Connaissez-vous Bobby McFerrin ? Si ce nom ne vous dit rien, il y a de fortes chances que l’une de ses créations vous soit familière, car c’est un énorme tube international depuis les année 80 :
Don’t worry, be happy…
Vous fredonnez déjà ? Moi aussi… Dès que j’ai écrit ces mots je me suis mis à chanter. Regardez ce que l’auteur de cette chanson vous propose dans cette vidéo de 3 minutes :
Source : http://www.ted.com/talks/bobby_mcferrin_hacks_your_brain_with_music
Une vibration collective
L’une des objections qu’on me donnait pour ne pas s’inscrire à mes programmes d’auto-coaching était :
– Je ne crois pas au coaching collectif !
La formulation se déclinait sous différentes tournures, mais le thème principal défendait l’idée que chaque être est singulier, et que cette singularité ne peut se contenter de généralités( de techniques et d’outils standards).
Ce paradigme est très juste (à mon sens), mais uniquement si vous briguez une position de champion ou si vous voulez rejoindre un groupe d’élite. Dans mes programmes, je m’adresse à l’auto-coach de tous les jours : celui qui aime dessiner des petits soleils sur son agenda. Celui qui veut libérer du temps pour construire un Bonheur de neige avec ses enfants, et qui apprécie le SENS profond de cette pratique irrationnelle qui se marie très bien avec le rationnel.
Traits communs
Les êtres humains ont des traits communs, des problèmes communs, des valeurs et des croyances communes, et donc, il existe des solutions communes. Dans mes programmes collectifs, je propose ces solutions-là. A vous de les personnaliser si besoin. En revanche, dans mes coaching en face-à-face, je m’adresse à la singularité de mes coachés. Rares sont les clients qui viennent me voir pour trouver des solutions standards…
Lorsque ces non-acheteurs potentiels me faisaient des remarques sur mes programmes collectifs inadaptés aux problèmes spécifiques, il y avait toujours un petit mot gentil à la fin. Une phrase «rassurante» du genre :
– En tout cas, j’apprécie vraiment TIME-COACH qui me fait progresser à différents niveaux… Continuez !
Faudrait savoir ! Ca marche ou ça ne marche pas le «collectif» ?
Des prétextes pour ne pas avancer…
Lorsque j’ai découvert cette vidéo, je l’ai relancée une deuxième fois et j’ai tenté de chanter avec le public. Ca a marché ! Je me suis trompé 2 ou 3 fois, mais globalement c’était juste… J’étais stupéfait, et j’ai relancée pour faire un «sans faute».
Ma fille de 8 ans s’est approchée, et m’a demandé :
– Qu’est-ce que tu fais papa ?
– Je joue !
– Je peux jouer moi aussi ?
Je lui ai passé la vidéo une première fois, elle a compris les règles, et j’ai relancé à un deuxième visionnage : réussite totale !
Nous sommes allés chercher son papy qui était en train de poser une tringle à rideau. Il était embêté, parce qu’on interrompait son travail… Une fois devant l’écran, je lui ai proposé le même exercice enfantin, et il m’a dit :
– Attendez Stéphane ! C’est un extrait d’une conférence. Vous pensez bien que le public a été préparé et chauffé auparavant… Ca ne s’improvise pas !
– Euh… Je ne veux pas vous contrarier, mais la petite a réussi en 3 minutes ! Elle n’a jamais mis les pieds dans cette conférence…
– Oui mais vous savez bien qu’elle a l’oreille musicale !
J’ai réussi à le convaincre d’essayer quand-même. Il a participé au jeu pour me faire plaisir, et il a échoué… Il est retourné à sa tringle à rideau, fier d’avoir eu raison !
J’ai fait l’exercice avec des dizaines de personnes depuis décembre dernier. Le résultat est toujours le même : quand on y croit on réussit, et quand on trouve des raisons pour ne pas réussir, on a raison d’échouer !
Le champ des possibles
Pour réussir quelque chose, vous devez être là POUR CA, avec conviction, plaisir ou ne serais-ce qu’un peu de curiosité. Tout un panel de possibles se libère alors. Si vous tombez là par «hasard», si on vous a trainé de force, si vous n’avez pas envie de participer, si la réussite des autres vous paraît «truquée», si les personnes qui veulent partager leur expérience vous paraissent bizarres, ou vous inspirent de la méfiance… vous diminuez considérablement vos chances de réussite. Le principal responsable de la situation, c’est vous !
Il y a deux solutions pour changer ça :
- Continuez à être responsable, et prenez conscience de vos dénis. En général, la solutions à vos problèmes se trouve dans ce que vous dénigrez (hors de votre zone de confort) ! Vous en revenez toujours avec un cadeau.
- ou bien : continuez à être responsable, et changez d’endroit ! Allez là où vos croyances vous permettent d’évoluer. Là où vous avez CONFIANCE. Cessez de vous faire polluer par un univers qui ne vous convient pas, et par la même occasion, cessez de le polluer par vos dénis.
Papy a opté pour le deuxième choix, et j’approuve sa décision. D’autant qu’avant de retourner vers son univers (le bricolage est pour lui, ce que la musique est pour ma fille), il est sorti de sa zone de confort, juste pour la beauté du geste…
Sa récompense : tout en montant sa tringle, il sifflotait «Don’t worry, be happy !»
A++
Stéphane SOLOMON
Bonjour,
Moi, je fais partie d’une chorale et j’en tire un grand plaisir. Pourtant, j’avoue que je ne prépare jamais rien, je n’en prends pas le temps. J’arrive tout de même a m’accroché aux autres.
La musique, c’est vraiment quelque chose de magique. La musique adoucit les moeurs dit un dicton.
Dans les écoles, dans les prisons, dans les endroits où on aide des gens en difficultés, cela devrait être proposé.
C’est très intéressant, même là, où on ne peut pas parler vraiment de musique.
Bonne continuation et merci,
Nicole
Bonjour Nicole,
La musique est effectivement magique. Lorsque je fais appel à mon esprit créationniste, je me dis que c’est un vrai cadeau du ciel ! Et lorsque j’essaye d’envisager les choses sous l’angle évolutionniste, je me demande à quel moment l’homo-sapiens a créé (ou découvert) les notes de musique, et surtout, ce qui l’a amené à en faire quelque chose d’aussi beau…
Vous évoquez des endroits où on ne peut pas vraiment parler de musique,et ça me fait sourire, car en ce qui concerne mes colonnes, quelle est le rapport à avec la gestion du temps (la raison pour laquelle on s’inscrit sur TIME-COACH). Je ne suis pas sensé parler de musique !
Il y a deux réponses :
– La première est que je me sers de cet extrait musical pour illustrer le principe du collectif, du commun, des propensions naturelles de l’Etre Humain… Les notes de musique sont en nous, gravées, ancrées, de même que d’autres habitudes et d’autres propensions automatiques (comme la procrastination). Cependant, même s’il nous est impossible de reprogrammer les notes autrement (alors qu’un ordinateur pourrait inventer de nouvelles notes et en proposer 8 au lieu de 7 dans la même gamme), nous pouvons COMPOSER AVEC ce qui existe et qui est naturel (ou qui apparaît comme tel). Chacun peut donc composer son temps comme on compose une musique, mais les notes sont les mêmes pour tous.
– La deuxième est plus simples et fait référence à la suggestopédie. C’est une technique qui utilise la musique pour accélérer certains processus. Il y a des musiques qui sont propices à la concentration, d’autres au travail de bureau, d’autres au travail de chantier, d’autres aux activités sportives, etc. Elle peut donc devenir un outil qui accompagne nos actions.
D’une manière générale, tout peut être lié au temps, surtout avec moi 😉 car je trouverai toujours un lien qui associe toute chose au temps.
Le temps c’est la vie ! Toute chose peut lui être associée.
A++
Stéphane SOLOMOIN
Bonsoir Stéphane,
Lorsque je veux ( vraiment )faire quelque chose que je pense difficile , je me prépare mentalement et physiquement alors ce quelque chose est plus facile à réaliser. Dans les moments de préparation je ne fréquente et ne lis que des gens positifs ,je m’isole fréquemment et je cherche aussi des réunions comme celle que nous montre votre vidéo pour me nourrir de la force saine , de l’élan de joie du groupe .Ca marche assez bien.Je crois aussi que la curiosité me pousse à aller voir de temps en temps des gens totalement différens de moi ,pour qui je parais peut être nulle , j’essaye de comprendre nos différence .Est ce de tout ça dont vous vouliez parler?
Bonjour Mary,
Le comportement que vous décrivez est tout à fait dans l’esprit du coaching. Lorsque j’en parle autour de moi, ça fait rêver des gens. Par exemple «la curiosité me pousse à aller voir de temps en temps des gens totalement différents de moi», est une pratique que beaucoup vous envieraient, et on vous félicitera pour ça. Mais étrangement, au moment de passer à l’action, même si l’opportunité se présente facilement, ces mêmes personne vont se dire que c’est trop difficile… On préfère rester «bien au chaud» dans sa zone de confort.
Pourtant, c’est bien en dehors de cette zone qu’on se renforce.
Pour répondre à votre question finale : il y a tant de choses qu’on peut retirer de cette expérience, et il a fallu que je fasse un choix (j’ai écrit 6 pages en réalité).
La thématique que j’ai choisie porte sur le fait que les Etre-Humains sont tous singuliers s’ils doivent exceller face à des situation exceptionnelles, il faut donc un processus singulier, particulier, spécifique… pour devenir champion : trouver le bon coach, qui vous aidera à révéler la spécificité de votre être, et vous aider à remporter le défi grâce à votre différence.
Mais face à une situation routinière de la vie de tous les jours, il existe de «bonnes pratiques» qui permettent d’améliorer son quotidien. Il ne s’agit pas de gagner un concours de chant, mais de participer à l’harmonie collective. Chose visiblement simple, si on se prête au jeu sans chercher ses limites…
Les techniques et les outils de Développement Personnel exposés dans mes programmes (ou dans les livres et autres méthodes sur ce sujet), concernent l’amélioration du quotidien : il y a donc des solutions collectives (et bon-marché, puisque vendues en quantité) pour vous aider à vous améliorer, sachant vous définissez vous-même l’étendue (et les limites) de ces améliorations.
Merci pour cette participation supplémentaire et complémentaire.
A++
Stéphane
Bonsoir Stéphane,
Étonnante vidéo, et quel plaisir de la visionner puis de la tester !
Première vision : je suis épaté de ce que le public suive à ce point ce chef d’orchestre de l’instant. Les intervalles entre les notes sont variables et tout le monde suit…
Deuxième vison : Je participe aussi. Là encore, surpris d’avoir intégré du premier coup la gamme pentatonique comme si elle m’était naturelle alors que je suis formaté “musicien occidental”.
Vous ne pouvez pas savoir à quel point votre message “vidéo hebdomadaire du mercredi” (je taquine) tombe à point nommé !
D’avoir chanté tout seul avec la foule de la vidéo a justement d’un coup ouvert la porte du champ des possibles.
Juste par participation, adhésion et par réflexion suite à vos mots.
Je suis ravi !
Vous parlez aussi de notre responsabilité, de rester responsables dans nos dénis ou dans nos changements. Évidemment je suis absolument d’accord.
Encore une fois, votre message tombe à un moment clé : j’étais en train de vivre le départ d’une période de doute qui m’affaiblissait dans mon nouveau projet de vie. J’étais en train de procrastiner, bref, je me contentais de vivre dans mes pensées. Alors merci 🙂
Du coup, j’aimerais vous poser cette question : que pensez-vous du doute ?
J’ai développé ma question dans un paragraphe que je viens d’effacer car je viens de trouver une réponse tout en le rédigeant. 🙂
Mais bon, je laisse la question posée, dans le cas où vous répondriez quelque chose qui me recadrerait.
En tout cas encore merci, ces sons et vos commentaires m’ont remis en selle.
Olivier
Bonjour olivier,
Je commence par la taquinerie (vous n’êtes pas le premier à m’en faire part) : en diffusant ma vidéo le mercredi, j’ai constaté qu’il y avait davantage de personnes qui la regardaient à partir du vendredi après-midi et pendant le week-end. Mais ce qui m’a fait changer d’avis, c’est qu’en la proposant le vendredi, elle était regardée par davantage de personnes, car elle n’était pas oubliée. Ceux qui se disent «je regarderai ça plus tard», ont plus de chances d’oublier la vidéo du mercredi que la vidéo du vendredi…
Cette vidéo est donc plus utile en fin de semaine ! Et moi, j’aspire à être utile…
Pour répondre à votre question sur le «doute» :
Dans les religions, le doute est l’ennemi de la Foi. Dans le domaine du Développement Personnel, c’est la même chose : on a remarqué que sans travail sur soi, l’être humain ne doute jamais des croyances qui le limitent, mais il doute régulièrement de celles qui l’aident à avancer !
Je le remarque à chaque début de coaching : mes clients doutent rarement de leurs croyances limitantes 😉
On pense souvent que le contraire de la conviction, c’est la conviction contraire (religieusement : le contraire d’un croyant serait un athée). Mais ce n’est pas le cas. Le contraire du croyant, c’est le croyant qui doute. L’athée convaincu est beaucoup plus proche du religieux convaincu dans ses valeurs, ses comportements, ses raisonnements, ses convictions (même l’athée fanatique est proche du fanatique religieux).
Celui qui doute a un comportement girouette : il agit par intermittence, il va rarement au bout de son action, et lorsqu’il termine une action il pense qu’une autres action aurait été meilleure (même en cas de réussite, car il doute que la réussite en soit vraiment une).
Toutefois, le doute est inévitable, ne serais-ce que parce que les autres l’amènent ! Il convient donc de s’en servir pour renforcer ses convictions. Il vient titiller vos valeurs et vos croyances, montrez-lui qui vous êtes !
Combien de fois on m’a dit :
– Comment quelqu’un d’aussi intelligent que toi peut-il croire en D.ieu… ?
(cette question est une sacrée manipulation !)
Dès qu’on essaye de répondre, on entre dans le doute… On essaye de trouver une réponse, et on imagine un monde sans D.ieu, ne serais-ce que pour argumenter…
A force de cogiter sur la question, j’ai fini par trouver la parade : quitte à douter de quelque chose face à une telle question, je préfère continuer à croire en D.ieu, et de remettre en question mon intelligence…
Je réponds donc désormais :
– C’est que je ne dois pas être si intelligent que ça !
Et comme le fait de ne pas être super-intelligent ne me dérange pas (savoir utiliser l’intelligence dont je dispose me semble plus efficace), cette réponse me fait un bien fou !
Vous me connaissez : mon but ici n’est pas de vous dire qu’il FAUT croire en D.ieu, mais tout simplement d’être congruent : soyez concrètement, ce que vous croyez, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, et agissez en conséquences.
Créez des croyances fortes, des convictions inébranlables, et allez de l’avant avec les valeurs et les croyances qui vous aident à avancer ! En cas de doute, choisissez de remettre en question ce qui vous empêche d’être vous-même (c’est ça qui pénalise).
Tenez-moi au courant de votre progression concernant le projet en cours, car j’adore tomber à pic !
A++
Stéphane.
Très sympa l’animation musicale.
Pour une fois un artiste qui ne prend pas son public pour des pauvres d’esprit, juste capables de répéter quelques syllabes.
Lui aussi il “croit” que son publi est capable … et ça marche !
Mais si la réussite se fonde (dans une large mesure) sur la croyance ; la croyance se fonde aussi largement sur la réussite.
Le cercle peut aissi bien être vertueux, que vicieux quand ça va mal.
Dans ce cas là, la solution est “hors de notre zone de confort”, mais que viens faire le déni là dedans ?
Bonjour Xavier,
La croyance se fonde sur 3 choses :
– Ce que tu as vu ou entendu durant ton enfance (stades d’évolution de l’enfant)
– Ce qu’on a voulu te faire voir et te faire entendre pendant ton enfance (éducation)
– Les incidents spécifiques (les expériences heureuses ou malheureuses qui t’ont marquées, et qui ont créé un ancrage positif ou négatif – échecs et réussites -).
Le Développement Personnel t’aide à travailler sur ces trois axes :
– La perception : sa-tu vraiment entendu ce qu’il y avait à entendre, et vu ce qu’il y avait à voir ?
– La capacité d’adaptation : tu ne vis pas dans la même époque que tes parents et tes autres éducateurs. Et surtout : tu n’es pas eux, tu es toi ! Comment vas-tu adapter ce qu’ils t’ont transmis pour être toi-même, et vivre dans TON MONDE ? (sans forcément renier tes éducateurs ou leur envouloir, bien au contraire).
– Le SENS de ton parcours : si l’interprétation que tu donnes à tes expériences n’est pas bonne pour toi, tu peux t’autoriser à observer ton parcours autrement. Tu peux te placer sous un autre angle, créant ainsi une nouvelle réalité, et par conséquent de nouvelles croyances.
Si tu arrives à transformer un échec en réussite, iu du moins en étape vers la réussite, le cercle EST vertueux !
Pour répondre à ta question concernant le déni, voire le dénigrement (qui est une manifestation concrète du déni) : ce que tu dénigres est forcément hors de ta zone de confort ! Une personne âgée qui dénigre «la jeunesse d’aujourd’hui» trouvera certainement des voies de dévelopement en s’intéressant à elle. De même un jeune qui dénigre «le vieux schnocks» a beaucoup à apprendre d’eux !
Un athée obtus peut trouver ses solutions dans la bible (surtout s’il l’étudie sérieusement au lieu de se limiter à «l’histoire») et un religieux obtus peut trouver ses solutions dans les théories évolutionnistes. Ca ne veut pas dire que l’athée va devenir croyant et que le croyant va devenir athée, mais que tout en restant soi-même, on peut découvrir des choses qui se trouvent habituellement hors de notre univers, et qui pourtant y ont leur place (quitte à les adapter un peu).
Quant à l’accueil que nous réserve les univers inconnus, ils sont à la hauteur de notre capacité d’aller vers…
Dis-moi si ça fait écho en toi. Sinon, interroge-moi encore !
A++
Stéphane
Bonjour Stéphane,
Merci pour cette vidéo assez extraordinaire de Bobby MC FERRIN que je connais et que j’aime depuis assez longtemps.
Je me suis dis tout de suite en voyant son jeu et la façon dont le public réagissait : c’est un public de connaisseurs puisqu’ils sont là pour B MF et ils ont donc obligatoirement l’oreille musicale. Mais j’ai revu la vidéo et en fait c’est une conférence sur les neuro sciences à l’origine, donc un public plutôt tourné vers les sciences et pas “obligatoirement” prédisposé à la musique. Ce qui me fascine, c’est cette gamme qui n’est pas une gamme de DO basique que tout bon élève de 6ème a monté et descendu avec sa flûte et que tout le monde connait plus ou prou.
Le public est en effet dans une dynamique de BIEN FAIRE et d’empathie envers le musicien qui génère une réussite de groupe assez incroyable.
J’ai l’oreille musicale et j’ai donc bien suivi les notes, mais la dernière m’ a vraiment surprise dans sa justesse de groupe… PEOPLE OFE THE WORLD, WE ARE ONE chantait Burning Spear…
Merci pour ce beau partage 🙂
Merci Marie-Pierre pour ce feedback partagé.
A++
Stéphane
Whaou, j’ai sauté à pieds joints dans la video, je ne sais pas ce que c’est la gamme pentobidule, mais cette petite démo m’a semblée d’une évidence enfantine, elle m’a ravie et amusée, je me suis sentie entraînée avec une foule virtuelle.
Voici un petit cadeau pour vous Stéphane et pour tous mes co-coachés (vous, lecteurs !), une sorte de flashmob à la grecque bourré d’énergie et source de grande joie, une vache de sacré vibration collective, un très joli moment de partage et d’humanité. Voyez plutôt et bonne journée sous le soleil : http://www.youtube.com/watch?v=u0c3xXp5TEE
Bonjour Caroline
Merci pour cette vidéo sacrément entraînante !
Elle m’a immédiatement fait penser à celle-ci que je trouve géniale :
http://www.ted.com/talks/derek_sivers_how_to_start_a_movement# (on peut afficher les sous titres en français !! il suffit de cliquer sur “subtitles” en dessous et de choisir french).
Ce n’est pas tout d’être innovant, de lancer le mouvement, il faut encore qu’un puis 2 puis 10 personnes vous suivent. La seconde est tout aussi essentielle que la première. Quand on dit de quelqu’un c’est bon second mais il n’est pas leader, on voit cela souvent comme un défaut, voilà de quoi remettre les choses à leur place 🙂
Bonjour,
On chante et on fait de la musique certainement depuis très très longtemps. Une flute à 5 trous en os de 35000 ans a été trouvée et si des instruments en bois ont existé avant cela, ils n’ont pas laissé de trace. Mais il est probable que les hommes aient tapé sur des calebasses et chanté bien avant cela, ne serait-ce que pour faire fuir des animaux ou se donner du courage.
Notre pays ayant encore une forte tradition chrétienne, beaucoup de mariages et d’enterrements se font autour d’une messe, sinon par conviction religieuse, au moins parce que ça “marque le coup”, ça rassemble les gens.
J’ai toujours adoré chanter, je connais tous les chants de messe mais n’étant plus croyante, j’ai fait le choix il y a plusieurs années de ne plus chanter “je crois en toi mon dieu” quand c’est à l’opposé de mes convictions profondes. Ce n’est pas de gaité de cœur que j’assume cette décision car je trouve sinistre de voir une poignée de personnes affirmer leur foi dans une assemblée qui se tait.
Il y a quelque temps, j’ai participé à une messe de mariage extraordinaire. Le prêtre qui officiait est évidemment très sensible à ce que je viens de décrire et s’en désole, tout en comprenant parfaitement qu’on puisse refuser de dire des prières ou de chanter des chants qui ne correspondent pas à ses convictions. Alors il a fait exactement ce qu’il fallait : il nous a fait chanter des chants d’amour. Il a commencé par la ballade des gens heureux. À un mariage, c’était adapté non ? Et il n’a pas lâché l’affaire ! Il a fait des reprises jusqu’à ce que tout le monde pousse sa note, participe au chœur. C’était extraordinairement gai, entraînant, heureux. Sur les bancs de l’église, il avait mis une petite feuille avec les paroles (ce ne sont pas les mariés qui ont eu cette idée, mais ils l’avaient choisi lui pour célébrer leur mariage car ils connaissaient le personnage). Pas d’excuse, donc, la mélodie est simple, tout le monde a chanté. Je n’ai jamais assisté à une cérémonie de mariage où les gens aient été plus à l’unisson, plus souriants. À la sortie, les membres des deux familles qui souvent se retrouvent pas “clan” se parlaient et ça a duré toutes la journée. Bel élan ! Belle vibration !