A l’heure où j’écris, 420 personnes ont répondu au questionnaire d’hier. Si vous en faites partie, merci infiniment. Sinon, ce sera pour la prochaine fois. Un merci spécial à ceux qui ne pouvaient pas y avoir accès à cause de leur Firewall, et qui m’ont répondu par courrier électronique. J’ai enregistré vos réponses pour vous, donc vous faites partie des statistiques.
Avant d’analyser les réponses, je voudrais juste rappeler la petite histoire qui précède les 4 questions. Si vous vous ne souvenez bien, vous pouvez sauter ce paragraphe :
«Hier, j’avais rendez-vous à Paris pour un coaching individuel de Communication, avec un homme d’affaires âgé de 45 ans, dont je tairai le nom par souci confidentialité. Avant de commencer l’entretien, il me demanda si je voulais un café. J’ai acquiescé, il appuya sur un bouton de son téléphone et fit sa demande. 2 minutes plus tard, une jeune personne habillée de façon printanière vint nous servir. Mon client la regarda de haut en bas, puis lui dit : «Quelle élégance aujourd’hui ! Et quelle précision dans le geste… Vous faites-ça mieux que ma femme !». J’ai trouvé que la remarque était déplacée et irrévérencieuse. Aussi, ai-je entrepris d’évoquer ce comportement au cours de la séance de coaching.»
Suite à ce texte, j’ai soumis 4 AFFIRMATIONS liées à cette histoire. Le but du jeu était de dire si l’affirmation était vraie ou fausse. J’ai volontairement exclu «peut-être» ou «je ne sais pas», car ça ne faisait pas partie du jeu.
Les réponses
Vous pouvez visualiser les statistiques ci-dessous :
A présent, parlons-en
1 : Le rendez-vous se déroule en région parisienne
Vrai : 79% – Faux : 21%
Apparemment 79% des participants considèrent que Paris se situe en région parisienne. C’est effectivement VRAI selon un principe mathématique d’inclusion. Si j’avais parlé de banlieue parisienne, la réponse aurait été «FAUX». Ceci dit, nous avons un tas d’expressions comme «mon secteur est Paris et la région parisienne», qui pourraient laisser entendre que Paris ne fait pas partie de sa région. Alors on va faire comme à l’école des fans : tout le monde a la bonne réponse !
Ce qui nous ramène à une première réflexion : une affirmation ne peut être à la fois vraie et fausse dans le même type de raisonnement. Ceux qui ont répondu VRAI se sont appuyés sur un raisonnement mathématico-logique. Ceux qui ont répondu FAUX se sont appuyés sur un raisonnement verbo-linguistique. Si le juge du test n’accepte qu’un seul type d’intelligence (en général la sienne), il n’y aura qu’un seul groupe gagnant.
Convaincu par la théorie des intelligences multiples, je suis ouvert aux deux approches. Mais ce n’est pas tout. Si j’avais un objectif répressif, je pourrais décider que tout le monde s’est trompé ! Car d’un point de vue mathématico-logique 21% des participants se sont trompés, et d’un point de vue verbo-linguistique 79% des participants se sont trompés. Mais adepte de la pensée positive, je préfère la solution où tout le monde gagne… Bravo à tous !
2 : L’homme d’affaires qui commande le café a plus de 40 ans
Vrai : 97% – Faux : 3%
J’aimerais bien connaître l’opinion de ceux qui ont répondu FAUX, car le texte précise que cet homme est âgé de 45 ans. Donc, soit il y a là une logique que je ne saisis pas… Soit vous avez soupçonné un piège, et vous avez répondu l’inverse de ce que vous pensiez, pour échapper au piège ! C’est ce qu’on appelle de la «logique floue». Il y a aussi ce qu’on baptisera désormais «le syndrome Guaino» : vous vous êtes peut-être trompés bouton…
3 : La jeune-femme qui sert le café a un chemisier à fleurs
Vrai : 13% – Faux : 87%
C’est possible, mais on ne peut pas l’AFFIRMER. Si on s’en tient aux faits exposés, L’AFFIRMATION est FAUSSE. Une tenue printanière n’est pas forcément un chemisier, et cette personne aurait très bien pu porter un vêtement d’une couleur claire et unie. De plus en ce moment, la tenue printanière est plutôt le col roulé.
56 personnes se sont trompées. J’aimerais bien savoir ce qui vous est passé par la tête… Les commentaires sont faits pour ça.
4 : Le temps de réactivité de la jeune femme pour servir le café, est inférieur à 3 minutes
Vrai : 89% – Faux : 11%
Mais pourquoi tant de gens pensent que c’est vrai ? C’est très étonnant ! Il est vrai que le café a été servi en moins de 3 minutes (le texte précise en 2 minutes, donc c’est incontestable). Mais rien ne laisse penser qu’il s’agit d’une jeune-femme. Cette affirmation est aussi fausse que de dire que l’homme d’affaires a les cheveux grisonnants ! D’ailleurs, je précise que la jeune personne qui a servi ce café est un jeune-homme ! Vous ne pouviez pas le savoir, mais vous ne pouviez pas non plus affirmer que c’était une femme. L’AFFIRMATION est donc fausse.
Qu’est-ce qui explique que tant de personnes aient décidé de placer une femme dans cette fonction ? Les statistiques ? Il y a un peu de ça…
Le biais de disponibilité
En psychologie cognitive, cette déduction porte un nom : le biais de disponibilité. Il s’agit d’un schéma de pensée qui se sert d’informations directement disponibles et qui les considère comme vraies : le cerveau humain dispose d’une multitude d’informations issues de son expérience, et bien qu’il soit capable de raisonnement et d’analyses très approfondies, bien qu’il soit créatif et imaginatif à volonté, dans la plupart des cas il va se servir dans ses «fichiers fréquemment utilisés». L’image d’une femme qui sert un café à deux hommes est si répandue dans notre société (et dans les films), que c’est la première qui est extraite de «l’album photo» mental.
Vous pourriez me dire que c’était un piège ! C’est sûr… Sinon cet article n’aurait aucun intérêt.
L’éveil que je vous propose à travers cette histoire, est de prendre conscience que dans la vie de tous les jours, à chaque instant, ce genre de piège peut survenir. Il ne sera pas forcément volontaire, ce ne sera pas un «petit jeu», et il se pourrait que la situation soit très sérieuse. Le vrai piège n’est pas dans ce jeu, mais dans le «biais de disponibilité» de tout un chacun.
J’aimerais également porter votre attention sur ce que nous appelons des FAITS. Pour beaucoup de gens qui entendraient cette histoire, la personne qui sert le café est une femme : c’est un fait ! Il n’y a aucun doute possible. Ce n’est pas leur imagination qui leur joue des tours, c’est leur manque d’imagination !
A++
Stéphane SOLOMON
PS : Vous pouvez commenter cet article ci-dessous, ou poser des questions, mais s’il vous plait, ne divulguez pas la réponse, car ceci faussera les statistiques.
Bonsoir,
Merci pour ce petit jeu très sympathique, j’attendais avec impatience de voir où vous vouliez en venir… 🙂
Pour la 1ère affirmation vous concluez que tout le monde a raison, argumentant que l’on peut interpréter les 2 réponses possibles comme vraies ou fausses. Très bien.
Pourquoi ne pas en faire de même pour la dernière ? Certes rien ne dit qu’il s’agit d’une femme dans le texte mais rien ne dit non plus qu’il s’agit d’un homme ! Un seul indice nous indique qu’il s’agit d’une femme : la troisième affirmation : “La jeune-femme qui sert le café a un chemisier à fleurs.”. Et d’ailleurs vous le confirmez en quelque sorte dans votre corrigé qui ne porte que sur la tenue (bien entendu vous le faites exprès pour laisser le “suspens” du corrigé de la dernière affirmation).
Ceux qui ont répondu FAUX à cette dernière affirmation ont-ils raison ? Pas forcément car qu’est-ce qui prouve qu’il s’agit d’un homme ?
Peut-être alors faudrait-il déclarer que les 2 réponses sont mauvaises ?
Votre réponse m’intéresse !
Bien cordialement,
Christophe
Bonsoir Christophe,
Dans tout problème, il y a un énonce, comme dans toute situation il y a un cadre.
Je n’ai pas posé une question du genre :
– d’après le texte est-il possible de conclure que cette jeune-femme ait réagi en moins de 3 minutes.
Dans ce cas, oui, c’est possible ! Il est possible que cette jeune personne soit un homme ou une femme. Donc tout est possible.
Mais je ne pose pas une question dans mon énoncé : J’AFFIRME !
– Si j’AFFIRME que c’est une femme, mon AFFIRMATION est fausse.
– Si j’AFFIRME que c’est un homme, mon AFFIRMATION est fausse.
– Si J’AFFIRME que c’est une jeune personne, mon AFFIRMATION est VRAIE
C’est la seule chose que le texte me permet d’AFFIRMER.
—
Pour la première question,
Si je suis un mathématicien, Paris est inclus dans la Région Parisienne
Si je me réfère aux nombreuses expressions françaises il y a souvent une ambiguïté, donc je ne peux pas l’affirmer.
Le langage mathématique n’est pas le même que le langage naturel. Je peux AFFIRMER que Paris est dans sa région si je m’appuie sur des principes mathématiques. Mais mon AFFIRMATION devient fausse si je m’appuie sur des principes linguistiques. Donc je peux tolérer les deux réponses, car je n’ai pas défini les lois sur lesquels on s’appuie. Ceci dit, je rappelle que je peux les tolérer parce que j’ai décidé d’accepter la théorie des intelligences multiples. Un logicien qui ne jure que par les lois mathématiques vous dira que la réponse était évidente et que toute autre réponse est absurde.
J’espère que c’est plus clair.
A++
Stéphane
Merci Stéphane pour cette réponse, je pense avoir bien compris.
A propos de la jeune femme, vous utilisez deux questions utilisant “la jeune femme”.
La jeune-femme qui sert le café a un chemisier à fleurs
Le temps de réactivité de la jeune femme pour servir le café, est inférieur à 3 minutes
Le même piège dans deux questions de suite? Et vous ne mentionnez le piège que dans la deuxième réponse? Je ne vous croyais pas si trompeur :-p
je renchérie sur les mêmes réfléxions : ce sont vos questions cher Stéphane qui nous ont ammené à ces déductions…sinon quoi ?
Alors je suis bien embétée pour vous répondre si il y avait, 2 hommes une femme ou 3 hommes ou comme le suggère Cobe, peut etre 2 femme et 1 homme…si vous êtes une femme Stéphane…;-)
Bonjour Odile,
Je viens de vérifier : j’ai un zboub !
Attendez, je vérifie encore, parce que vous allez finir par me faire douter…
Est-il si difficile d’imaginer que je sois un peu cabotin, farceur, joueur, acteur ? Que j’aie envie de surprendre pour faire découvrir des axes de réflexion important, qui vont dans le sens du Développement Personnel ?
Ce qui est intéressant dans cette question, c’est que vous êtes proche de la solution, bien que moi, Stéphane SOLOMON, je sois un homme…
A bientôt,
Stéphane
Oui, il y a 2 inventions dans la 3ème question. Et je dois avouer qu’elle est juste là pour brouiller les pistes ! En focalisant votre esprit sur le fait que rien ne dit qu’elle porte un chemisier, j’amène l’idée qu’il s’agit d’une femme… De ce fait la quatrième affirmation vous paraît vraie.
Je suis trompeur dans ce jeu, évidemment. Je pense que tout le monde savait qu’il y avait un piège.
Mais la vraie question est de savoir si ce genre de situation peut se produire dans la vraie vie ?
Si oui, cet article vous aidera à comprendre que même lorsque vous vous basez sur des faits indéniables, il est possible que vous donniez votre vision des choses…
Sinon, ce texte ne vaut rien (il n’est pas utile), et la seule conclusion que vous pourrez en tirer c’est que j’ai passé 6 heures de mon temps à tromper les gens :-p
C’est l’un des biais disponibles 😉
A++
Stéphane
Oui mais non …
Je m’explique. En langage de logique mathématique, c’est un peu comme en français, il y a sujet + verbe + complément (enfin, je simplifie). Si on veut inverser ou plutôt “nier” l’affirmation sujet + verbe + complément on écrit un truc du genre NON(sujet+verbe+complément) ou NOT(sujet+verbe+complément), et la seule chose qui peut se mettre à la négative dans ce cas c’est le VERBE (ah… toujours le VERBE…). ce qui ferait ici : “Le temps de réactivité de la jeune femme pour servir le café, N’EST PAS inférieur à 3 minutes”.
Pour démêler les deux idées, Un logico-mathématique aurait donc écrit ou testé les 2 affirmations:
“la personne qui sert le café est une jeune femme”
et
“son temps de réactivité est inférieur à 3 minutes”…
Bref, tout cela c’est juste pour chipoter car j’ai bien aimé ce jeu et je pense que vous allez encore nous “titiller les neurones” quelques temps avec cela.
Pour finir il est vrai que généralement en français quand on écrit “une jeune personne” cela désigne le plus souvent une jeune femme… Pourquoi, les hommes ne sont-ils donc pas des personnes? Messieurs, il est temps de vous révolter!
Au plaisir de vous lire!
bonjour Stéphane,
avant de répondre au dernier questionnaire je viens vérifier:
vous, Stéphane, êtes vous un homme ou une femme?
merci
cordialement
Francis
Bonjour Francis,
Quelle question ! Même si je vous disais que je suis un homme qu’est-ce qui vous garantit que je dis vrai ?
Quant à VERIFIER, je ne connais qu’un seul moyen. Mais si vous n’êtes pas mon type de femme, la manœuvre risque d’être difficile.
Mis à part ça, au mois d’avril dernier, je vous ai envoyé une vidéo où vous pouviez entendre ma voix, et voir ma photo. Et au mois d’août je vous ai invité à une visioconférence gratuite sur la confiance en soi (De l’intérieur vers l’extérieur). De plus, Dans tous mes programmes payants on apprend à mieux me connaître. Si c’est important POUR vOUS, les réponses sont à votre portée.
A++
Stéphane
Bonsoir Stéphane,
Je suis encore une fois surpris par la différence entre ce que l’on sait et ce que l’on fait !
Je m’explique.
Ce matin j’ai aperçu votre proposition de jeu et je me suis dit “tiens cela me rappelle la séquence Jean Sorplus d’une formation que j’ai animée des dizaines de fois pour mettre en évidence césure nous appelons l’inférence et que vous appelez le biais de disponibilité.
Ce soir en rentrant je décide de me détendre en faisant ce jeu et après la lecture du texte je “me” confirme cette première impression.
Je fais le jeu avec un certains détachement puisque je connais le truc, MOI puisque je suis formateur 😉 et pour me faire plaisir (car cela fait du bień surtout apres une dure journée) je me précipite sur les résultats : plaisir trouvé avec le chemisier à fleurs mais plaisir gâché avec l’incertitude quant au sexe de la personne qui a servi le café !
Une conclusion personnelle : plus nous nous sentons en terrain connu et plus nous devons rester humbles et vigilants faute de quoi on peut se faire du mal ou en faire aux autres…
Et merci pour cet exercice !
Bonjour Patrick,
Eh oui. Le cycle d’apprentissage ne se termine jamais, c’est ça qui est génial ! Vous passez de la compétence inconsciente (champion !) à l’incompétence inconsciente (je sais déjà tout ça !) en un clin d’oeil, et vous perdez une pépite.
Conclusion : autorisez-vous à rester en éveil et à être surpris, même si vous savez tout sur tout.
En ce qui concerne votre conclusion : Se faire du mal sur un terrain connu, Oh oui… Je connais !
A++
Stéphane
Bonsoir
Lorsque je rapporte à mes enfants ou à ma femme une anecdote qui m’est arrivée quelques temps auparavant, je fais en sorte que mon récit leur donne une idée assez précise de ce qui s’est passé. Inversement, lorsque nous nous posons des énigmes, il est important de laisser des ambiguïtés, des zones d’ombres qui viendront corser la recherche de la solution.
Dans votre petit jeu, je suis entré dans l’histoire avec le pré-requis que nous nous situions dans le premier cas, que vous racontiez une anecdote; si cela avait été le cas, s’il n’y avait pas eu un jeu de devinette, si vous aviez simplement voulu nous renseigner sur un épisode de votre journée, il est fort probable que vous n’auriez employé l’expression “une jeune personne dans une tenue printanière” que pour décrire une femme (ou alors en vue de préparer un effet de surprise). Lorsque vous demandez si l’affirmation n°3 est vraie, je reste dans cette optique: un ami a voulu me faire partager un moment de sa journée, la façon dont il me l’a raconté me porte à croire qu’il s’agit bien d’une femme et je n’ai pas de raison particulière d’imaginer qu’il ait voulu m’induire en erreur.
Si le jeu avait été une pure énigme de logique, la question aurait du être posée dans le genre “à ce stade du récit, peut-on affirmer que…” Mais il ne s’agit pas là de tester notre sens logique, mais en fait de tester notre confiance dans ce vous suggérez sans le dire; vous n’avez jamais dit qu’il s’agissait d’une femme, mais vous avez bien tourné le récit pour qu’on se l’imagine. Je fais partie de ceux qui aiment écouter les histoires…
Bonjour Hervé,
C’est exactement ça !
Vous avez un biais de disponibilité : Je suis votre ami, je vous raconte ma vie, c’est joli, c’est bien écrit…
MERCI pour ce biais. Il est plus agréable que beaucoup d’autres.
Mais je ne me suis jamais présenté comme votre ami, et vous vous êtes inscrit dans un processus qui ACCOMPAGNE LE CHANGEMENT. Ceci nécessite quelques efforts pour sortir de votre zone de confort. Votre biais vous rend la vie belle aujourd’hui, mais dès que je reparlerai d’argent il va vous bouleverser, autant qu’il vous bouleversa votre CONFIANCE. Je deviendrai un traître ! Un manipulateur toxique qui vous a enfermé dans un système émotionnel pour vous soutirer des sous…
De même, lorsque je vous propose gratuitement d’écrire vos objectifs sur une feuille et de les relire régulièrement comme une prière, d’en faire des compagnons de route qui vous accompagnent et vous encouragent dans votre parcours unique et sublime…
C’est certes joli, mais si vous vous arrêtez à CA, vous passez à côté de ma mission. Et je risque très vite de me sentir inutile.
Le coaching et le Développement Personnel que je propose ne vous intéresse pas. Ce que vous voulez, c’est un ami qui vous raconte des histoires.
Donc je sais que le jour où j’écrirai un livre de contes, vous allez vous y intéresser. N’ayant pas la certitude que vous pourriez acheter quelque chose à un ami, j’ai intérêt à gagner ma vie autrement avant d’écrire de si jolies choses. Quel dommage. Moi qui espérais vivre de mon art, me voilà empêché par mes propres amis.
A++
Stéphane SOLOMON
J’ai répondu deux hommes et une femme , mais pas évident puisque à aucun moment on d’écrit précisément la personne
il est écrit
“une jeune personne habillée de façon printanière vint nous servir. Mon client la regarda de haut en bas, puis lui dit : «Quelle élégance aujourd’hui ! Et quelle précision dans le geste… Vous faites-ça mieux que ma femme !»
Donc flou total
Bonjour Yaz,
Mais j’ai apporté un complément dans cette solution : j’ai bien dit que cette jeune personne est un homme. Relisez le point (4).
Alors, si je change le texte et je vous dis que c’est un jeune-homme qui a servi le café. Quelle est votre réponse ?
Bien joué Stéphane, je suis tombé dans le panneau mais j’ai bien rit !
Et merci de nous alerter par ce jeu sur les interprétations hâtives qui peuvent créer bien des soucis.
Bonne journée,
Michel
Bonjour Michel,
Merci à vous de me faire une place dans votre espace.
A bientôt,
Stéphane
Au total:
Le “piège” que j’attendais était bien là… sur la fin quand nos défenses sont affaiblies car nous sommes sûr de nous même et de nos capacités à déjouer les tours… Et maintenant, lorsque je me retrouve dans une incertitude (finalement est-ce une secrétaire ou un “assistant”?)… je répond au hasard (ou presque) juste pour le fun et le plaisir de lire la réponse au jeu…
Aprés tout j’ai aussi le droit dans la vraie vie de faire des hypothèses et de “jouer” ma réponse lorsqu’il n’y a pas d’enjeu majeur… Au contraire puisque je vais pouvoir apprendre de mes erreurs.
Bonne journée
Bravo Philippe,
ET c’est justement pour cela que dans notre vie, il est important d’avoir des activités sans enjeux majeurs. Ca permet de cultiver son esprit pour être éveillé au cas où… Désormais vous savez que le biais de disponibilité est une sorte de confort. Ce qu’il convient de retenir c’est que malgré le fait que vous sachiez qu’il y a vait un piège. Vous n’avez pas relevé «jeune personne»…
Par contre, pourquoi pensez–vous qu’il s’agit encore d’une femme ? J’ai précisé au point -4- que c’était un jeune-homme.
A++
Stéphane
Oui, justement ici on a un jeu sans enjeu… qui nous rappelle à la vigilance dans les situations à enjeu.
Un exemple vécu de ce type de biais de disponibilité…
A l’époque (il y a plus de 20 ans) j’étais jeune chef de projets dans un domaine technologique dans un grand établissement public, dépendant directement du Directeur, et je recevais des visiteurs étrangers.
Nous avions correspondu par mail, tant bien que mal, en anglais. Mon adresse et ma signature comportait mon prénom en entier, mon nom et ma fonction (+ je crois mon titre de “docteur” )…
A leur arrivée, mes visiteurs se sont trouvés très gênés et confus et je n’ai compris pourquoi que juste après, quand il m’ont offert en cadeau pour me remercier de mon accueil et de ma “disponibilité” (je joue sur les mots)… une bouteille de whisky (?) en s’excusant à plusieurs reprises car cela ne semblait pas correct d’offrir de l’alcool à une femme… (Mes collègues de bureau ont bien apprécié ce cadeau qui a contribué à notre repas de fin d’année un peu plus tard…). De mon côté j’étais un peu surprise de ce présent, mais cela ne risquait pas d’occasionner un incident diplomatique.
Je suppose que, ne connaissant pas les prénoms français, et ne connaissant de moi que mon titre et ma fonction ils en avaient déduit que j’étais forcément un homme…
Bonjour
BOF… Que nous apprends votre “test” ? Pas grand chose car vous avez tout fait pour piéger le lecteur. Par conséquent ce n’est pas mon image mentale de la situation qui a guidé ma réponse c’est la façon dont vous avez raconté cette histoire et dont vous avez posé les questions.
Vous êtes le témoin de cette scène puisque vous la racontez. A priori je n’ai pas de raison de mettre en doute le témoignage de quelqu’un qui prétend être dans une relation de confiance avec ses lecteurs, qui leur demande par exemple de s’inscrire à des programmes de coaching en leur disant simplement “venez faites moi confiance vous en tirerez un vrai bénéfice personnel”.
Quand je parle d’un homme, fût-il jeune et beau, je ne dis pas “une jeune personne”.
Mis à part en vacances dans un bar de plage , je n’ai jamais vu d’homme au travail porter un chemisier à fleurs. Si vous me parlez de cette jeune personne puis de cette jeune femme puis de son chemisier à fleurs puis à nouveau de la jeune femme qui sert le café, je suis TORDUE si je pense que c’est un homme. Ou alors c’est que je remets en cause votre capacité à reconnaitre le sexe de votre interlocuteur. Donc ce que je remets en cause dans ce test c’est votre témoignage.
Un fils et son père ont un accident de voiture et le père décède. L’enfant est conduit à l’hôpital pour être opéré mais le chirurgien refuse de l’opérer car c’est son fils. Cet enfant a-t-il deux pères ? C’est sur qu’en ce jour de célébration du premier mariage entre deux personnes du même sexe en France cette blague éculée peut être lue dans ce sens. Mais au moins il n’y a pas d’intention de tromperie comme dans votre historiette bien décevante.
Dommage… La confiance est quelque chose qui est très difficile à gagner, mais bien plus encore à conserver. Aujourd’hui vous avez écorné sérieusement votre image en ce qui me concerne.
Bonjour Florence,
Je suis désolé d’avoir réduit la confiance que vous aviez en moi, mais j’ai un peu de mal à croire que ce soit à cause de ce JEU.
La plupart des gens se doutaient qu’il y avait un piège, une défi, une révélation. Relisez mes énoncés. je parle de JEU, de TEST, de «grille de lecture».
Bien sûr qu’il y avait des pièges. J’ai mis des heures à les mettre en place pour que la plupart des gens tombent dedans. C’était le but du jeu, et la plupart des joueurs le savaient. Il n’est pas question de perdre ou de gagner ici, mais de révéler une propension psychologique humaine qui s’appelle le «biais de disponibilité».
De même que je vous parle de paradigmes, de procrastination ou de sentiment d’utilité, permettez-moi de vous parler de différents biais cognitifs. Sinon, il va falloir que je crée un programme spécifique JOUEZ-COACH, pour ceux qui aiment jouer, même s’il est possible qu’ils ne gagnent pas à tous les coups. Je leur ferai payer 50€ pour m’assurer que ceux qui y entrent sont motivés par le sujet…
Avec ce genre de réaction, je ne peux plus rien écrire dans TIME-COACH… Je vous assure que si on reprend les 200 messages que je vous ai envoyés, je peux toujours trouver un sujet qui fâche… Toujours !
Enfin, même si vous ne comprenez pas le but du jeu (ça peur arriver), vous remettez en question une relation de plus de deux ans, juste pour un article qui ne vous convient pas ? 200 articles contre un et je redeviens un moins que rien ? Rassurez-moi ! La confiance que vous aviez était toute relative : sur un fil… Il y a forcément d’autres choses que vous me reprochez depuis longtemps. Sinon, ça ne tient pas debout !
Ou alors, j’ai pris une balle perdue… Je m’en remettrais. Et je serai ravi de vous voir vous ressaisir également.
A++
Stéphane SOLOMON
Re bonjour Stéphane
Plusieurs choses me dérangent en fait. La principale étant un problème de positionnement.
Dans tous vos messages, et en particulier les derniers incitant à s’inscrire à motivation ++, vous jouez beaucoup sur la confiance, vous la réclamez dirais-je, ce qui est évidemment indispensable dans une relation coacheur/coaché. Je suis donc à priori dans cet état d’esprit quand je lis vos mails, sinon je me serai désabonnée. Je lis un texte dans lequel vous écrivez à la première personne. Et à la première personne, vous écrivez un texte destiné à piéger le lecteur. Il y a donc pour moi une incohérence entre les deux positionnements. Si votre texte avait été neutre, c’est MA perception des choses qui aurait biaisé (ou pas…) ma lecture. Mais là, parce que ce n’est pas neutre, parce que vous dites « je », VOUS biaisez le résultat. Du coup ce résultat ne révèle pas ce que vous en dites. Au lieu de me dire « là je me suis fait avoir dans les grandes largeurs et de m’interroger sur le pourquoi du comment » je mets en doute la confiance que j’ai à priori en vous lisant.
L’autre chose qui me dérange aussi ce sont vos réponses à certains commentaires. Pour résumer, il y a d’un côté les bons joueurs qui ont compris et apprécié que vous jouiez avec eux. Et puis il y a les autres, ceux pour qui « perdre est une véritable épreuve », que le « jeu dérange » « ceux qui perdent confiance à cause d’un jeu où la difficulté est annoncée d’avance, et qui ont des efforts à faire de ce côté-là » ceux qui « ne comprennent pas le but du jeu ». Vous n’avez pas l’impression d’être un peu suffisant, voire blessant en écrivant cela ? Et ça ne vous dérange pas d’écrire plus loin « Mais lorsqu’on ce que je perds c’est de la CONFIANCE ou de l’UTILITE… Là, j’avoue que ce n’est pas du jeu ! ». Quand votre positionnement en porte à faux entraîne chez moi en tous cas et probablement chez d’autres (y compris comme toujours ceux qui lisent mais ne s’expriment pas) une non-adhésion au processus, un doute, vous ne questionnez pas votre positionnement, c’est forcément le lecteur qui n’a pas fait l’effort de comprendre vos intentions et vous ne voulez plus jouer. Donc ou on joue avec vos règles, fussent-elles biaisées, ou on ne joue pas. Et si on ne joue pas c’est qu’on n’aime pas jouer. ?
Votre réaction me parait disproportionnée. Quand on n’adhère pas à 100% à votre façon de voir, vous pensez nécessairement qu’on vous tire dessus ? Si vous perdez ma confiance vous vous préférez penser que c’est forcément qu’elle était de mauvaise qualité, prête à lâcher au premier prétexte ? Dans ce cas il est curieux que j’aie attendu 2 ans pour faire tiédir ma carte bleue et que je lâche non pas prise mais une balle perdue si peu de temps après. Désolée de vous avoir dérangé. Ça ne m’empêchera pas de lire la suite (même si certains lecteurs ont peut-être un peu faussé les cartes…) mais probablement plus tout à fait de la même façon. Si c’était ça la leçon alors elle valait bien un fromage sans doute. Quoique…
Florence,
La confiance n’est pas seulement indispensable dans la relation coacheur/coaché. Elle est indispensable partout ! D’ailleurs, je vous rappelle (c’est important), que je ne suis pas votre coach. Je propose un programme d’auto-coaching : j’invite à la réflexion, je livre des idées, je partage des découvertes… Le coach, c’est vous ! C’est à vous de faire avec ce que je vous donne, pour que ça marche chez vous. Lorsque je vous propose de vous inscrire à MOTIVATION++, je parle de la CONFIANCE que vous pouvez avoir en moi en tant qu’AUTEUR et que VENDEUR, mais pas en tant que COACH. Par la même occasion, parce que c’est lié, je parle de la confiance que vous pouvez avoir en VOUS, pour entrer dans un processus de performance et de changement. Car c’est vous qui allez transformer ce que j’écris en quelque chose d’utile.
Pour le reste, votre réaction ne peut être utile que si je fais écho… Je peux, comme le font beaucoup de coaches, vous laisser choir. Vous savez ce qu’on dit quand on ne veut pas être freiné dans son élan par des gens qui ne nous comprennent pas ?
– Chère Florence, je n’ai pas la prétention de plaire à tout le monde. Vous êtes libre de quitter les lieux quand vous voulez.
Si je vous dis que vous m’avez donné mal au ventre, c’est qu’il y a un message derrière cette simili-somatisation : ça ne se fait pas de frapper sous la ceinture.
Vous l’avez peut-être remarqué, mon travail est de tourner autour des EMOTIONS : sources d’action. C’est pour ça que je n’écris pas de façon professorale (style «Que sais-je ?»), et c’est également la raison pour laquelle je joue et je propose diverses interactions avec moi et les autres participants.
Je ne pense pas être indélicat ni suffisant. C’est un style d’écriture (que beaucoup apprécient), et il est possible que vous donniez à certains mots un sens différent du mien. Par exemple, je sais que la moitié des lecteurs n’et pas d’accord avec la définition générique du mot «manipulation», parce que leur expérience ne leur permet pas de croire qu’il y en ait de bonnes. C’est peut-être pareil avec le mot «biais». Ce n’est pas un mauvais mot : nous avons tous des biais, et ce que je propose en général, c’est même de s’en servir ! Pour en bénéficier, au lieu d’en être victime.
J’ai l’habitude d’animer des séminaire où les participants viennent se faire bousculer. Ils payent cher pour ça. Par exemple, ce sont des dirigeants ou des cadres qui savent qu’ils ont un problème avec la parité, mais qui ne savent pas comment en sortir. Un texte comme celui-là, qui les remplit de préjugés, mais qui contient tout autre chose que ce qu’ils ont prévu, ça les bouleverse. Mais ils ont une différence avec la plupart de mes lecteurs TIME-COACH : ils l’ont demandé explicitement ! Ils savent que je vais les promener ! Les pousser hors de leur zone de confort… Ce sont des sportifs, et il réagissent avec sportivité.
Je travaille avec des gens qui prennent plus souvent l’avion que le métro, que personne n’ose contredire, et qui veulent qu’un trublion, un «fou du roi» fasse un peu de dérision à leur propos. Ca peut déteindre sur mon écriture. Je comprends que ça puisse blesser ou choquer certaines personnes qui sont venues chercher un guide spirituel, mais je ne me suis jamais présenté comme tel.
Les nouveaux arrivants de TIME-COACH reçoivent toujours des messages relativement doux, avec peu de provocations. Le niveau monte progressivement. Ne croyez pas que je vous envoie la même chose qu’à une personne qui vient de s’inscrire. Si vous voulez retrouver le Stéphane des premières heures, je peux vous remettre dans le flux de l’année dernière ou d’il y a deux ans.
Ca me désolerait, car je pense que vous avez le niveau, mais si ça me permet de vous garder, je suis prêt à le faire.
Sinon, je vous préviens : la suite sera encore plus rocambolesque que ce que vous avez lu dans ces deux messages. Il faudra me faire de la place dans votre esprit pour m’accueillir.
A bientôt,
Stéphane SOLOMON
En complément : je suis surprise, ou plus exactement choquée que mon “vous avez écorné sérieusement votre image en ce qui me concerne” devienne sous votre plume “je redeviens un moins que rien ?”. Qu’est-ce qui dans mon message vous incite à penser que c’est ce que je pense de vous ? Pourquoi du reste REdeviens ?
Pourquoi également écrire “Avec ce genre de réaction, je ne peux plus rien écrire dans TIME-COACH…” ? Est-ce pour mettre les lecteurs de votre côté ? pour les entendre dire “pars pas Stéphane on veut te lire encore ?” Sinon comment comprendre cette réflexion désabusée après avoir lu dans votre dernier mail : “J’attends de nombreux commentaires de votre part”. Vous n’attendez que les “bons” commentaires ?
En relisant votre réponse je la sens en sur réaction par rapport aux dits et aux intentions. Si je vous ai blessé ce n’était pas l’intention. Mais si je dois commenter en veillant à être bien gentille, c’est un peu limitant pour un programme de coaching.
Bonsoir Florence,
Si j’achète une bague verte à ma femme, alors qu’elle aime le pourpre, elle peut me le rappeler, aller changer la bague, en parler à sa mère et à ses copines comme d’une maladresse de mec… J’en serai affecté, car si je lui propose du vert, c’est parce que dans cette couleur il y a un message porteur de SENS… Une symbolique à laquelle je crois. Le fait qu’elle n’y trouve que du BOF, est déjà une blessure.
Mais je m’en remettrai, et je pourrais même retenter l’expérience avec plus d’énergie ! Mais si elle demande le divorce pour manque d’attention, je risque de trouver ça très très injuste. Car même si elle n’a pas compris mon message, je lui ai quand-même offert un cadeau, donc une délicate attention…
Donc vous avez raison concernant mon côté Caliméro : vous avez touché là où ça fait mal ! Ce n’est plus du jeu…
J’écris souvent à propos de la Confiance, et j’ai souvent dit qu’elle était primordiale. Mon biais de disponibilité à moi me fait dire :
Si une personnes perd confiance en toi, elle va partir ! Je le sais, parce que la perte de confiance est une source de démotivation, juste derrière le sentiment d’injustice.
J’ai des départs et des arrivées chaque jour, donc ce n’est pas un problème de nombre. Mais vous Florence, j’ai envie de vous garder. Pourquoi ? Parce que cous avez participé au PWYW, ce qui fait de vous une exception, un support, un soutien, un refuge dans un moment difficile !
Je n’attends pas une haie d’honneur après chaque article, car je sais (et j’espère même) que le sujet ne plaira pas à tout le monde. La critique, si elle est constructive est plutôt la bienvenue. Par contre, dans les réaction, on peut aussi poser des questions, demander des précisions ou des reformulations, faire de l’humour, quelques jeux de mots, etc.
Pour ce qui est du «moins que rien» :
– Cet article ne vous a pas été utile (sentiment d’utilité)
– Cet article a ôté la confiance qui nous unissait (confiance)
– Cet article vous fait prononcer une croyance limitante (il est plus facile de créer la confiance que de la conserver -antiproductif-)
– Cet article vous rend indélicate (respect et reconnaissance de l’autre)
Vous me donnez le contraire de ce que j’essaye de partager. Alors lorsque je vous ai lue, je me suis dit «Le monde est vraiment trop injuste…». Je le surjoue pour que l’émotion apparaisse clairement avec des mots forts, parce que sinon, nous ne serions pas dans un coaching, mais sur WIKIPEDIA (que je respecte énormément, que je finance, mais qui ne remplit pas la même fonction que moi).
Vous comprenez ?
Lorsque vous prenez une personne qui a des valeurs profondes et que vous lui ôtez ces valeurs, elle n’a plus de valeur ! Du moins tant qu’elle est en face de vous. ET si je REdeviens, c’est parce que pendant l’opération PWYW, je l’ai été…
Après vous avoir lue, j’ai vite repris le dessus lisant d’autres commentaires, et en travaillant ma résilience. Les maux de ventre et les nausées ont disparu (voyez, j’exagère encore, mais c’est ce que peuvent ressentir les gens à qui on ôte leur valeurs). Cependant, je sais qu’il y a des gens qui n’ont aucun appui, ni aucune technique pour remonter la pente. C’est pourquoi j’en fais tout un fromage… Tant que vous serez inscrite dans mon process et que vous aurez cette attitude, je considérerai que ma mission est de vous le rappeler.
A présente je voudrais vous ramener vers de meilleurs sentiments : l’une de mes œuvres préférées est «Les trois mousquetaires» : au début de l’oeuvre, D’Artagnan se fait trois ennemis qui sont prêt à le tuer (provocation en duel). Mais très vite, ils deviennent les meilleurs amis du monde. Ca, c’est le genre de rêve que je caresse.
Un pour tous, tous pour un !
A++
Stéphane
Bonjour Stéphane,
Je suis impatiente de lire vos commentaires par rapport aux commentaires des lecteurs. S’agit-il bien d’un test sur la confiance, au final ?
Bonne journée !
Bonjour Françoise,
Non… C’est un message sur «le biais de disponibilité» qui est l’une des plus grandes résistances au changement : on prend ce qui est disponible dans sa tête, et on AFFIRME des choses.
Le but du jeu était de découvrir que c’est une tendance humaine naturelle. Sauf si on décide de surveiller cette tendance pour AVANCER, sortir de sa zone de confort (ou tout est disponible), et aller de l’avant !
C’est du sport mental !
Ceci dit, je découvre (par sérendipité), qu’il peut également s’agir d’un test sur la tolérance. Car ceux qui perdent confiance à cause d’un jeu où la difficulté est annoncée d’avance, ont des efforts à faire de ce côté là.
Il reste une dernière possibilité :
Si vous me prenez juste pour un ami qui vient vous murmurer des mots doux à l’oreille, il est évident que régulièrement, je serai hors sujet.
Le tout est de ne pas se fâcher.
A++
Stéphane SOLOMON
Bonjour,
Au sujet de la question 4, j’ai lu l’affirmation “Le temps de réactivité pour servir le café, est inférieur à 3 minutes”. Je n’ai pas accordé d’importance à la personne homme ou femme, mais uniquement au temps de réactivité qui me semblait le point important de l’affirmation. C’est ce qui a orienté ma réponse pour un vrai.
Bonne journée
Gilles
Bonjour Gilles,
Oui… Je sais, j’ai travaillé plus de 6 heures sur ce texte, et je l’ai de testé auprès de nombreuses personnes pour m’assurer que ça allait prendre.
La vraie question est : pensez-vous que ça puisse arriver dans la vraie vie ?
Je ne parle pas précisément de CETTE histoire, mais de quelque chose qui est bâti sur le même modèle : vous êtes sûr d’avoir entendu une chose, mais vous n’avez fait qu’interpréter ce qui est dit en fonction de votre perception personnelle et de votre parcours. Vous avez entendu ce qui est disponible dans votre esprit. Pas ce qui est réellement dit par une personne différente de vous.
A++
Stéphane
Bonjour Stéphane,
Je cite le texte :
“…2 minutes plus tard, une jeune personne habillée de façon printanière vint nous servir. Mon client la regarda de haut en bas, puis lui dit : «Quelle élégance aujourd’hui ! Et quelle précision dans le geste… Vous faites-ça mieux que ma femme !. ”
Et oui, en notifiant “Mon client LA regarda” nous en sommes venu en majorité à penser qu’il s’agissait d’une femme, sentiment renforcé par REGARDA DE HAUT EN BAS. Quel homme oserait regarder un autre homme de haut en bas de façon “admirative” (sauf cas spécifique bien sûr) ; et lui préciser QUELLE ELEGANCE AUJOURD’HUI ; PRECISION DANS LE GESTE… tout laisse prétendre qu’il s’agit bien d’une femme. Il est évident que ces termes sont plus généralement “distribué” à la gente féminine… mais il est vrai qu’il pouvait, et en l’occurrence c’est ce que vous affirmez, s’agir d’un genre masculin. Il suffit de prendre les habitudes générales de tout à chacun pour interpréter ce que l’on a envie.
Dorénavant, je penserais bien au-delà de la généralité de l’interprétation du visuel des mots.
Merci
Denise
Merci à vous Denise,
Si ce test vous a été utile, j’en suis ravi.
Et je le répète ! Evidemment que c’est étudié pour…
M’enfin !
A++
Stéphane
Bonjour,
Je suis, malheureusement, assez d’accord avec Florence.
C’est votre droit Gérard,
Soit vous n’avez pas compris le message, soit je me suis mal exprimé…
La suite vous aidera peut-être… Car je n’ai pas fini de vous surprendre !
Ne soyez pas malheureux de vous servir de ce qui est disponible. C’est naturel ! Pas forcément bon pour le moral, mais naturel.
A++
Stéphane
Qu’est-ce qui m’est donc passé par la tête avec ce “chemisier à fleurs”? Je prétends qu’autant que “Paris est en Région parisienne”, un chemisier à fleurs est dans les tenues printanières. Même logique.
D’autre part j’avais (qui d’autre?) trouvé les questions si simples a priori que j’ai du coup cru nécessaire d’ajouter une contrainte qui ne m’était pas en fait imposée par les règles du jeu : pour ne pas “tricher”, j’ai répondu “de mémoire”, sans relire… Et voilà comment surviennent certaines contraintes limitatives qui peuvent entraver notre capacité d’action…
Quant au sexe de la personne qui sert le café, je crois avoir la réponse, a
Bonjour Jean,
La réponse est donné dans ce message. C’est une homme ! C’est sûr ! Autant le premier texte n’est pas clair sur ce sujet, autant là, au point -4-, je précise que c’est une homme.
A++
Stéphane
Bien sur vous avez sciemment “biaisé” la proposition. Il est évident qu’une jeune personne en tenue printanière sera quasi automatiquement assimilée à une femme, même sans fleurs!
Si vous n’aviez pas voulu jouer, vous auriez sans doute mentionné “un jeune homme”
Les remarques de votre client induisent aussi en erreur.
Je crois que votre Jeu incite au recul avant de se faire une opinion et non pas prendre pour argent content une première impression.
Bonne journée ensoleillée.
Bonjour,
Oui, c’est ça. Je ne jouais pas à la marelle, c’est un casse-tête de Communication : un classique du genre dont tous les professionnels se servent et que certains me reprocheraient de divulguer gratuitement.
Lorsque je vois certaines réaction, je me le reproche aussi !
Merci de tirer la substantifique moelle de ce que je propose, y compris ce qui n’est pas à portée immédiate.
Avec Gratitude,
Stéphane
On peut encore affiner l’histoire en jouant sur les mots :
On sait que la personne vint “nous” servir. C’est à dire qu’elle a apporté deux tasses pour servir deux cafés.
Or la question est : L’homme d’affaires qui commande le café a plus de 40 ans.
Le café est singulier, comme la personne en a amené deux, l’affirmation est fausse.
Vous auriez dû écrire : L’homme d’affaires qui commande les cafés a plus de 40 ans OU L’homme d’affaires qui commande du café a plus de 40 ans.
Mais là, on n’en finit plus…
Bien joué,
Je vais changer ça pour la prochaine fois.
Vous avez bien compris le principe des AFFIRMATIONS et si on considère que le café apporté ne peut représenter deux tasses (c’est un point de vue), alors l’affirmation est fausse.
Merci Gérard.
Ne peut-on pas dire que l’on sert LE café lorsqu’on en sert à plusieurs personnes ? Et on se retrouverai dans le cas 1 des 2 intelligences, non ?
En effet, je pense que c’est le cas, mais je suis tolérant avec la façon de penser de Gérard.
Bien joué mais je dirai qu’il y a plus qu’un biais de disponibilité dans votre jeu.
Celui-ci a été alimenté par une habile influence, dans votre texte : “Mon client la regarda de haut en bas,…”
“Quelle élégance”, “vous faites ça mieux que ma femme”….
Vous parliez bien sûr de la personne mais en utilisant autant le féminin, vous avez induit le lecteur à penser qu’il s’agissait d’une jeune femme, ce que vous confirmez, d’autant plus, dans votre jeu suivant…
Donc le seul le biais de disponibilité ne peut pas être retenu. Vous avez forcé le biais pour démontrer et en arriver à votre argumentation.
Seulement, si ça avait été un homme, vous auriez utilisé naturellement “mon client le regarda”, en bon verbo-linguistique que vous êtes, donc on peut aussi dire que 89% de vos lecteurs ont été intuitifs !
😉
Chaque cas a son paradoxe.
Bonjour Yohann,
Lorsqu’on regarde une personne, on LA regarde. C’est vrai que ça demande un effort de LA regarder si cette personne est un homme, mais c’est une règle de français avec laquelle je m’accorde. Ceci-dit ce que vous évoquez existe, ça s’appelle une SYLLEPSE. Ce n’est pas «intuitif», c’est une figure rhétorique volontaire et réfléchie qu’on utilise avec parcimonie en littérature.
Je vous assure que c’était un jeune-homme qui a servi le café. Je le dis clairement dans cet article (point -4-). Je me suis certainement mal exprimé… Il faudrait qu je le mette en gras et en rouge pour ressortir cette nouvelle information.
J’ai forcé le biais, OUI ! Mais je me répète : est-il possible que dans la vie de tous les jours les biais soient poussés. C’est la clé de cet article : est-il possible que vous soyez guidé par votre PERCEPTION, même lorsque vous AFFIRMEZ des faits ?
A++
Stéphane
Bonjour,
Je n’ai pas répondu au questionnaire car il me manquait une option de réponse “je ne sais pas”, une sorte de troisième voie, évitant de s enfermer dans du binaire.
Très belle journée
Eph
Bonjour Eph,
Avec ce qui est écrit dans le texte, je peux affirmer que c’est une jeune personne qui sert le café. Mais je ne peux pas affirmer que c’est une femme, comme je ne peux pas affirmer que c’est un homme. L’affirmation proposée est donc fausse.
A++
Stéphane.
Bonjour,
La conclusion que nous avons majoritairement faite sur le sexe féminin de la “jeune personne” qui sert le café ne vient-il pas de la comparaison que fait le monsieur avec sa femme. Il serait étonnant (mais toujours possible bien sûr) que cette comparaison, d’ailleurs très déplacée, soit faite entre un jeune homme et une femme, le seul critère de comparaison serait la précision du geste ? Mon interprétation de cette phrase sous un angle machiste et vaguement “dragueur” est certainement liée au fait que je suis une femme et que ce type de phrase est rarement dite uniquement pour la performance “de la précision du geste” = est-ce un biais de disponibilité ?
2e point, le terme “jeune personne” est, ce qui est rare dans la langue française, un nom féminin utilisable pour un homme ou une femme. La langue française nous ayant peu habitué à ce “genre” d’assimilation, le biais est facile à prendre.
Comme dans toute histoire, il y a la lecture factuelle et la lecture liée à “l’environnement” social… il me semble que vous avez déjà évoqué ce type de sujet précédemment, n’est-ce pas ?
Bonne journée !
Très intéressant de découvrir au travers de ces 4 questions tout ce que révèle un texte plutôt banal qui se lit très rapidement.. Je me régale à lire les commentaires qui démultiplient encore les interprétations
Merci Stéphane pour cet enrichissement
WD
Bonjour Stéphane,
Le phénomène psychologique que vous voulez mettre en valeur est, me semble t il, l’hallucinante approximation qui règne dans la communication verbale. Ce phénomène est d’autant plus ravageur que nous le sous estimons. Il n’y a qu’à lire les commentaires de tous ceux qui considèrent que de telles formulations sont obligatoirement destinées à tromper volontairement. Or je sais et je vis au quotidien un florilège de malentendus, souvent sans conséquences heureusement, mais pas toujours.
Personnellement je travaille ardemment sur 2 fronts pour essayer de contenir ce phénomène : j’essaie de laisser tomber tout ce qui n’a pas beaucoup d’importance (comme le sexe de la personne qui a servi du café lors d’un rdv que me raconte quelqu’un par exemple…), et j’essaie d’entendre, derrière les mots eux mêmes, la “musique” des mots, ce que la personne exprime et que les mots qu’elle emploie rétrécit et parfois déforme (attention toutefois de vérifier auprès le l’interlocuteur si nous n’interprètent pas de travers…).
Enfin, parce que nous ne sommes pas et ne serons jamais infaillibles, surtout usons autant que possible de tolérance, d’humilité, et non de susceptibilité, quand nos propos ont été mal compris ou que nous avons mal compris ceux d’autrui.
C’est pas facile à appliquer tout ça, j’essaie, j’essaie…
Désolé j’ai fait 2 fautes :
“les mots qu’elle emploie RÉTRÉCISSENT et parfois DÉFORMENT”
“Si nous n’INTERPRETONS pas de travers”
Autant pour moi
Deux citations me viennent à l’esprit:
Raymond Queneau “Le langage est source de malentendus” (Zazie dans le Métro) et Pierre Dac “Une erreur peut-être exacte si celui qui qui l’a commise s’est trompé”..parce que rien n’est plus semblable à l’identique que ce qui est pareil à la même chose!” (j’en rajoute).
A mon avis:
2 hommes (l’homme d’affaire et le jeune homme qui sert le café) et un coach qui est une femme dans le récit initial de cette anecdote sûrement inventée/brodée pour une formation de caoching.Je ne pense pas que Stéphane ait “vraiment” vécu cette “anecdocte”!
Quand un coach comme Stéphane cite une anecdote et pose des questions..c’est une énigme comme “la mère de Toto a 3 enfants: PIM, PAM et ???”.. 99% répondent POUM mais c’est Toto..pourquoi? Parce que “la Mère de Toto”! – c’est ça qui rend l’énigme fameuse et formatrice, ça marque les esprits..suis-je pour autant un vilain biaseur manipulateur décevant?- Il ya un jeu, des pièges, de la manipulation, une surprise en vue non? On s’attendait à uen leçon en “jouant le jeu piégeant”! Est-ce vicieux? C’est vous qui voyez! Si vous n’aimez pas ce “jeu là” et bien désincrivez-vous et allez râler ailleurs, victime de vous-même, miroir de votre humeur… on restera gentillement entre time-coacheurs apprenants et vous reviendrez quand vous serez plus ouvert aux manipulations positives pour votre développement personnel.
Vous ête encore là ?
Quand on sait vraiment la relation qui existe entre le jeune homme et l’homme d’affaire et sa femme… eh bien on se tape le front car ce sont des gentils mais la situation était trompeuse. La vérité est parfois plus difficile à croire qu’un mensonge..c’est plus facile de penser en bien qu’en mal. Stéphane est un éveilleur, entre le vrai et le faux “d’ici bàs” il y a la troisième posture de l’observateur, du conscient de son existence qui se sait perfectible, ignorant de la connaissance du bien et du mal depuis très longtemps. Le but c’est le chemin les amis!
Ami Calmant
A+
Patrick
Bonjour Patrick,
je crois que les trois citations de départ se suffisent à elles-même.
Bienvenue dans un petit jeu de manipulation.
A nous de choisir si le chemin sera agréable ou pas.
L’apprentissage de l’imperfection peut-il nous y aider ?
Je le crois, c’est mon choix.
Frédéric
Bonjour Patrick,
Mais tu vas me mettre tout le monde dehors !
Restez chers lecteurs, car vous n’êtes pas au bout de vos surprises… Et si ce jeu vous dérange, ou si le fait de «perdre» est une véritable épreuve, ne lisez pas les 2 prochains messages. Je changerai de thème après, promis !
Merci Patrick de prendre ma défense, mais c’est mi-calmant…
De plus, tu es dans la confidence, tu as demandé la suite. Donc même si je sais que tu suis TIME-COACH avec sérénité, ce n’est pas du jeu par rapport aux prudents, aux méfiants, aux anxieux et aux maladroits, que j’aime servir… Parce que j’ai créé TIME-COACH pour eux aussi.
A++
Stéphane
LoL+ Mdr … je n’ai pas le pouvoir de mettre tout le monde dehors du tout..et qui dit que je connais vraiment la suite, mon hypothèse que malgré les apparences tout le monde est gentil peut permettre un recadrage personnel non? Et si en étant soit-disant dans la confidence j’étais aussi manipulé par ce jeu hein ? qui sait ? Et Stéphane qui te manipule toi? Qui es-tu pour être si sûr d’être au dessus de la mêlée pour ne jamais te perdre (perdre la confiance, perdre l’estime de soi/des autres, perdre le contôle -oh quelle illusion ça le “contrôle” – … pour rire bien sûr car quand je ne comprends plus je ris, je me moque de moi-même tout bonnement. J’attends avec ilpatience (comme toujours) le dénouement du jeu.
Amical Ment
A+
Pat
Je crois que mon meilleur manipulateur, c’est moi-même. Après, il y a ma femme et mes enfants. Enfin les amis, les clients, et les lecteurs de TIME-COACH. Mais au fond je reste maître dujeu, car j’accepte (ou pas) d’être manipulé.
Je ne me sens pas si sûr d’être au dessus de la mêlée. Par contre, j’ai conscience de ma mission et j’ai confiance dans mon travail (parce qu’il donne des fruits chaque jour). Toute ça me dépasse souvent (me transcende), et ça peut donner cette impression de hauteur. Mais il y a toujours quelqu’un au dessus de moi, et c’est certainement ça qui me rassure.
Je n’ai pas le contrôle… J’ai un certain pouvoir (d’attraction), mais le contrôle appartient à chacun.
A++
Stéphane
Merci Stéphane pour ce jeu tellement proche de notre quotidien où nous ne prêtons pas assez d’attention à des “détails” qui peuvent influencer nos jugements sur une situation et donc nos décisions. Pour ma part, je trouve ce petit jeu instructif et il n’ébranle en aucune façon ma confiance dans vos propos car il montre bien que, le plus souvent, nous voyons les situations à travers le prisme de notre vécu et de nos croyances (pour moi, il est là le piège dans notre vie, non dans votre jeu)
Je pense qu’il y a 3 hommes au vu des compléments que vous avez apportés.
Danièle
Oh MERCI Danièle !
Je garde précieusement ce que vous venez d’écrire, et j’ANCRE en moi cette réussite.
On peut perdre une partie, ou même le jeu. Mais ce n’est pas comparable à ce qu’on gagne en JOUANT.
A++++
Stéphane
Oh, je garde cette phrase!! Ça va me faire un joli paradigme de plus 😉
“On peut perdre une partie, ou même le jeu. Mais ce n’est pas comparable à ce qu’on gagne en JOUANT.”
Hello !
Bluffée évidemment et déstabilisée par ce que cela implique. J’imaginais qu’il y avait une leçon à tirer de cette histoire et je n’ai pas encore suffisamment intégré les “intelligences multiples” pour l’avoir en référence.
Intelligences multiples, biais de disponibilité, culture et réflexes : tout ceci entre en jeux dans la perception et l’échange et c’est aussi ce qui peut faire l’incompréhension et la distance et surtout la différence. La richesse de l’échange.
C’est là, la limite du test car ceux qui répondent n’entre pas tous dans la logique de celui qui les construit. En même temps s’il y avait une option je ne sais pas : forcement il n’y a plus de test.
Cela rejoint la question du témoignage qui n’est jamais fiable et nécessite des croisements et beaucoup de prudence. Et ça je l’ai appris avec mes formateurs police municipale.
Par contre j’ai un vertige sur ce que je peux et/ ou dois en faire ! Il y a un impact fort sur notre travail et tous nos échanges. Cela permet de prendre du recul sur des situation tendue, conflictuelle mais comment prendre les devants, comment avoir un signal d’alarme ?
Quelles sont les pistes de progrès ?
Merci et je voudrais juste ajouter qu’en ce qui me concerne la confiance n’est pas remise en question. Un test ou un jeux reste une entrée en matière pour la réflexion, et le questionnement. Mon ego ne se sent pas mal à l’aise d’avoir été pris au piège. L’intérêt était plutôt de savoir où et à quel niveau.
à plus
Bonjour Lo,
Le jeu n’est pas fini. Les «survivants» verront où je veux en venir. Comme dans tout jeu, il y a des participants qui abandonnent trop vite, parce que c’et fatiguant.
Mais il y a déjà une idée que je propose dans ce deuxième volet :
Lorsqu’on joue à ce genre de casse-tête, il y a effectivement des pièges, et c’est annoncé. Je ne pouvais pas l’annoncer en écrivant «Attention ! une personne peut être un homme ou une femme, donc répondez judicieusement». J’ai juste dit que ce qui est écrit est sujet à perception (comme souvent).
La question que je pose au lecteur auto-coach, est très importante : est-il possible que nous jugions des situation de la vie de tous les jours de la même façon ? En nous servant de nos fichiers directement disponibles, sans chercher plus loin… Sans sortir de la zone de confort où il fait bon vivre ?
Voilà l’idée pour le moment. La prise en compte des intelligence multiples est une sérendipité. Ce n’était pas écrit au départ, je l’ai rajouté, car j’ai trouvé que le taux de 20% à côte de la plaque (avec un piège aussi facile) méritait réflexion.
Il y a donc aussi un principe de tolérance et de lâcher-prise (comme c’est souvent le cas quand on accepte de dialoguer avec des personnes autrement intelligentes) :
– J’accepte la réponse, en changeant de référentiel (recadrage)
– Je lâche-prise sur cette affirmation, car selon le référentiel choisi, elle peut être vraie ou fausse, donc elle ne peut faire avancer l’enquête.
Mais il y a plus encore, pour ceux qui veulent continuer, librement…
A++
Stéphane
Excellent !
C’est vrai qu’après avoir lu la réponse de Stéphane (quel tricheur :D) et surtout l’ensemble des réactions, je viens poser ma réflexion personnelle.
“Petit jeu entre nous” : nous sommes ici dans le domaine de la distraction, du plaisir à être ensemble pour laisser vivre l’enfant qui est en nous. Certes il s’agit d’un jeu “éducatif” mais si l’adjectif circonstancie, le nom propre est très clair….
Et je retrouve les différents comportements réactifs de ceux qui perdent, de ceux qui gagnent, de ceux qui négocient… 😀
Personnellement, j’ai répondu VVFF….assez rapidement, au feeling, en fonction de la lecture que j’avais faite du texte (ça sentait le jeu piégé….). J’aurais pu prendre plus de temps, suivre les biais linguistiques, me perdre dans le labyrinthe….mais Stéphane avais proposé un “petit” jeu alors….je l’ai suivi.
Merci à tous pour vos commentaires, ils nous enrichissent.
Stéphane est-il “mauvais perdant” ou fait-il miroir ???
Merci !
Bonjour Frédéric,
Merci pour ça aussi…
Eh oui, ce n’était qu’un jeu ! et je n’ai pas fini…
Suis-je mauvais perdant ? Lorsque je joue à un jeu, non… Ca va, j’assume, la chance tourne.
Mais lorsqu’on ce que je perds c’est de la CONFIANCE ou de l’UTILITE… Là, j’avoue que ce n’est pas du jeu !
A++
Stéphane
Lorsque je plante des graines dans une terre que j’ai préparé avec de l’énergie et de l’amour, que je les arrose doucement au quotidien, que la chaleur du soleil leur donne l’envie de grandir et de se transformer, je suis toujours surpris par le fait que certaines ne veulent même pas s’élever au rang de “simples”. Je leur ai pourtant tout donné.
Que s’est-il passé ? pourquoi ?
Je sais qu’il existe de nombreuses explications possibles et plausibles. Et certaines années, c’est la ca-ca, la ta-ta, c’est la cata…..strophe. Je retourne alors à la jardinerie pour acheter des plants de tomate déjà formés car j’adore cueillir mes tomates bien mûres dans mon jardin.
Simplement, cette année, je n’aurai pas la joie de déguster ces vieilles variétés que j’aime. Du moment que j’ai réussi au moins un pied pour avoir des graines…..
Qu’est ce que retiens de mon côté :
– j’ai mis en place une énergie, une VOLONTE. Je parlerais bien ici d’une demi-intelligence qui pourrait s’allier avec une autre demi-intelligence
– j’ai plus ou moins réussi à réaliser mon entreprise. Suivant mon regard sur le résultat, je peux ressentir une EMOTION différente et parler d’ECHEC ou de REUSSITE. Et cette année, l’environnement extérieur n’est pas mon allié…. 🙁
– lorsque je démarre un NOUVEAU semis, avec une nouvelle espèce, je sais que la qualité de mes résultats peut être ALEATOIRE
– bien sûr, lorsque j’ai raté mon semis, je suis TRISTE et pourtant, ce ne sont que des plantes….
Alors, à la prochaine saison, je recommencerai, je m’appliquerai et je retenterai ma CHANCE. Et pourtant, ça ne ressemble pas vraiment à un jeu….
Concernant le petit jeu
je remarque que j’ai commis des erreurs d’interprétation du texte principalement dues à des perceptions erronées.
Néanmoins, ce qui est, et de loin, le plus instructif, ce sont ces toutes ces réactions. J’ai vraiment l’impression de vivre sur une autre planète .
Le conditionnement actuel est-il si conflictuel, si plein de froideur que chacun veuille tirer la couverture à soi avec autant de virulence ?
J’aime la chaleur, j’aime la complicité, j’aime jouer, j’aime être disponible, j’aime illuminer la journée des autres, j’aime l’ouverture, j’aime découvrir, lever le voile, j’aime …
Je n’aime pas les dépotoirs toxiques….j’ai supprimé la possibilité de commentaires sur mon blog pour ça….je loupe de formidables opportunités mais je me libère de tellement d’énergies négatives….
A bientôt et merci pour ce petit jeu
Sauf à adhérer à la théorie du genre, inepsie monumentale:
votre histoire a dit que “Vous aviez rencontré un homme de 45 ans”. Vous êtes un homme monsieur Salomon. La jeune personne qui a servi un café est une jeune femme. Vous l’avez dit dans votre questionnement; si vous aviez dit ” La jeune personne qui sert le café a un chemisier à fleurs”, cela aurait été différent. Donc votre commentaire de la question 4 est faux, ne vous en déplaise: vous vous êtes fait prendre à votre propre piège. Il y a donc une femme et deux hommes ou deux hommes et une femme, selon l’importance qu’on accorde au sexe et à la fonction.
Bien cordialement. Michel R.
Bonjour Michel,
Vous avez décidé que c’était mon histoire, mais je ne vois pas où c’est écrit… je vous demande de participer à un jeu en lisant un texte. Si vous décidez que c’et mon histoire, vous avez pris ce qui et disponible dans votre esprit.
La jeune personne qui a servi le café est un homme. Je ne le dis pas au début de la partie (donc on ne peut rien affirmer), mais je le dis dans la seconde manche.
J’ai servi le café des centaines de fois à des hommes comme à des femmes, et ça ne m’a jamais paru dégradant.
Vous évoquez un questionnement, mais dans la première manche il n’y a pas de QUESTION. Il y a des AFFIRMATIONS. Et je vous demande si elles sont VRAIES ou FAUSSES.
Je n’ai cherché à piéger personne (dans le sens que vous évoquez), mais à provoquer un éveil. D’une certaine façon, c’est réussi.
Continuons.
Merci.
Désolé, mais je rejoins Florence et quelques autres sur “la jeune personne”. La grammaire permet votre interprétation, mais dans l’usage que j’ai connu jusqu’ici, appliquer le terme “une jeune personne” à un jeune homme déclencherait carrément la stupeur. Vous n’auriez simplement aucune chance d’être compris. Et même en le précisant et l’affirmant, cela ne passe pas comme un énoncé naïf. Ah, si on y met une intention malicieuse …
Martin,
Je devrais vous faire rencontrer certains de mes clients ! Vous seriez surpris…
D’ailleurs s’ils font appel à moi, c’est parce qu’ils savent bien qu’il y a à faire.
(précision : lorsque je dis ILS, je parle aussi des clientes).
A++
Stéphane
Désolé, je sens comme Florence pour “la jeune personne”. Pour moi, s’agissant d’un énoncé naïf et sans malice, cela ne peut désigner qu’une femme. Usage et non grammaire, bien sûr.
Je comprends… Mais même si je raconte souvent ma vie, vous ne vous êtes pas inscrit à «je-raconte-ma-vie.com». Lorsque je parle de ma femme, de mes beaux parents, de mon père ou de mes enfants, ily a toujours une réflexion profonde à porter. Quelque chose qui va au delà de la simple histoire, qui suggère, qui révèle ou qui transcende.
Sinon, là, pour le coup, j’aurais vraiment raconté ma vie !
A++
Stéphane
Petite question concernant le second jeu : peut-on considérer que cocher 2 cases signifie un “ou” ? Merci
Pas sûr que ma question soit très claire, je reformule. Si je coche les réponses X et Y cela signifie t’il : on peut en conclure X ou Y ?
Du coup, là, votre question est moins claire que la précédente… Sauf quand on aime les Y et les Y…
J’ai répondu précédemment.
A++
Il y a effectivement une possibilité de cocher plusieurs cases, ce qui signifie que plusieurs conclusions sont possibles après ce qui a été dit dans l’énoncé, et dans la révélation qui s’en suit.
Tiens… Pourquoi n’ai-je pas proposé des cases exclusives ?
Il y a un truc !
a priori, le fait de pouvoir cocher plusieurs cases semble indique un “ou”.
Merci pour cette amusante façon de nous faire toucher du doigt ce beau sujet.
L’histoire commence par des guillemets : «Hier, “J”’avais rendez-vous à Paris pour un coaching individuel de Communication…, […] …Aussi, ai-“JE” entrepris d’évoquer ce comportement au cours de la séance de coaching.»
Mais il n’est jamais dit qui est-ce qui parle. Qui est derrière ce “je”. (ce “jeu” ! LOL)
Aucune règle de grammaire ne permet de savoir si c’est un homme ou une femme qui raconte l’histoire. Les accords avec le verbe être ont été soigneusement évités. (Et- je présume, très facilement, l’accord avec un “JE” qui aurait été complément d’objet direct placé devant le verbe avoir. Re-LOL. )
Donc nous savons maintenant qu’il y a 2 hommes (un homme d’affaires âgé de 45 ans, et la jeune personne qui a servi ce café qui est un jeune-homme). Je pense que là-dessus il y aura un consensus.
Par contre la personne qui raconte l’histoire peut être un homme comme elle peut être une femme.
La question précise étant : “Après ce que je viens d’exposer, que peut-on conclure ?”
Je ne coche aucune case a priori, car on ne peut conclure aucune des 4 propositions comme certaine.
Si la question avait été au conditionnel : Après ce que je viens d’exposer, que pourrait-on conclure ?
Alors je conserverai comme possible 2 propositions.
– Dans cette histoire, il y a 2 hommes et une femme
– Dans cette histoire, il y a 3 hommes
Car il faut qu’il y ait au moins deux hommes.
Mais en fait, ma vrai réponse, cela sera les 4 propositions, car je suis certain qu’on peut conclure chacune des 4, éventuellement en se trompant de logique, mais il suffit qu’au moins une personne réponde une fois chacune des propositions pour que ma réponse devienne vraie. Cela peut être conclu, la preuve, cela l’a été statistiquement par au moins une personne.
C’est le “on” de que peut-ON conclure. Il suffit que qu’ON réponde cela pour prouver qu’ON peut le répondre. (Re-re-LOL)
Et en conséquence, du fait que je réponde par les 4 propositions, ma réponse devient vraie, puisque au moins une personne (moi en l’occurence) aura répondu au moins une fois chacune des propositions.
La dernière chose que j’aimerais savoir, c’est si à la suite de ce mail des tas d’autres personnes vont répondre les 4 propositions, et si j’ai été le premier à le faire en temps…
Merci encore à vous et à tous les autres intervenants pour le bonheur de la subtilité de tous ces échanges.
A++, Prosp.
Au risque de passer pour un rabat-joie je dirais que tu as perdu. En effet tu t’as pas tenu compte d’un petit bout de texte :
“PS : Vous pouvez commenter cet article ci-dessous, ou poser des questions, mais s’il vous plait, ne divulguez pas la réponse, car ceci faussera les statistiques.”
Oops désolé pour le tutoiement, je me prends au jeu.
Pas de problème pour le tutoiement. C’est assez naturel.
Pour ce qui est du PS, je ne l’ai pas oublié.
Mais je ne connais pas la solution. Je n’ai fait que proposer un raisonnement. Apparemment nous sommes deux à penser que c’est juste, mais cela n’est pas certain. Mon raisonnement peut être tout faux. a+. Prosp.
Ouf, j’ai eu peur de vexer, j’habite en Guadeloupe et ici tout le monde se tutoie au bout de 10 mn (maxi).
En tout j’aime beaucoup votre raisonnement : “Et en conséquence, du fait que je réponde par les 4 propositions, ma réponse devient vraie, puisque au moins une personne (moi en l’occurence) aura répondu au moins une fois chacune des propositions.”
Après bien sûr, tout dépend de l’interprétation du correcteur. Si c’était moi, j’aurai validé cette logique.
Cela me fait penser à une épreuve de basket au collège. Dans une grande salle contenant 3 terrains de baskets, donc 6 paniers, nous devions en faire le tour et tenter de mettre les 6 paniers, un lancer par panier au minimum, sans obligation de recommencer si on le ratait. Des plots nous empêchait de nous approcher de trop près. Mettre un panier ne rapportait rien mais en rater un nous rajoutait 1 seconde (plus bien sûr le temps de récupération du ballon, et éventuellement le temps de ré-essayer). Le tout bien sûr chronométré et noté.
J’ai choisi de passer en dernier après avoir élaboré ma petite stratégie. J’ai donc “tenté” chaque panier l’un après l’autre, en lançant le ballon suffisamment fort en haut du panneau pour que sans qu’il ne rentre je puisse le récupérer rapidement : méthode bien plus performante que de réussir les 6 paniers puisque mon temps de récupération du ballon était réduit malgré les 6 secondes de pénalités.
Fier de mon “coup”, sûr d’avoir respecté à la lettre les règles du jeu, le décompte m’a donné une note dont je me souviens plus mais largement supérieure à 20/20.
Malheureusement (?) le prof a estimé que j’avais triché, et m’a fait refaire le parcours…
Je suis bien impatient de voir comment Stéphane va corriger votre raisonnement !
Cordialement
A la lecture de nouvelles réactions, je viens de changer d’avis.
Maintenant je réponds que la seule proposition qui me semble encore vraie avec certitude est :
“Dans cette histoire, il y a 2 hommes et une femme.”
En effet je reste convaincu de la première partie de mon raisonnement :
– Il y a au moins deux hommes. (l’homme d’affaires âgé de 45 ans, et la jeune personne qui a servi ce café qui est un jeune-homme).
Par ailleurs, je n’y avais pas pensé auparavant :
– il y a au moins une femme (la femme de l’homme d’affaire qui sert moins bien le café que le jeune !)
Donc, sur les 4 propositions, la seule qui donne au moins deux hommes et au moins une femme est la première de la série.
“Dans cette histoire, il y a 2 hommes et une femme.”
Sachant que parmi les autres propositions il y en a qui sont peut-être vraies mais pas à coup sûr.
Par exemple : “Dans cette histoire, il y a 3 hommes” peut être une proposition vraie si le narrateur est un homme. (Il y a aussi une femme mais la phrase “Dans cette histoire, il y a 3 hommes” reste vraie s’il y a 3 hommes et une femme. Mais cette propositon devient fausse si le narrateur est une narratrice…
De même “Dans cette histoire, il y a 2 femmes et un homme” est une proposition vrai si c’est une narratrice et que nous acceptons l’idée que de dire “il y a un homme” est vrai quand il y en a deux. (Car il y a au moins un homme).
Par contre la proposition “Dans cette histoire, il y a 3 femmes” est une proposition à coup sûr fausse, car il n’y en a au maximum que deux dans mon raisonnement : la narratrice et la femme de l’homme d’affaire.
Oh ! Que c’est compliqué à expliquer !
Mon intelligence n’est pas aussi multiple que je le voudrais !!! LOL.
Encore merci à tous.
A+, Prosp.
C’est malin… et très complet, Bravo.
L’autre jour mon fils m’a demandé «A ton avis, il est quelle heure ?».
Quoi que je réponde, je gagnais !
Bon… C’est quand-même à l’auteur de délimiter la portée de son texte. Sinon, tout le monde peut en faire n’importe quoi. Et comme je le fais très bien tout seul…
😉
Stéphane
A mon avis : « c’est l’heure ! »
Merci.
Quand on demande “à ton avis”, quelle que soit la réponse on gagne car c’est “notre avis” (pas celui de l’horloge atomique du GPS ou de GALILEO)
A+
PS: Et la suite de ce jeu…c’est pour aujourd’hui, je trépigne d’impatience et m’attends à une surprise..comme Noël !
Dans cette histoire, il y a XY hommes et XX femmes
– Le client est un homme
– l’Hôte est un jeune homme
– le ou la coach est un homme ou une femme mais disons que c’est Stéphane le coach
– et il y a LA FEMME du client sacré bonsoir : “Vous faites-ça mieux que ma femme ”
Donc il y a 3 Hommes et une femme
Donc pour moi les bonnes réponses sont:
– Dans cette histoire, 2 hommes et une femme (c’est pas faux, c’est juste incomplet)
– Dans cette histoire, il y a 3 hommes (c’est incomplet car ça ne dit pas qu’il y a aussi une femme mais c’est bien vrai)
..et
Et si le coach est une coach alors on peut aussi accepter
– Dans cette histoire, il y a 2 femmes et un homme
On joue bien dis-donc !
…je “m’aime” car j’aime ce “Jeu” “même” à “genoux”
Ouaf
a+
Pat
mais ça ne veut apas dire
DONC 3 Hommes et UNE femme si le caoch est Stéphane
Tiens… Je n’ai pas pensé à la présence éventuelle (discrète) de la femme de l’homme d’affaires (j’ai pensé à sa présence virtuelle…). Ca donnerait une toute autre dimension à l’histoire.
Bravo !
Stéphane, Quand tu deamndes “Dans cette histoire il y a..” XY hommes et XX femmes” cela ne précise pas comment on doit compter le nombre d’hommes et de femmes. Je pense que puisqu’il la femme de l’homme d’affaire apparait (mentionnée) dans cette histoire alors on je peux la compter aussi (si on veut, “c’est vous qui voyez, y’en qui ont essayé, ils ont eu des problèmes, c’est vous qui voyez”)..surtout en absence de précision sur la façon exacte de compter “ou pas” les hommes et les femmes “dans cette historie”
A Bientôt, j’espère que tout va bien
PS ..je suis rassuré car j’ai reçu un message de motivation++ (Stéphane sûrement!)vendredi à 20h
Bonjour Patrick,
Je ne demande pas combien d’hommes et de femmes il y a. Je demande ce qu’on peut conclure à partir du texte, et des nouveaux éléments que j’apporte dans le seconde message.
Il y a peut-être plusieurs réponses.
Il ne s’agit pas non plus de partir dans des délires (du genre : l’homme d’affaires est une femme déguisée en homme). J’ai reçu ça par mail…
Partez du principe que ce qui est dit est vrai et sérieux, et qu’il n’y a pas de pièges par omission. Tout est dit : il y a la manière de le dire, et la manière de le percevoir. Mais tout est dit… Nous ne sommes pas face à la devinette du petit-pois dans l’ascenseur.
De plus, le sujet est très sérieux.
A++
Stéphane
Bravo !
Je vais utiliser votre notion de “biais de disponibilité” dans une conférence demain car je vais parler des stéréotypes de genre dans le travail. Mon message va consister à alerter les participant-es de se “surveiller” par à rapport aux différents stéréotypes que nous portons tous.
Votre démonstration tombe à pic !
Moi-même me suis trompée sur la dernière question du 1er test.
j’attends avec impatience la réponse au 2ème.
Bien à vous,
Isabelle
PS : Suis fort surprise de certaines réactions : bon courage
Ca c’est chouette ! Voilà qui va prolonger mon utilité.
Merci Isabelle.
Je suis gênée pour répondre à la question “subsidiaire” (on est obligé de cocher une réponse, si on veut répondre)
Dans cette histoire, il y a 2 hommes et une femme
Dans cette histoire, il y a 2 femmes et un homme
Dans cette histoire, il y a 3 hommes
Dans cette histoire, il y a 3 femmes
En effet, qui nous dit qu’il n’y avait que 3 personnes?
Ce que je peux dire après toutes ces participations jubilatoires, c’est que me regardant considérer texte et questions, à la vérité, je ne réponds pas aux questions que Stéphane pose à propos du texte qu’il a mis en circulation mais:
Aux questions telles que je les interprète concernant les images que je me suis construites à la lecture du texte de Stéphane.
Donc, quelles que soient mes réponses elles sont justes par rapport à moi et peuvent être juste ou fausses par rapport au sujet proposé par autrui.
Je ne peux juger que ce que je conçois, avec mes propres critères. Cela pose en tout cas 1) le problème de la non ambiguïté des situations pédagogiques et des questions à poser à des élèves y soumis, et 2) la question primordiale de l’éducation à l’élaboration consciente de critères fiables.
Amen
et merci pour ce challenge!
Suzanne
Commentaire bis
Je n’ai coché aucune réponse malgré la mention “obligatoire” (il y avait eu assez de “pièges jusque là!!!) et j’ai pu accéder et participer aux commentaires.
Stéphane, quel filou vous faites!
Bonsoir Stéphane,
Je trouve plus difficile à comprendre les messages de vos lecteurs que votre texte .Dès le départ je savais qu’il y avait des pièges sinon pourquoi ces questions ?Je me suis trompée sur le sexe du serveur car vous aviez forcé l’emploi du féminin . Je sais aussi que lorsque j’entends un enfant pleurer ce n’est pas parce qu’il a mérité une réprimande ou parce qu’il est tombé ou qu’il fait une colère mais parce qu’il est maltraité . Notre passé nous induit en erreur si nous ne faisons pas attention je crois qu’il peu même fausser notre avenir.Je veux jouer encore. J’aimerai ne pas trop faire d’erreurs……Merci
ok, voilà – j’ai tout lu là (20 min à m’amuser)
une phrase m’interpelle de Danielle, ” …. dans vos propos car il montre bien que, le plus souvent, nous voyons les situations à travers le prisme de notre vécu et de nos croyances”
Ma soeur de 2 ans mon aînée, n’a rien vu comme moi de nos souvenirs d’enfance, et nous en rigolions !!!
c’est vrai que c’est terrible ton “petit jeu”
et interpellant, et plein de questionnement
chacun a sa vision des choses, et du peu qu’il écoute
tjs ce “moi je ” sais – comprends – et suis dans le bon …..
et c’est çà le charme de la vie, avoir l’esprit ouvert, et encore accepter les autres
merci Stéphane
Pardon pour l’obscurité de mon message (je me sens visée par le message de Mary…)
Je vais faire attention…
Merci à Frédéric pour la notion de “dépotoir toxique ” remis en circulation. Je vais trancher dans les mails “rasoirs”.
Suzanne
50 pages
10 000 mots
100 réponses
Quel succès ! Quelle audience ! Un record je pense, le plein de reconnaissance pour un an Stéphane!
A++ (ça c’est la note)
A++
Pat
Bonjour Patrick,
C’est effectivement un message qui a du succès. Cependant il est loin derrière «Le Bonheur de Neige» qui a provoqué environ 130 réactions sans aucune intervention de ma part (dans les 100 comentaires quie tu vois, il y a environ 30 commentaires qui sont des réponses de ma part).
Mais il est vrai que je suis très fier des remous provoqués par ce message. Et encore, vous n’avez rien vu !
A++
Stéphane
Waiting for you….
And what about Motivation ++???
Suzanne, aux aguets
Suzanne, toi qui porte le même prénom que ma fille…tu parles à qui dans ce post stp ? Me concernant je suis dans le programme motivation++ et c’est vraiment très bien..toi aussi je crois… ou je rêve ?
A+
Patrick
Bonjour Suzanne,
Les messages ont bien été envoyés, mais ils ne sont pas arrivés à cause d’un problème de «délivrabilité». Le fournisseur qui s’occupe de ces envois a été fiché comme spammeur, parce que l’un de ses clients n’a pas respecté les règles. Les problèmes se résolvent, car ce fournisseur a pris le taureau par les cornes d’une façon très proactive. Je vous tiendrai au courant.
Toutefois les articles sont publiés sur le site. Ce que vous ne recevez pas, ce sont les avertisseurs-par mail qui vous permettent de vous y rendre.
Solution (temporaire) : Cliquez sur l’un des anciens liens reçus, et une fois sur le site, cliquez sur le lien intitulé «la transcendance» (c’est l’article qui vous manque).
Désolé pour ce contretemps qui ne dépend pas uniquement de moi.
A++
Stéphane
Pour le 1er point, j’habite en région parisienne, j’assure la fonction commerciale dans mon entreprise et je fais une grande différence entre Paris et sa région, essentiellement pour les temps de déplacement.
Pour le 3è point, il compare “la jeune personne à sa femme”. En général, lorsque nous comparons certaines qualités ou défauts, nous les associons à des personnes de mêmes sexes.
C’est la première fois que je réponds à vos sollicitations mais je lis tous vos messages qui déclenchent quelques fois des “eurékas” et me permettent de voir différemment certaines situations.
Merci beaucoup pour votre persévérance. Participant à plusieurs associations, il faut beaucoup de motivation et de dynamisme pour faire bouger et trouver ce qui va impliquer dans nos actions d’autres personnes.
Bonjour Nicolas,
C’est bien de cela dans il s’agit dans ce billet : notre jugement est souvent basé sur des généralités. C’est à dire sur des informations directement disponibles.
Pour le point 1 : votre jugement est basé sur l’expérience de vos rendez-vous. Il y a une énorme différence entre Paris Intra-muros et sa banlieue en ce qui concerne le temps de déplacement, ce qui vosu amène à dissocier Paris de sa Région (vous observez le côté pratique pour vous et pour les commerciaux). Mais pour un météorologue (par exemple), Paris n’est pas dissociable de sa région, car il n’y a pas un micro-climat spécifique délimité par le périphérique.
Pour le point 4 : vous écrivez «En général, lorsque nous comparons certaines qualités ou défauts, nous les associons à des personnes de mêmes sexes». Eh bien si c’est vraiment ce que vous pensez, alors je suis ravi d’avoir ajouté ce petit piège dans mon texte, car il vous livrera encore un Eureka.
A++
Stéphane SOLOMON
Père de 5 enfants, dont 3 filles.
Mon cher Patrick je ne reçois rien de Motivation ++ et ça me désole (rien hier, rien aujourd’hui… et rien dans les indésirables).
Est-ce que quelqu’un a reçu quelque chose ces deux jours???
La 2° semaine finit demain…
Bonjour Suzanne,
Et bien… les jours où “je ne reçois rien”, je me rappelle à moi-même qu’on suit x-coach (Motivation ou autre) pour de l’auto-coaching, et que “ne rien recevoir” c’est se trouver face à soi-même avec les nombreux outils de réflexion et d’action que nous donne Stéphane (ou toute autre personne sur notre route).
Et voir une journée devant nous sans “nouvel outil”, c’est recevoir une page blanche pour y créer notre propre vie, en autonomie…
Apprendre à me sevrer peu à peu de x-coach, c’est pour moi une belle motivation.
Et dieu sait que je respecte et suis reconnaissant à Anaëlle et Stéphane pour leur engagement.
Belle journée à vous.
Bonjour Rémy,
Quelle jolie chose vous faites de cet incident ! Tandis que je galère pour le régler du mieux que je peux (car ça ne dépend pas que de moi), vous, vous y voyez un message : une page blanche à remplir…
Je n’y avais pas pensée, mais ce serait vraiment une chose à exploiter dans le cadre d’un programme sur la motivation interne. Je retiens l’idée : encore une sérendipité !
En plus, ce que vous dites, Rémy, est très révélateur dans le cadre d’un message sur les biais cognitifs, car si on se réfère à la réalité, votre réflexion est fausse grâce à votre jugement. Si j’essaye de jouer avec la proposition que je vous ai faite mercredi (dans MOTIVATION++), vous avez utilisé :
– Soit «le biais de simple exposition» (parce que notre relation a créé un cadre positif qui ne peut être ébranlé, vous cherchez donc des belles raisons, même dans les failles du système)
– Soit un correctif de «l’illusion de savoir» : une propension naturelle à tirer des conclusions sans rechercher davantage d’informations, que vous avez corrigée, et que vous avez décidé de contrer grâce à une autre réalité (aussi fausse que la première, mais tellement plus jolie).
Sachant que Suzanne n’est pas dans la critique, mais plutôt dans une certaine impatience, et dans l’interrogation… Donc c’est flatteur, et je l’en remercie aussi.
Merci donc à tous les trois :
Rémy, pour cette nouvelle perception de la réalité aux multiples effets créatifs.
Suzanne pour votre impatience à me lire et à intervenir, qui mes ravit.
L’incident, qui, si je le décide, pourra m’être profitable (car les idées fusent).
Gratitude !
Stéphane SOLOMON
merci Rémy,
Oui je me sais en auto-coaching cependant ce silence radio de Stéphane m’étonne, voire m’inquiète.
il n’y a plus non plus de messages, réponse ou résultats, sur ce canal-ci.
J’espère que tout va bien pour notre stimulateur d’auto-coaching…
Amitiés,
Suzanne
Suzanne,
Je vais très bien. C’est un problème technique.
Ma motivation d’écrire est toujours intact, et j’ai été également étonné du silence radio dans les commentaires des modules 8 et 9. A présent que je sais que vous n’avez pas reçu les avis de publication, je suis rassuré. Nous allons rattraper ça ensemble.
A++
Stéphane
Bonsoir Stéphane,
Si j’ai fait partie des personnes qui ont pensé que la jeune personne était une femme, c’est parce que je n’ai pas pris en compte la validité de tous les termes de vos affirmations et que vous aviez posé deux questions en parlant d’attributs de la “jeune femme”. Ayant déjà eu des secrétaires hommes (dont l’un portait parfois des chemisiers à fleurs 😉 ) je me sentais un peu dans le flou malgré la remarque tendancieuse attribuée au chef d’entreprise (mais après tout la bisexualité existe aussi).
Mais ce qui me dérange, c’est l’énoncé des réponses : il aurait été logique que dès la troisième question vous releviez qu’il ne s’agissait pas nécessairement d’une jeune femme. Or vous ne le faites qu’à la question suivante, ce qui donne moins de poids à votre démonstration.
De plus, vous acceptez lors de la première question un raisonnement verbo-linguistique. Or, comme l’a relevé l’un des intervenants, le terme “une jeune personne” est généralement employé pour désigner des jeunes femmes.
Qu’en pensez vous ?
Bonjour Pat,
Je pense qu’une jeune personne peut être un jeune-homme, comme une une femme. Que je peux toujours supposer que c’est une femme mais que je ne peux pas l’affirmer.
Je rappelle que le JEU consistait à évaluer la véracité de certaines affirmations. Si nous étions au tribunal face à un témoignage, en disant que j’ai écrit que c’était une femme, vous pourriez me mettre en prison parce que je me suis mal exprimé, ou parce que vous m’avez mal compris… On peut donc supposer, mais pas AFFIRMER.
– Peut-on AFFIRMER que c’est une femme qui sert le café ?
– Définitivement NON !
La seule affirmation possible est qu’il s’agit d’une jeune personne.
En ce qui concerne la troisième affirmation, vous avez raison : il y a 2 fausses affirmations dans une seule phrase. D’un point de vue strictement logique, si une seule de ces affirmations est fausse, alors l’ensemble de l’affirmation est fausse. Je n’avais donc pas besoin de faire le détail, d’autant que dans la 4ème phrase, il y a aussi deux affirmations : l’une vraie (temps de réactivité inférieur à 3 minutes), l’autre fausse (ce n’est pas forcément une jeune-femme). De la façon dont c’est formulé, l’affirmation est fausse, car l’un des deux items est faux.
Mis à part ça, je vous assure que dans la vraie vie, en entreprise, comme en couple, comme dans une relation d’éducation, ce genre de COMMUNICATION peut être livré, et ce type de JUGEMENT préalable peut amener de nombreuses personnes vers le faux ! Nous ne vivons as dans une société où tout le monde communique à merveille, mais il y a plus important : nous n’avons pas une PERCEPTION à toute épreuve. On il y a beaucoup de gens qui affirment des vérités qui ne sont que des interprétations personnelles. Ca peut-être joli et nous mener vers le bonheur (dans ce cas, où est le problème ?). Mais ça peut nous amener,v ers le doute, le déni, la haine, la méfiance… Et dans ce cas, dans le cadre de ma mission (contribuer à un monde meilleur), je vois un problème.
D’où cette énigme, et ses multiples solutions qui devraient davantage nous faire sourire, que de chercher à gagner à tout prix. Ce que vous gagnerez se trouve dans l’éveil, pas dans le jeu qui, je le rappelle, était anonyme. Je n’ai aucun moyen de savoir qui a gagné ni qui a perdu… Sauf si vous me le dites dans vos commentaires.
C’est de l’AUTO-coaching :
– Soit vous décidez que ce jeu peut vous apporter quelques chose parce que vous avez mal affirmé.
– Soit vous décidez que de jeu vaut zéro (ou pas très loin), parce qu’il contient trop de pièges par rapport à la vraie vie, et dans ce cas, je suis un méchant bonhomme qui avait juste envie de vous faire perdre, et de ridiculiser votre logique imparable, avec des histoire à dormir debout.
C’est vous qui voyez ! Et ça a toujours été le cas dans mon système :
Lorsque je vous ai envoyé mon message que la technique Edison :
– Soit je vous apportais des clefs sur la résilience face à l’échec (voire l’humiliation cuisante), en vous parlant de sérendipité, et de gestion de «l’échec»
– Soit j’essayais de vous soutirer quelque euros en ranimant un projet qui aurait dû rester dans mes idées non exprimées
C’est vous qui voyez… Moi, je continue !
A++
Stéphane SOLOMON
“Mais tu vas faire partir tout le monde..restez!!!”
à mon tour ;-))
A++
Patrick
je n’aime pas du tout les propos de PAT, trop disséquant pour trouver des failles
un peu emmmm…..
et il demande ce qu’on en pense, alors voilà ….
en dehors de cela
bravo, l’ami, mon ami Stéphane !!!
pour une réussite de faire travailler les méninges des autres,
pdt que tu te dores au soleil (il est où celui-là ???)
je-nous-ils attendent la suite
qd mm qd on paie, hi-hi
bon w-e
Merci Lalou,
La suite vous fera plaisir, j’en suis sûr (dans mon fort intérieur) !
La seule chose qui m’empêche de l’AFFIRMER avec certitude, c’est que nous sommes en plein sujet d’affirmation que nous croyons vraies. Donc je préfère attendre votre feedback, mais en attendant je reste convaincu…
A bientôt,
Stéphane