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Plume d’ange

Vous est-il déjà arrivé de croire en quelque chose d’absurde ? Quelque chose qui vous donne le sentiment qu’il vous sera possible de changer le monde (ou même votre petit monde) tout simplement parce que vous l’aurez partagé… Il suffirait que les gens vous croient !

Vous commencez par en parler à vos proches, mais «nul n’est prophète en son pays» : ils vous ramèneront à la réalité… Au mieux, ils vous diront que c’est possible, mais que vous n’êtes pas fait pour ça… Au pire, ils vous proposeront de prendre du repos parce que vous avez l’air fatigué. Entre les deux, il y a ceux qui déformeront vos propos, essayant de mêler le pragmatisme à l’irrationnel.

Décidé de trouver votre public, vous décidez d’aller vers ceux qui vous croiront à coup sûr. Et là… vous hésitez :

– Mon idée me fragilise, comment puis-je la proposer à ceux qui me ressemblent ? Je vais les fragiliser eux aussi…

– Et si eux aussi ne me croyaient pas ? Je vais me sentir bien seul !

Alors vous procrastinez, procrastinez, procrastinez… à en devenir suspect : vous avez à peine repéré votre public, que déjà les bien-pensants commencent à vous soupçonner de vouloir manipuler, mentir, et profiter de la fragilité des autres ! Un peu comme si votre peur se réalisait à force d’y penser…

Mais l’idée est trop forte, alors vous passez à l’action ! Et à peine avez-vous eu le temps d’ouvrir la bouche que l’autorité qui vous surveillait vous arrête ! Elle était là prête à vous freiner au premier élan, parce que l’élan a tardé…

Et après ?

Je préfère laisser l’artiste surnommé «le petit taureau» vous raconter l’histoire… Attention, âmes sensibles, ne regardez pas ça au bureau. Transférez cette adresse à la maison pour la regarder ce week-end :

Merci à Philippe RUBY pour cette belle ressource

Hommage

Lorsque j’entends ce poème, je pense à Philippe Ignace SEMMELWEIS. Ce nom ne vous dit peut-être rien (sauf si vous avez suivi RICHE-ATTITUDE).

En 1847 le taux de mortalité maternelle et néonatale était de 12% à 18% dans la plupart des établissements médicaux. Le femmes n’osaient plus accoucher dans les cliniques de peur de mourir de la fièvre puerpérale avec leur bébé. SEMMELWEIS trouva une solution géniale, qu’il proposa à l’ensemble de la profession. Elle fut rejetée.

La solution de SEMMELWEIS posait trois problèmes :

  1. Elle était d’une simplicité humiliante : les médecins ne pouvaient avouer qu’il aurait suffi de faire une chose aussi simple pour sauver tant de vies.
  2. Elle ne reposait sur aucune base scientifique. Aucune science (de l’époque) ne pouvait expliquer ce miracle.
  3. Sa solution était écrite dans les livres sacrés depuis plus de 2.000 ans, et pratiquée par les sages-femmes religieuses. L’autorité médicale ne supportait pas l’idée que l’on puisse introduire une quelconque pratique religieuse dans leurs cliniques, sans l’étayer par la science !

Bien des femmes continuèrent à mourir avec leurs bébés. SEMMELWEISS tenta de convaincre ses confrères. Il fit de nombreuses recherches pendant des années pour trouver une raison rationnelle à sa bonne pratique… Mais il ne trouva rien de convainquant. Il en devint aigri, et parfois violent dans ses propos, au point de se faire renvoyer de sa clinique. Ce n’est qu’en quittant Vienne pour la Hongrie, qu’il put faire valoir ses résultats, loin du regard de ceux qui le connaissaient… Le taux de mortalité baissa à moins de 1%. Sa pratique fut généralisée en Hongrie, mais Vienne s’y opposait toujours…

SEMMELWEIS fit une dépression nerveuse. Maltraité dans un hôpital psychiatrique, il mourut à l’âge de 47 ans, sans savoir que sa pratique allait être généralisée et ritualisée dans le monde entier, quelques décennies plus tard, lorsque Pasteur expliqua le phénomène.

De «mystique», la pratique devint logique puis obligatoire…

A++

Stéphane SOLOMON

PS : Ah… J’ai failli oublier de vous dire quelle est cette pratique ésotérique, qui sauve tant de femmes et d’enfants… Ce rituel simple, rapide et efficace, qui fut refusé principalement pas déni religieux : SEMMELWEIS proposait à ses confrères de se laver les mains avant de procéder à un accouchement ! Une idée qui, pour l’époque, devait être aussi choquante que le PWYW…

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lalou
lalou
9 années il y a

bravo Claude Nougaro – merci à toi Stéphane

mais pq? tu mélanges Semmelweis et ton fameux PWYW ??

et bon w-e heureux

Marie
Marie
9 années il y a

Merci Stephane! Infiniment merci!
Vos messages me touchent si fort que j’arrive à franchir les immences barrières que sont pour moi cet outil (c’est la premiere fois que je me risque à oser écrire sur ce support… )dépassant à l’occass la peur du jugement sur mon ortographe incertaine.
J’attends vos messages comme des rayons de soleils qui me font souvent rire et pleurer en meme temps!Merci infiniment!
Je les accueillent avec plaisir en ces temps qui me sont parfois difficiles!
Merci beaucoup aussi pour toute cette energie au sujet de la PWYW.
La PWYW j’adore! :o)) Moi je trouve cela magnifique!…
La question de Lalou m’a fait pleurer et réagir…Créer a des aspects difficiles ,l’incomprehension en fait partie…Lorsque c’est quelqu’un que j’aime cela m’est douloureux!Merci Lalou de m’avoir permis de dépasser mon “handicap”de peur du jugement dans le “partage public écrit”.
Encouragements a Stéphane pour tous ces mots partagés gratuitements qui m’aident à ressentir un peu plus chaque jours que je suis riche de tout ce que j’ai à offrir :o))
De ressentir cela accroit mon gout de vivre et c’est celui que je préfère!

Stéphane
Stéphane
9 années il y a

Bonjour et merci tout simplement.
Car ce matin en allumant mon ordinateur j’ai ouvert ce message avec autant de curiosité que les précédents et en particulier les vidéos. Et la quelle belle surprise “la plume d’ange” de Monsieur Nougaro, apparait dans le titre. Oui je l’écouterai à l’extérieur du bureau, car ce fabuleux texte chanté, a un lien sacré qu’il est difficile de partager aussi avec l’extérieur. Il m’a accompagné lors d’un long trajet en voiture, sous la neige, de nuit pour aller voir une derniere fois mon Grand Pere, qui lui aussi m’a tant apporté. Pour moi c’est notre texte.
Je t’écris, pour la première fois depuis plus de 3 ans, pour lui rendre hommage tout simplement, c’est très spirituel mais important pour moi, et c’est le genre de concept difficile à partager avec notre entoruage, un peu comme l’histoire de cette plume…
Alors merci pour ce début de semaine et pour m’avoir donner cette occasion. Le soleil est présent, le sourire au coin des lèvres (je progresse), et surtout tout l’apport de mon Grand Père en moi, qui à sa façon m’indiquais de jamais reporter au lendemain ce qui peut être fait immédiatement (c procrastiner non ? )…
Mince!!!!! il faut que je me munisse de ma carte pour finir la démarche engagée comme quoi j’ai encore besoin d’être accompagné….
Bonne semaine

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