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Voila… C’est fini !

Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. C’est un jour qui marque la fin d’une grande aventure. Cette aventure m’a transporté. Je suis ravi de l’avoir menée avec vous. Ce fut parfois périlleux, parfois enthousiasmant, mais toujours intéressant. J’ai beaucoup appris en lisant vos commentaires tout au long du parcours, et même en relisant mes propres articles. Mais il est temps de clôturer ce programme, qui ne peut durer éternellement :

Le PWYW, c’est fini !

Demain à 16h, je ferme ! Vous ne pourrez plus payer ce que vous voulez.

Quoi… Ne me dites pas que vous pensiez que j’allais fermer TIME-COACH ?! Meuh non ! Où êtes-vous allé chercher ça ? Je veux bien croire que ma manipulation est sournoise, mais elle a pour associée votre auto-manipulation… Et là, je déclare forfait !

Voyons quels types de réactions on pourrait avoir… 

  1. Les lecteurs les plus assidus ne sont pas dupes, car je leur fait le coup chaque année ! Ils savent qu’ils vont découvrir une entourloupe puis un article qui les intéressera. Alors ils cliquent ! Ils jouent le jeu !
  2. Les lecteurs moins assidus sont interpelés par l’accroche : quoi ? C’est fini ? J’ai raté un truc ? J’ai bien vu que le rythme des articles s’accélérait ces derniers temps… J’ai vu passer «un appel à don», mais justement je croyais que ça allait s’arranger (sans moi)… Est-ce qu’il est encore temps de faire quelque chose ? Procrastination, quand tu nous tiens !
  3. Et puis il y a ceux pour qui la nouvelle ne fait ni chaud, ni froid… Après m’avoir suivi un petit temps, ils ont pris l’habitude de supprimer mes articles à l’arrivée, mais là, soudainement, ça devient intéressant ! C’est enfin terminé ! Comment le coach va-t-il tirer sa révérence ? Je clique !

Une technique pour chaque profil

Pour le dernier profil, voici ce que je propose : si vous attendiez la fin de TIME-COACH, je comprends votre déception, mais je vous rappelle qu’à tout moment, l’être proactif qui est en vous peut mettre fin à cette communication inutile. J’espère qu’une fois que vous aurez accepté de vous en débarrasser, vous étendrez l’expérience au-delà de TIME-COACH en mettant hors d’état de nuire d’autres choses qui vous minent. Ce sera ce que TIME-COACH vous aura apporté : du propre ! C’est énorme pour un procrastinateur !

Intéressons-nous aux deux premiers profils :

Le premier VEUT GAGNER quelque chose en lisant la suite. Le deuxième NE VEUT PAS PERDRE quelque chose, et il clique pour agir in-extrémis ! On a tendance à croire que GAGNER et NE PAS PERDRE sont deux sentiments voisins, surtout s’ils sont suivis de la même action, mais c’est faux !

Le résultat est le même POUR MOI : je peux bomber le torse en me disant : «j’ai obtenu 2.000 lectures grâce à mon accroche !», et alors ?… Pour vous ça change quoi ? Ce qui est important pour vous, c’est ce qui se passe dans votre monde intérieur, et dans ce monde-là, agir pour NE PAS PERDRE ou agir pour GAGNER, auront un impact très différent après l’action !

L’attitude du GAGNANT donne des résultats conformes aux objectifs fixés : l’action est volontaire, enthousiaste, libre… Ca impacte la motivation pour les actions futures. L’attitude du NON-PERDANT donne des résultats difficiles à prédire : l’action est une contrainte soumise par l’extérieur. La motivation sera-t-elle au rendez-vous pour la suite des évènements ? Peut-être… Peut-être pas…

L’un des problèmes des procrastinateurs est d’attendre d’être obligé d’agir ! La contrainte est leur motivation numéro 1 ! Ils agissent comme s’ils n’avaient pas le choix. D’ailleurs la formule «je n’ai pas le choix, il faut que […]» est l’une de leur préférée. Un GAGNANT est guidé par ses engagements ou son envie de se dépasser, alors que le NON-PERDANT est guidé par «ce qu’il faut faire» ou par ses pulsions (ou son instinct) incontrôlables.

Agir sans contrainte

Concernant le PWYW, tout au long de la campagne, je vous ai répété que quelle que soit votre décision, et quel que soit le montant de votre paiement, je continuerai à livrer TIME-COACH à tout le monde. Il n’y avait donc rien à perdre en refusant de contribuer. Je n’ai pas agité le bâton, mais il est vrai que j’ai été très discret concernant la carotte…

A l’image de la vraie vie, les carottes ne sont pas toujours annoncées. C’est donc à vous qu’il appartient de poser la question :

Puisque je n’aurai rien à PERDRE en refusant d’agir, qu’est-ce que j’aurais à GAGNER en agissant ?

Visiblement, la majorité des lecteurs n’ont pas trouvé de réponse. Il est même possible qu’ils n’aient pas trouvé la question… A quelques heures de la fermeture, je vous offre une technique qui, je l’espère, fera impact dans ce programme, et en-deçà :

Lorsque vous vous dites : «Si je ne fais rien, il ne se passera rien ! Ouf !», autorisez-vous à vous poser une question immédiatement après :

Qu’est-ce que je pourrais gagner en passant à l’action, EN CONFIANCE ?

Attention à la question naturelle, automatique :

Qu’est-ce que je vais perdre en passant à l’action ?

Posez-vous cette question en DERNIER, car si vous lui donnez la première place, elle déploiera un écran de fumée sur tout ce que vous pourriez gagner. Il y a des questions qui éliminent d’autres questions… L’ordre est important !

Scoop : Il y a quelque chose à gagner en participant au PWYW !

En réalité, je ne devrais pas vous en parler, car dans la vraie vie, lorsque vous n’accordez pas d’importance à une proposition, vous n’avez aucune idée de ce que vous pourriez gagner. La seule chose que vous pouvez mesurer, c’est l’économie réalisée grâce à l’évitement.

  • En ce qui concerne l’exercice PWYW, l’économie se mesure en «argent non débité». Le fait de ne pas perdre cet argent peut vous donner l’impression que vous le gagnez.
  • Dans la vraie vie, les opportunités sont beaucoup plus riches de sens ! Si vous multipliez les raisons (ou les prétextes) d’évitement, cela signifie qu’en face, il y a de multiples sources de profits derrière l’action.

J’ai souvent présenté le PWYW comme une opportunité POUR VOUS. Et j’ai longuement insisté en vous invitant à agir POUR VOUS et non POUR MOI ! A moins de servir sur un plateau d’argent ce que je réserve aux contributeurs, je ne peux pas faire mieux… Mais je vais essayer quand-même, car en ajoutant une pression (qui s’adresse au NON-PERDANT), j’aime équilibrer la communication en ajoutant une nuance (qui s’adresse au GAGNANT) :

Vous pouvez encore payer ce que vous voulez jusqu’à demain 16h. Que vous le fassiez ou pas, vous continuerez à recevoir TIME-COACH. Si vous ne faites rien, rien ne changera. Mais si vous suivez le mouvement, il y aura un bénéfice. Un bonus spécial-contributeurs.

Dans mon prochain article, je vous révèlerai ce que les participants au PWYW ont gagné… Et comme je suis un chic-type, je vais le dire à tout le monde, y compris à ceux qui n’auront pas participé. Ils sauront ainsi ce qu’ils auraient pu gagner.

Ce qui pourrait être perçu comme une perte… Mais ça, c’est un autre sujet.

A++

Stéphane SOLOMON

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Patrick GUILLEMIN
Patrick GUILLEMIN
9 années il y a

Oh le coquin ! Quoi que tu fasses je continuerai de m’auto-coacher, c’est une habitude que j’ai prise avec ou sans PWYW..et à propos de ce qu’on y gagne ou perd: “Celui qui dans la vie, est parti de zéro pour n’arriver à rien dans l’existence n’a de merci à dire à personne (Pierre DAC)”.
Aussi pour time-coach: “Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on n’a pas fait le jour-même, mais qu’on aurait pu faire la veille ou l’avant-veille du surlendemain (Ibid).” Je ne peux pas me retenir de récidiver avec:
“Si la fortune vient en dormant, ça n’empêche pas les emmerdements de venir au réveil (Id)” ..et ça continue à http://pierredac.free.fr/

Quelque chose finit c’est sûr, je crois bien que c’est auto-proactive++ qui s’arrête, on a suivi ce programme sans le savoir. Tant que nous lirons time-coach ça continuera, nous pourrons continuer d’apprendre à nous auto-coacher, à aller vers le coaching et je pense que ce coup de main là (que nous donne Stéphane)..beiiiin, il est pas prêt d’y renoncer notre gaillard, c’est sa came, comme on dit !
Biz
A++
Patrick

Caroline
Caroline
9 années il y a

Cher Stéphane,
votre message m’a décidée à “recontribuer” parce que… parce que… parce que pleins de bonnes raisons.
J’invente une nouvelle race de lecteurs : un hybride entre pro-active et procrastinatrice.

Olivier J
Olivier J
9 années il y a

L’aventure s’arrête là ? Tant mieux.

Bonsoir Stéphane,
Sourire, j’avais envie à mon tour d’être provocateur, juste en vous remerciant de ce que vous avez écrit depuis tant de temps, juste en remerciement des cadeaux que la vie m’a fait dans le même temps.
J’ai l’air de parler d’un bilan, et c’en est un parce que vous titrez “c’est fini”.
Mais au-delà, je poursuis l’aventure qu’est la lecture de vos mails, la réflexion qui s’en suit et les actes que je finis par poser.
Parenthèse : Je vous avais dit que j’avais un projet de changement de vie mais en fait lorsque j’écrivais ces mots, mon projet était en cours de réalisation. Même si je parais obstiné, persuadé de mes choix j’écoute beaucoup et je doute aussi. Et comme vous le savez, le doute a un pouvoir dissolvant. Mais lorsque j’approfondis, j’en reviens toujours à ma première décision. Je ne suis pas têtu, mais j’avance dans une voie qui me semble me convenir. J’aurais mis plus de cinquante ans pour en arriver à décider de choisir pour la première fois de ma vie à quelque chose qui ME convienne.
J’ai toujours tout fait pour les autres (parents, fratrie, épouse, enfants, entreprise, employés…). J’ai tout fait bien tout comme il fallait, tout comme on m’a dit de faire 🙂
Aujourd’hui l’aventure est différente, j’agis pour moi-même. Parenthèse close.

J’ai titré “l’aventure s’arrête là, tant mieux” mais bien sûr ce n’est pas vrai. La seule chose qui est vraie, c’est que je n’ai jamais compris le principe du PWYW , que c’est un truc qui me dérange et que je n’ai jamais pu comprendre malgré toutes les tentatives d’explications que je me suis faites.
Je ne sais toujours pas pourquoi je bloque à ce sujet.

Pour finir, je crois que le profil n° 2 est pour moi le plus destructeur.
Je préfère me dire que je n’en n’ai rien à foutre, je préfère comprendre ce que je reçois, mais me dire que j’ai peur de perdre quelque chose a un côté tétanisant qui obscurcit mes possibilités d’une quelconque compréhension.

Merci Stéphane,
J’ai failli tout effacer comme je le fais bien souvent et du coup ne pas réagir, mais je me suis dit cette fois, toujours à cause de votre titre de fin du PWYW : je laisse ma réponse. Comme quoi votre titre d’article était super bien choisi en ce qui me concerne.

Olivier J
Olivier J
9 années il y a
Répondre à  Stéphane SOLOMON

Je n’étais pas présent à cette époque sur internet, mais je vais y revenir. Je suis en train de suivre le programme pensée++ et je suivrai le mois prochain locus++. Comment fait-on pour s’inscrire ? Je ne vois plus les liens d’inscription dans vos messages.

Yves
Yves
9 années il y a

“Qu’est-ce que je pourrais gagner en passant à l’action, EN CONFIANCE ?”

Je crois bien que c’est cette phrase qui me plait bien (et qui m’a fait, enfin, donner mon obole à PWYW).

petit aparté sur “obole” (je suis allé vérifier ce terme afin de le changer … ou de le conserver : et je le conserve). Je le conserve dans son sens premier – monnaie grecque – , et pourquoi pas dans cette utilisation : “selon le rite funéraire grec, on devait placer dans la bouche des morts une obole pour leur permettre de payer à Charon le passage du Styx. Ceux qui ne pouvaient pas payer étaient condamnés à errer sur les berges du Styx durant cent ans” (wikipédia).
Et là, je ne sais pas qui de vous, nous ou du PWYW passe le styx, mais vous tourner la page du PWYW (enfin, est-ce vraiment sûr, avec vous il y a souvent des rebondissements).
fin d’aparté sur “obole”.

Le passage à l’action est probablement un moyen très pragmatique pour supprimer un certain nombre de pensées parasites : faut-il le faire ? faut-il ne pas le faire ? y vais-je ? n’y vais-je pas ? …
Ou pas.

Allez zou, je passe à une autre action : dormir.
Bonne nuit à tous !

Alice
Alice
9 années il y a

Bonjour Stéphane,

Depuis plusieurs années, avec vous, j’apprends – ou je révise – et je souris !

Ravie de cet accompagnement amical et passionnant, et ravie de contribuer (peu, mais avec enthousiasme).

Alice

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