personne, ce n’est ni la culpabilité, ni l’innocence de qui que ce soit. C’est juste une rupture d’équilibre. Un nouvel équilibre est obligé de se créer et nous avons le choix dans les éléments pour le reconstruire. Nous pouvons y mettre les parpaings de la culpabilité comme nous pouvons y déposer les prémices de la compréhension de ce qu’est un équilibre, sa nature et sa constitution, etc.
Pour finir, tout à fait d’accord avec le film dans lequel la phrase « ce n’est pas de ta faute » est répétée obstinément jusqu’à provoquer une compréhension. Ce n’est plus de la morale, c’est de l’ouverture d’esprit.
Et puis, pour vraiment finir : j’ai passé de supers vacances ☺

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