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Qu’est-ce qu’un auto-coaching ? (1/2)

On me demande souvent en quoi consistent mes programmes d’auto-coaching tels que ZEN-COACH, CONFIANCE-COACH, MEMORY-COACH, etc.

La réponse que j’aime donner est la suivante :

Vous avez suivi TIME-COACH. Est-ce que ce processus vous a été utile ?

  • Si oui, adhérez  à un autre programme qui correspond à vos attentes (mémoire, confiance en soi, stress, objectifs, etc.)
  • Sinon, n’allez pas plus loin ! L’auto-coaching n’est pas fait pour vous.

En d’autres termes, mon meilleur argumentaire de vente est l’EXPERIENCE que vous avez vécue. Cette expérience vaut des milliers de mots. C’est comme un échantillon grandeur nature.

Mais il semble également que beaucoup de lecteurs n’aient pas compris ce qu’est une démarche de Coaching, la confondant avec une Formation ou une prestation de Conseil, ce qui est loin d’être le cas. Il est donc important, pour vous comme pour moi, que le Coaching soit défini de plus près. Vous pourrez ainsi aborder mes prochains articles avec un œil plus aguerri : celui de l’auto-coach.

Dans ce premier article, je vais définir le coaching, car un auto-coaching est un coaching à part entière, avec une différence : au moment de choisir votre coach, vous optez pour vous-même.

Voici, pour commencer, quelques informations sur ce qu’un COACHING accompagné par un professionnel pourra vous apporter :

Un coaching vous apporte les énergies nécessaires pour que vous puissiez utiliser ce qui est en vous et autour de vous afin d’atteindre vos objectifs. C’est un processus de performance pendant lequel le coaché, accompagné par un professionnel, réapprend à utiliser son propre potentiel pour obtenir des résultats concrets et mesurables.

Toutes les autres définitions, comparaisons et oppositions sont des paraphrases, des commentaires ou des « originalités » basés sur ce principe.

Comparaisons par opposition

Un Coach n’est pas un Formateur puisqu’il n’est pas sensé vous enseigner des choses, mais vous aider à mettre en application ce que vous savez déjà. Un coach n’est pas forcément «plus fort» ou «plus intelligent» ou «plus cultivé» que son coaché. Prenez, par exemple, les cas sportifs : le champion est capable de faire bien plus que son coach. Le coach est là pour l’aider à révéler sa force intérieure, à maintenir le rythme pendant la compétition, et à surpasser ses peurs et ses doutes (préparation mentale).

Un coach ne donne ni cours, ni recommandations, ni même des conseils. Il évoque, il interpelle, il propose, il invite, il donne des idées… Lorsque son client croit qu’il n’a pas le choix, le coach lui propose un panel de choix et d’options pour élargir le champ des possibles. Lorsque le client a trop de choix et ne sait par quoi commencer, le coach l’aide à prendre des décisions grâce à diverses techniques. Le choix validé n’est pas celui du coach, mais celui du coaché.

Un formateur explique COMMENT FAIRE, un coach clarifie le POUR QUOI FAIRE… Souvent, un coaching peut mener vers une formation si un savoir-faire s’avère nécessaire pour atteindre l’objectif. Cette formation n’est pas dispensée par le coach (sauf cas de double compétence, ce qui n’est pas interdit).

Un Coach n’est pas un Thérapeute : il ne s’adresse pas à une personne malade ou dépressive ou en perdition, mais à une personne qui se sent bien et qui aspire à aller vers la performance. Certaines personnes qui souffrent de troubles psychologiques peuvent être coachées : dans ce cas l’objectif du coaching ne concerne pas le mal-être dont elles souffrent, mais le mieux-être auquel elles aspirent.

Le coach peut tenir compte d’une maladie, d’un handicap ou d’un mal-être pour délimiter le champ d’action et trouver des solutions en fonction de ces limites.  Le coach peut également encourager une personne qui tente de l’utiliser comme un thérapeute, à aller vers un processus thérapeutique… Parfois, accepter de se faire soigner, apparaît comme «l’objectif caché» du coaching.

Un Coach n’est pas un Guide Spirituel. Il aide les gens à se rapprocher de leurs croyances, à les maintenir, à les exprimer avec conviction, à se protéger des «briseurs de rêves». Mais il n’impose pas ses croyances personnelles. Pour la métaphore : un coach juif ou musulman, peut rapprocher un coaché catholique de Jésus-Christ, si telle est la mission qui lui est confiée.

Un Coach n’est pas un Conseil. Il reconnaît la notion de CHOIX, et propose des idées à portée du demandeur, même s’il ne les a pas étudiées. Par exemple :

  • Un conseil en diététique vous convaincra de suivre un Protocol précis en fonction de ses connaissances ou de son expérience. Sa fonction est de savoir ce que vous ne savez pas.
  • Un coach en diététique élaborera avec vous des plans d’action qui tiennent compte de vos croyances, vos valeurs, votre perception du monde, vos motivations, etc. Il vous aide à composer avec ce que vous avez en vous-même. Ce qui signifie que lui, comme vous, avez la conviction que ce que vous savez est suffisant (pour vous).

Un Coach n’est pas un Maître. Il n’impose pas son style de vie à ses disciples avant de leur révéler un «mystère». Il ne leur fait pas faire vœu de silence, de chasteté, de pauvreté, de fidélité, etc. Il considère que le mystère fait partie intégrante de chaque vie, et qu’il peut apprendre de ses élèves, autant qu’ils peuvent apprendre de lui durant ce processus où l’apprentissage apparaît davantage de façon naturelle (non programmée).

Cas particulier ; le Mentorat

Un Coach peut être un Mentor pendant une période définie, si tel est le désir de son coaché ou si l’action en solitaire comporte des risques. Cette pratique est souvent assimilée à «une formation sur le tas», mais le mentorat s’appuie davantage sur l’ATTITUDE que sur les COMPTENCES. Le Mentor inspire son disciple en commentant ses actions, en analysant ses réussites et ses incidents de parcours, en l’interrogeant régulièrement sur ses ressentis vis-à-vis d’une situation… Le Mentor privilégie l’expérimentation : il utilise l’erreur comme un outil pédagogique et s’appuie sur les actions correctives pour fixer certaines notions propres à l’ATTITUDE gagnante.

———–

Le coach part du principe que vous êtes un être sublime et unique, et que vous savez ce qui est bon pour vous, même si vous faites le contraire… Grâce à différentes techniques, il révèle le SENS de votre parcours en levant le voile qui a été posé sur vos réussites, vos idées, vos rêves, vos convictions, vos valeurs… Ces lumières qui sont en vous, et qui peuvent éclairer votre avenir.

En vous proposant de nouveaux choix et en ajoutant des options à vos choix antérieurs, le coach vous invite à redessiner votre mission de vie, à votre rythme, et en tenant compte de votre personnalité profonde.

Grâce aux outils tels que le recadrage (nouveau regard), la confrontation (débat constructif), la maïeutique (questionnement), la proactivité (sens des responsabilités), l’engagement (cohérence des actions avec vos objectifs), la psychologie cognitive (étude de la perception et des comportements qui en découlent), la modélisation (mimétisme et personnalisation des pratiques d’excellence), la communication (dialogue intérieur et extérieur), l’expérimentation (l’analyse des réussites), etc. vous partez en quête de nouveaux horizons, définissant de nouveaux objectifs, et passant à l’action grâce à des plans à la fois ambitieux et à votre portée.

Je termine en paraphrasant Cyrano :

Le coach est celui qui souffle, et qu’on oublie…

(texte original – plus dramatique – : «Oui, ma vie, ce fut d’être celui qui souffle et qu’on oublie !»)

En effet, le but ultime d’un coaching est l’autonomie. Le coach peut être sollicité à nouveau pour d’autres objectifs (une fois les premiers objectifs dépassés), mais il n’y a pas de coaching à durée Indéterminée. Ce sont des missions clairement délimitées qui se succèdent (si nécessaire).

Pour conclure

J’espère que ces quelques lignes vous aideront à bien comprendre le principe du Coaching, et surtout à éviter la confusion avec d’autres processus, qui ont chacun leur intérêt, mais qu’il convient de distinguer.

Pour vivre un coaching accompagné par un professionnel, vous pouvez me contacter au 06.14.33.09.66 afin de me présenter votre projet. Selon le contexte, je vous proposerai mes services ou je vous orienterai vers des confrères qui sauront vous accompagner mieux que moi.

L’auto-coaching

La seconde partie de cet article concernera l’auto-coaching qui est une solution alternative moins coûteuse (dans tous les sens du terme), mais plus lente. Elle peut également servir de complément : la plupart des clients que j’accompagne sont inscrits à cette newsletter, et beaucoup de mes clients en présentiel ont d’abord commencé par me lire. J’utilise parfois certains de mes articles comme base de travail, et nous adaptons à deux, les solutions proposées, au cas particulier du coaché.

L’auto-coaching seul est indiquée pour ceux qui ne peuvent être accompagnés par un professionnel, à cause d’un manque de Temps, d’Argent ou de Confiance. Cependant, cette pratique nécessite un état d’esprit particulier. Nous découvrirons cela prochaînement

A++

Stéphane SOLOMON

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Benoit CONSIGNY
Benoit CONSIGNY
10 années il y a

Bonjour Stéphane ! Merci pour cette clarification très pertinente du métier de coach !
Une des grandes difficultés de ce metier me semble être de ne pas donner des conseils, alors que c’est tellement tentant !
Pour autant, même s’il s’agit de révéler un potentiel déjà existant chez le coaché, être coach ne s’improvise pas. Il y a des outils à connaitre, comme indiqué dans l’article, et une déontologie à respecter.

Je m’interroge aussi sur le mot “énergie”, utilisé par tout le monde et à toutes les sauces… Ce mot est utilisé dans la définition de l’article, et j’aimerais en savoir plus. Autant je peux comprendre les concepts d’énergie potentielle, cinétique, électrique, etc… donnés par la physique, autant j’ai tendance à bloquer dès qu’on parle des “énergies de l’univers”.

A bientôt,

Benoit

Olivier
Olivier
10 années il y a

Merci Stéphane,
Merci parce que si vous n’êtes pas un gourou, pas un thérapeute, pas un consultant, vous m’avez été fort utile.
Je lis vos mails depuis très longtemps (je ne sais depuis quand mais ce fut un long temps) et jusqu’à présent, faute de moyens financiers je me contentais de réfléchir à vos articles. Je vous ai même reproché, si vous vous en rappelez, une erreur pédagogique 🙂
En fait, j’avais soif de profondeur et je vous reprochais de ne pas me la proposer dans vos réponses.
J’étais en souffrance à l’époque, et j’attendais des réponses à ma souffrance via tous les médias, y compris donc vos mails.
(Ceci en réponse à votre mail dans lequel vous m’avez fait parvenir les quelques interventions que j’avais faites à l’époque).
Je n’avais pas compris que, tant que j’étais en attente de réponses, j’attendais de vous et de tout le monde, quelqu’un qui soit guido-thérapeuthico-conseiller… Jusqu’à ce que j’agisse enfin pour moi.
J’ai mis un an pour trouver une solution… et à partir de là, tout s’est accéléré ! Tout s’est mis en place “comme par miracle”.
J’ai enfin levé la tête et “la vie” s’est mise à me faire des cadeaux.
Je m’étais auto-coaché tout à fait empiriquement et cela a porté ses fruits.
Et puis… Enfin, après des années à vous lire, j’ai adhéré à deux de vos programmes.
Quel bonheur !
Oui, je sais déjà tout ce que vous dites, mais le recradage…
“Je suis là pour redresser ce qui est tordu” disait un certain.
Ce qui est tordu existe réellement et fonctionne, mais lorsque le tordu est redressé, il fonctionne tellement mieux !

Je viens donc de suivre deux de vos programmes. Oui, ils viennent “en complément” du travail personnel que je fais. Je pourrais penser qu’ils ne sont que des compléments, mais ils sont un “complément essentiel”. (Et il n’y a pas de paradoxe).

J’ai très envie de suivre un troisième programme qui m’intéresse, mais je vais attendre janvier. Je suis un peu lent à vraiment assimiler. Je ne voudrais pas être un simple lecteur qui trouve vos écrits intéressants.
Pour moi, l’auto-coaching est un lent processus en plusieurs couches, et j’ai besoin d’y revenir.
En tout cas, ce qui m’épate, c’est que plus je m’implique personnellement dans vos programmes (non pas par la communication extérieure mais plutôt dans leur application dans le quotidien), plus les gains pour moi sont riches et tout à fait inattendus. J’adore ce genre de surprise !

Même si vous n’êtes pas le M.essie (clin d’oeil), merci à vous d’avoir frappé au carreau de ma fenêtre, et merci à moi-même de vous avoir ouvert ma porte 🙂

Je suis vraiment très heureux de mon présent, et merci à vous, car je me suis servi de vous.

A bientôt

Olivier
Olivier
10 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

Un petit conte en préambule de ma réponse :
Loin de tout, en plein Himalaya, se trouve un monastère qui vit en autarcie des produits de son maigre potager. Les moines méditent en marchant sur les chemins de gravier qui quadrillent les plantations nourricières.
Un moine, pratiquant la marche méditative sur le gravier manque de marcher sur un escargot. Délicatement, il le saisit et le pose sur le bas-côté. Il poursuit sa marche.
Un deuxième moine suivant le même chemin, voit l’escargot sur le bas-côté. Il le saisit, le place sur les graviers du milieu du chemin et l’écrase de son talon en criant.
Le premier moine, alerté par le bruit se retourne voit la scène et une altercation s’ensuit entre les deux moines.
Un troisième moine arrive, et leur suggère d’aller voir le Père supérieur du monastère pour régler leur conflit, ce qu’ils acceptent volontiers de faire. Et devant le Supérieur :
Le premier moine dit : « Nous avons pour règle de respecter la Vie, et cet escargot risquait de se faire écraser au milieu des graviers, c’est pourquoi je l’ai posé dans l’herbe, à l’abri de nos pas. »
Le Père supérieur répond : « Tu as raison. »
Le second moine dit : « Cet escargot allait manger nos salades, nos récoltes et nous n’avons que cela pour survivre ici, il fallait détruire cet escargot sous peine de mourir nous-mêmes. »
Et le Père supérieur répond : « Tu as raison. »
Alors le troisième moine, témoin de la scène et de la conversation réagit et s’étonne : « Mais, Père supérieur, ils ne peuvent avoir raison tous les deux ! »
Et le Père supérieur répond : « Toi aussi, tu as raison. »

———-
En fait j’ai deux réponses.
1. C’est le conte : Tes partenaires ont raison : après 9 mois de gratuité, probablement que ce support n’a plus envie d’investir dans de l’hypothétique rentabilité. Soit qu’ils sont perdants déjà, soit qu’ils espèrent plus.
Et puis toi aussi tu as raison. Tu as choisi ce don internet en plus de ton activité de coach plus rentable, et tu argumentes ainsi, par le qualitatif, que j’appellerais plutôt de l’amour (au sens large du don).
A la fois l’exemple de mon parcours est pour toi une confirmation de ton action et pour eux la confirmation de leur manque à gagner.
2. Qu’est-ce qui m’a fait adhérer à deux de tes programmes et bientôt à un troisième ? C’est un ensemble de choses. Le premier élément, c’est d’abord un réveil dû en priorité à une situation matérielle en impasse. J’ai dû trouver une solution. Pendant ce temps, tes mails étaient comme un gilet de sauvetage qui me permettait de me sortir la tête hors de l’eau pour de cours instants. Je ne pouvais avoir conscience de ton travail, tout occupé à survivre. Mais voilà que d’autres facteurs m’ont permis en plus de ta bouée de prendre de plus amples respirations. Et c’est là que j’ai pu me rendre compte de l’utilité de ton action. J’ai de mieux en mieux respiré, et à chaque inspiration, un peu d’intelligence m’est revenue…
Je sais que j’ai fait partie d’une minorité qui n’a pas les moyens financiers pour faire quoique soit d’autre que de survivre, mais après que je les ai eu recouvrés, que j’ai eu l’esprit plus clair, j’ai pu adhérer à tes programmes. Et parenthèse, j’ai aussi maintenant les moyens de me soigner les dents… sans couverture sociale et après dix ans sans soins. Et ça aussi c’est un bonheur ! (Mais c’est une autre histoire).
Et enfin, pour répondre à ton dernier point, j’étais prêt à tout, je voulais adhérer rien que pour te remercier… et là où je me suis « régalé » comme je te l’avais dit, c’est à cause de ton erreur concernant le programme Croyances ++ dont le premier message était réactif. Cette possibilité réactive, même si j’étais prêt, m’a sans doute donné l’impulsion de ne pas être un simple lecteur reconnaissant, mais un participant (intérieur, parce qu’extérieurement je ne suis pas trop là).
La participation, l’implication de moi-même facilitée par ce message. Ce fut une des clés.
Je suis bavard et ne peux m’empêcher de te raconter ce qui suit :
Je t’avais dit que l’édition que j’avais appelé « ma danseuse » et que j’entretenais à perte grâce à mon ancien métier est celle qui m’entretient à présent. Pour exemple, en 1994, j’ai publié un concerto pour piano et orchestre (de la musique contemporaine en plus). Tout à perte si l’on considère la facturation inexistante, mais c’était juste du temps de travail investi. De la perte sur bilan donc. Mais voilà qu’en 2004, je me suis rendu compte que mon temps de travail (un mois) m’avait été payé 11 fois la mise…
Si j’avais écouté mon associé de l’époque qui voulait vendre pour en retirer un gain d’une moitié de plus !
Quelque soit l’avenir, merci Stéphane d’avoir été là pour que je puisse me servir de toi.
Et j’espère continuer 🙂

Suzanne
Suzanne
10 années il y a

Bonjour tout le monde et Stéphane,

Merci Stéphane pour cette belle analyse exhaustive de la fonction de coaching.
Tout en lisant j’avais en parallèle la notion d’auto-coaching et pouvais mesurer tout ce que (je) fait pour (moi). (Je), actif et responsable, (moi) sujet et bénéficiaire des actes de (je). Par exemple, (je) réveille (me) chaque matin. (je) enseigne (moi), c’est (je) qui fait les prises de conscience qui (me) feront avancer, si (je) passe à l’action réalisatrice. etc…

Merci Olivier pour votre message reçu cerveau droit, où vous démontrez à quel point votre auto coaching est conscient. Je vous imagine avec une grande force d’introspection, commune à tous ceux qui bénéficient de leur capacité à méditer.

Stéphane, je voudrais revenir sur la définition que vous donnez d’un formateur:
“Un formateur explique COMMENT FAIRE, un coach clarifie le POURQUOI FAIRE… ”

Celui qui explique comment faire est un conférencier. C’est hélas ce à quoi se limitent certains enseignants. A moins que vous ne fassiez une différence entre formateur et enseignant?

Après s’être assuré que l’apprenant a (ou avoir contribué à faire créer) les outils appropriés, un enseignant propose les défis mettant l’apprenant au contact de ce qu’il peut affronter s’il le décide. Dans la rencontre de l’apprenant avec son challenge, l’enseignant se comporte en coach, il recadre, oriente les questionnements, stimule l’introspection autant que l’émulation, valorise les échanges, s’appuie sur les erreurs pour proposer d’autres défis réparateurs, fait la place belle aux initiatives et aux prises de paroles, ne porte pas de jugement et se met en question en tant qu’apprenant de ses élèves.

Ah! ça va mieux en le disant! J’aime enseigner même et ne peux me résoudre à le dire au passé…

Bonne soirée, gratitude et enthousiasme!
Suzanne

Xavier
Xavier
10 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

La grande question du POURQUOI …
Il me semble qu’elle a un double sens :
– POURQUOI … -> parceque : quelle est la cause, l’origine …
– POUR QUOI … -> dans quel but …

La deuxième question me parait la plus importante, mais je n’y trouve souvent pas de réponse.
Pourquoi, dans quel but me suis je moi aussi blessé à quelques reprises dans ma vie … ???
Ou pire : pourquoi, dans quel but est ce que je vis ma vie en mode survie depuis quelques années … ???

Si je pose les deux questions avec: “pourquoi, à cause de quoi …” je peux trouver une réponse à chacune des situations; mais cela ne m’avance pas tant que celà !

Peux tu approfondir cette question du POURQUOI ?

Béatrice
Béatrice
10 années il y a

Ouahhh! Magnifique! Merci , je partage à 200% et plus!!!! ce point de vue et ai adoré la façon dont tu l’exposes…j’écrivais “vous” jusqu’à présent mais nous avons tellement de visions communes que ça rapproche drôlement!

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