Ce jour est un jour anniversaire. C’est la date de commémoration du décès de mon père.
Triste anniversaire, me direz-vous ?… Pas tant que ça !
Il y a encore 3 ans, je ne pouvais pas parler de mon père sans pleurer. Je pouvais l’évoquer puis changer de sujet rapidement, mais une discussion en profondeur était toujours accompagnée de larmes…
Est-ce que ces larmes s’effacent parce que je l’ai oublié ou parce que les souvenirs s’étiolent ? Pas du tout ! Si je ne pleure plus, c‘est parce que je résous peu à peu mes inachevés.
Depuis l’année dernière, je partage avec ceux qui le souhaitent le programme «La peau de banane». Ce programme, ou du moins quelque chose qui devait mettre en valeur l’attitude que mon père m’a transmise, était un inachevé. Mon inachevé ne vient pas d’une rébellion contre cette attitude (je me suis toujours comporté comme un bon ramasseur de peaux de bananes), l’inachevé tien au fait que je ne lui ai jamais exprimé ma Gratitude pour cet héritage… C’est chose faite.
Cette année je vais vous raconter son histoire préférée. L’histoire est simple et courte, au premier degré elle va simplement vous faire sourire, sans plus… Et si nous allions chercher ce PLUS vous et moi ?
Mon père a dû me raconter cette histoire des dizaines de fois. Il n’était pas gâteux… S’il me l’a répétée, c’est certainement parce qu’à chaque fois, elle était d’actualité : il me proposait une solution.
J’ai eu l’occasion de diffuser cette historie il y a 4 ans. Le pionniers doivent s’en souvenir. Mais si votre inscription date de 3 ans ou moins, vous ne l’avez certainement jamais entendue. Pour ceux qui s’en souviennent, il y a une nouveauté qui vaut le détour : je vous la raconte en vidéo, et il y a même une petite surprise liée à mon inachevé de cette année.
Voilà qui est fait :
A++
Stéphane SOLOMON
PS : Merci à Catalina pour les illustrations. Travailler avec vous fut un plaisir et une expérience remarquable.
Je me souviens très bien de cette histoire et je l’ai déjà racontée de nombreuses fois à mes amis et mes petits enfants. Elle m’a permis de me débarrasser moi-même de quelques chèvres qui m’empoisonnaient la vie. Merci Stéphane !
Bonjour Jacqueline,
Alors ça, ça me fait plaisir ! D’autant que vous vous souvenez de la morale de cette histoire. Beaucoup de gens pensent (et j’en ai fait partie), que le but du jeu est de se pénaliser, de s’alourdir afin de se sentir soulagé une fois que le poids est retiré.
Mais ce que mon père m’a appris (sur le tard), c’est que des chèvres, on en a des tas autour de nous !
On les a adoptées de bon coeur pour quelques temps, et puis on les a gardées pour différentes raisons, en en faisant des habitudes. Comme pour perdre du poids ou éponger ses dettes, le principe n’est pas d’en rajouter, mais de trouver des solutions pour se délester de ce qui nous encombre déjà.
A++ Jacqueline,
Stéphane
JE SUIS SOUVENT INTERPELLEE PAR VOS MESSAGES ET JE NE PEUX VISIONNER LA VIDEO DE LA CHEVRE DU BONHEUR….
DOMMAGE POUR MOI????
A UNE PROCHAINE FOIS.
Bonjour Cambou,
Essayez ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=Fx3BKbHTAhQ
Moi aussi je me souviens de cette histoire 🙂
Et quelle plaisir de l’entendre racontée par un enfant, de la voix touchante de Levanah! Je ne sais pas si j’ai commenté la même chose il y a quelques années, mais cela me rappelle la réflexion que je me suis faite lorsque mon premier fils est né : “mais qu’est-ce que je faisais avec tout ce temps libre que j’avais ‘avant’!”. (Bon la différence, évidente c’est que cette chèvre là, je l’ai gardée avec plaisir).
On a plus que l’on ne croit. Plus de temps, plus d’espace, plus de richesse (dans plus d’un sens), plus d’énergie. Plus d’amis aussi.
A bientôt.
Merci José,
Effectivement, tout est chèvre ! Même un bon livre peut en être un. Il faut donc choisir ses chèvres au lieu de se retrouver du jour au lendemain, avec un troupeau dont on ne sait que faire…
Nos enfants sont autant nos chèvres que nous sommes les leurs… C’est sûrement pour ça que le lien est si fort. On ne s’en lasse pas 😉
A++
Stéphane
Au delà de l’histoire, j’ai été très émue par une chose toute simple : c’est par la voix de sa petite fille que votre papa continue à transmettre… Simple et juste, au sens de placé avec justesse. Et il y a fort à parier que cette transmission inter générationnelle ne s’arrêtera pas là ! Je vous embrasse
C’est vrai ! Je ne dis pas ça parce que c’est ma fille (quand-même un peu), mais elle est forte ! Et encore, vous ne l’avez pas vue chanter.
Tiens, cadeau :
https://www.youtube.com/watch?v=Vgg1xS_xjMI
Hey! Elle est douée pour le chant, Lévanah. Et elle travaille, visiblement. Bravo!
Shuuuut, il ne faut pas lui dire que lorsqu’elle s’amuse en chantant, elle travaille sa voix.
Ce n’est pas que j’aie peu qu’elle décide d’arrêter de travailler, mais elle serait capable de me demander un salaire…
Pour peu qu’elle me dise «Paye ce que tu veux», elle va me ruiner !
😉
A++
Stéphane
J’ai oublié de vous le dire hier, mais justement dans cet «au delà de l’histoire» que vous décrivez, il y a l’inachevé que je libère cette année :
J’ai raconté cette histoire des centaines de fois (dans mes coachings en face à face, dans TIME-COACH, et en conférence), mais je ne l’ai pas transmise à mes enfants ! Peut-être la peur qu’ils ne la comprennent pas comme j’aimerais qu’ils la comprennent…
Lorsque je dis «Voilà qui est fait !», c’est bien de cette dimension dont je parle : non seulement mes enfants connaissent cette histoire, mais désormais, ils sont capables de la raconter à leur tour. C’est du ++
Merci d’avoir relevé cet «en deçà». Ce type d’intervention sous mes articles font toute la richesse de la Newsletter.
A++
Stéphane
J’ai une théorie là-dessus: la non-linéarité de l’exaspération.
Si l’on considère une même unité de douleur/bonheur, et X la douleur subie.
Il y a 2 seuils: S1 et S2.
a) Si X est inférieur à S1, faire cesser la douleur produit un bonheur égal qui l’annule totalement (on revient à 0).
b) Si la douleur est supérieure au premier seuil et inférieure au second seuil S2, la faire cesser produit un bonheur qui ne suffit pas à l’annuler totalement. Le souvenir de la douleur reste douloureux.
c) Si la douleur est supérieure au second seuil S2, la faire cesser produit un bonheur qui dépasse la douleur, et il reste un bonheur résiduel. D’où le paradoxe de la chèvre qui permet de monter le niveau de douleur au-dessus du second seuil S2 avant de la faire cesser.
Un exemple bien connu est le retard de l’avion: salle d’attente, un avion est en retard, le retard augmente progressivement sans réelle communication de la compagnie.
* autour de 30minutes de retard, les visages sont fermés et les gens râlent sagement.
* au-delà de 45 minutes, les plus virulents commencent à râler à voix haute, à exiger des informations au guichet, etc.
* entre 1h30 et 2h30, l’exaspération est à son paroxysme. Les gens sont debouts et marchent de long en large, râlent bruyamment et élèvent la voix au comptoir. Les plus agités sont prêts à en découdre.
* à partir de 3h de retard, quelque chose d’extraordinaire se passe: les gens commencent à se découvrir les uns les autres, à échanger et à com-pâtir (souffrir ensemble). Des offres spontanées d’entraide apparaissent (prêts de téléphone, partage de nourriture, offres d’assistance, etc.)
I) Le responsable de compagnie qui vient s’excuser et expliquer la situation pour un retard de 45minutes est reçu dans une quasi indifférence. Tout au plus quelques râleries à voix basse (« pas trop tôt », « toujours pareil avec la compagnie X… »). Les cadeaux offerts à ce moment-là seront considérés avec suspicion (« ça ne leur coûte rien de toute façon, ils peuvent bien se permettre… »)
II)Le même qui vient alors que le retard est de 2h se fait presque insulter (« vous vous rendez-compte ? » « vous n’avez pas honte ? » …). Ses cadeaux seront immanquablement jugés inadaptés et insuffisants (voire lui seront jetés à la figure !)
III) Le même qui vient alors que le retard est de 4h est accueilli avec soulagement comme un sauveur (« Enfin ! » « On n’y croyait plus » …) et ses cadeaux seront appréciés.
Moralité: si vous faites subir (aux autres ou plus communément à vous même) une douleur supérieure au premier seuil mais inférieure au second seuil, rajoutez une chèvre pour dépasser le second seuil avant de la faire cesser !
Par exemple, si vous êtes une compagnie et que votre avion a 1h30 de retard, retardez-le artificiellement de 3h de plus (ajoutez une chèvre), ça vous coûtera beaucoup moins cher en image de marque et ça peut même créer de la sympathie pour votre compagnie si vous savez trouver un cadeau approprié à offrir à vos clients… lorsque vous annoncerez que l’avion est prêt 😉
Oula, heureusement que vous nous offrez à la fin, une histoire d’avion bien conrète, parce que les inégalités mathématiques du début donnaient l’impression qu’on allait tomber sur un os…
Ah ! J’ai compris : vous avez placé une chèvre dès le début de l’histoire, afin de la retirer, et soudainement c’est devenu limpide… Belle démonstration !
😉
A++
Stéphane
La chèvre des uns est le bouc émissaire des autres 😉
A qui le dites-vous !
Cette histoire m’a fait penser qu’il n’y a que lorsqu’on est malade qu’on apprécie vraiment d’être en bonne santé.. Dans ce conte là, cette idée “d’en profiter car ça pourrait être pire” est transmise plus positivement et efficacement. Je n’arrive pas à me sentir heureux d’être en bonne santé en m’imaginant que je pourrais être malade puis heureux d’être dans l’état de bonne forme où je me trouve ici et maintenant – en effet, ça ne me fait rien -. Je culpabilise de cette incapacité et je me retrouve avec une double peine: incapacité et culpabilité.. tout ça parce que si une négation est niée, mon cerveau a imprimé l’idée du négatif “quand même” avec le cortège d’émotions désagréables qui accompagne cette idée -niée ou pas-. Quand on dit à un enfant marchant sur un mur “attention, ne tombe pas”, il pense “tomber” et cette injonction risque effectivement -inconsciemment- de le faire tomber par “suggestion”, il faudrait par exemple juste dire “garde l’équilibre, prends confiance”.
Donc ça marche mieux si on imagine une gentille chèvre pour bien profiter de sa petite maison.
Penser/imaginer n’aide pas “vraiment” à être plus heureux mais rien de tel que l’expérience. Je parle du fameux “attention, ne touche pas au four, tu pourrais te brûler..”. Tant que l’enfant n’a pas fais l’expérience de se brûler un peu ou de sentir directement la chaleur, il ne SAIT PAS ce que signifie cet avertissement.
Il faut donc VRAIMENT faire l’expérience (co-naissance du savoir avec l’événement)..il faut mettre une gentille chèvre dans sa maison pour vraiment profiter de ce que l’on a. Y penser ne suffit pas, il faut faire l’expérience positive de la gentille chèvre embarrassante.
Donc chercher les chèvres squatteuses autour de nous et s’en libérer est une très très bonne idée !
Dans mon histoire, la chèvre à mettre dehors est l’idée que “Je n’arrive pas à me sentir heureux d’être en bonne santé en m’imaginant que je pourrais être malade”….
Ah bein non. Ce n’est pas l’idée…
L’idée est de ressentir de la Gratitude pour ce que tu as plutôt que de t’en plaindre.
J’ai un problème de voiture, mais j’ai une voiture !
J’ai un problème avec mon téléphone portable, mais j’ai un téléphone portable !
J’ai un problème sentimental, mais j’ai des sentiments !
L’une de mes sociétés bat de l’aile, mais elle m’a nourri pendant des années, et j’en ai deux autres qui marchent plutôt bien. Soit elles aideront la troisième à se redresser, soit, après le dépôt de bilan, je pourrai consacrer davantage de temps aux deux sociétés qui fonctionnent ! Le temps de revenir au régime que j’ai choisi, c’est à dire 3 entreprises.
Et pourquoi pas une quatrième dans la foulée ?… C’était peut-être ça le sens de cette «défaite» : j’avais besoin de créer une entreprise, et de m’interroger sur ma capacité à en gérer plus de 3…
Je sais que c’est dur à comprendre quand on n’est pas entrepreneur ou quand on a créé LA boite de sa vie (avec toutes les peurs de la perdre un jour)… Mais il y a une différence entre perdre un COMMENT et perdre un QUOI. Parfois, en perdant un COMMENT, tu gagnes un POUR QUOI !
En d’autres termes : un échec peut être considéré comme un éveil du SENS de la vie.
Lorsque tu te plains, c’est un échec. A ce moment-là, tu peux inverser la tendance en revenant vers l’essentiel.
A++
Stéphane
Ah Stéphane je comprends peut-être le ++
Mettre les chèves dehors ça du bon, c’est passer du – au +, du bonheur négatif au bonheur positif…
Se dire que si je réalise que j’ai peur parfois, que je gère mal mes émotions… c’est aussi se dire, “je suis en vie, merci la providence, je suis en progrès, merci l’auto-coaching..” c’est renverser le négatif pour aller dans le positif et le sentiment de gratitude de pouvoir travailler sur soi, de dépasser ma condition stressante pour la remplacer par le bien être constructif vers plus..aussi haut que le ciel vers ++
Hello Patrick,
Frankl appelait ce que tu décris «le bonheur négatif». Il l’a vu chez ses camarades prisonniers du camp de d’Auschwitz un véritable bonheur se dessiner lorsqu’ils n’étaient pas frappés par leur geôliers (alors qu’en théorie, il n’y avait pas d’autre issue)… sauvés par une alerte, et parfois par une tolérance difficile à expliquer…
Il a ensuite travaillé sur le Bonheur Positif avec ses patients en logo-thérapie.
On a tous ce genre de bonheur : j’ai moi-même été heureux à 14 ans, lorsque j’ai appris que j’avais le diabète, car j’ai enfin su ce que j’avais ! Ca portant un nom, et que des chercheurs travaillaient dessus. C’est rassurant d’avoir une maladie connue…
C’était juste le diabète. Ouf !
Par contre, en ce qui concerne ta conclusion, j’ai longtemps cru moi aussi, que c’était la morale de l’histoire. Mais mon père a fini par m’expliquer que j’avais déjà plein de chèvres, et qu’il était temps de les rendre et de faire un bon ménage intérieur…
A++
Stéphane
En fait ma conclusion est en 2 temps, je dis d’abord que le bonheur négatif (“ah je devrais me sentir heureux et bien puisque je ne suis pas malade…”) ne suffit/fonctionne pas et je dis même que l’évocation du négatif (‘”malade”) provoque en plus en nous des émotions/peurs qui vont avec.. je ramasse même en prime la culpabilité d’être “incapable” d’être heureux en pensant au “bonheur négatif”. Je dis dans un deuxième temps qu’il faut chercher les chèvres qui sont déjà dans notre maison de la réalité (pas seulement celui celle des idées), chercher les fardeaux que nous portons déjà au monde sans nous en rendre compte. Dépenser de l’énergie pour trouver ce qui nous pèse et mettre ces soucis dehors, voilà à quoi je cherche à m’attaquer.
Par exemple en ce moment je réalise que dans mes dernières relations j’ai réagi trop fort à l’impression de “perte d’autorité” et à celle du risque d’avoir “une mauvaise réputation”..ça m’irrite..ça me fait peur.. et du coup je perds vraiment de l’autorité et j’attrape vraiment une mauvaise réputation de grincheux..
Ouste chèvres malfaisantes “peur, autorité, réputation” dehors !
AH ON SE SENT MIEUX !
Merci à Mickaël, Stéphane et Lévanah.
Passeurs d’histoires à travers le temps !
Engagements passés, désencombrement, ouverture, changement, gratitude…et j’en passe. Les histoires sont riches de sens !
Merci à vous trois pour ce conte
Merci à toi Frédéric,
Les histories riches de SENS… Ca fait une différence pédagogique immense.
Souviens-toi de tes professeurs préférés : ils avaient toujours une histoire à raconter, et souvent des expériences personnelles à partager. C’était fort !
Mon pire souvenir scolaire est celui d’un professeur d’Histoire, qui ne savais pas raconter l’Histoire. Il ne faisait que lire ses notes de façon monocorde. Les redoublants s’amusaient parfois à dire d’avance ce qu’il allait nous dire… mot pour mot !
Cette histoire-là, mon père a dû me la raconter des dizaines de fois… J’ai dû lui dire «je la connais» 2 ou 3 fois seulement. D’une part parce qu’il continuait quand-même, et d’autre part, parce qu’à chaque fois que je croyais la connaître, j’ai découvert un nouveau SENS.
C’est d’ailleurs ce qui m’est arrivé avec Lévanah lorsqu’elle a pris le ton pour le dialogue entre l’homme et sa femme… ET j’ai également découvert des choses en voulant illustrer l’histoire…
Mais ce qui me fait le plus plaisir c’est que les pionniers s’en souviennent ! Je pense que si j’avais donné une méthode :
1. Dressez la liste des choses qui vous pénalisent
2. Réservez 2 à 3 heures par semaine à régler ces choses une à une
3. Refaites une liste dans 6 mois
Peu de gens s’en seraient souvenus. Mais une histoire, c’est très différent. Ajoutes-y de l’art, de la culture, de l’émotion… Et c’est ancré !
Ensuite, tu peux donner une méthode pour complémenter…
La question à se poser lorsque quelqu’un raconte une histoire ou qu’il partage une expérience (sa propre histoire) est toujours la même :
– Qu’est-ce que je peux en faire ?
Ceux qui ont compris le truc, vont se débarrasser de beaucoup de chèvres qui encombrent leurs vies.
A++
Stéphane
Le conte, j’adore.
Je travaille beaucoup avec les contes pour faire passer du sens. Les contes ne sont pas que pour les enfants….
Je me souviens d’un jour sur le bord d’une plage carribéenne où je contais une belle histoire ( l’oiseau de Junaïd) à un vieux couple martiniquais et je revois encore leurs yeux d’enfants, la tension perceptible de l’écoute vraie. Et moi qui fait le clown, qui fait vivre l’histoire avec les mains, avec mes mimiques, avec le ton…toute une mise en scène pour le plaisir de dire, de faire passer du sens….
Merci de me rappeler à ce rêve enfoui…devenir conteur 🙂
Frédéric
Bonjour,
Une bien charmante histoire.
Elle m’interroge sur ma capacité à modifier mes sensations… en d’autres termes, pour ma part le gorille n’est pas la chèvre !
A+